Ebooks Gratuits

Télécharger les dernières nouvelles en format ebook, pdf et epub

Nous avons trouvé un total de 39 livres trouvés pour votre recherche. Téléchargez les ebooks et profitez-en !

Cahiers Albert Cohen N°16

Nombre de pages: 158

Les Cahiers n°16 rendent hommage au travail très complet d'analyse de Norman Thau sur l'oeuvre d'Albert Cohen. Mis en perspective par des spécialistes dans différents domaines, ces cahiers se focalisent sur la problématique identitaire juive chère à Albert Cohen. Le temps de six études, Jérôme Cabot, Jack Abecassis, Isabelle Enderlein, Patrick Sadrowski, Anne-Laure Milceut et Renata Jarzebowska-Sadkowska rendent compte de cette identité utopique impossible, "catasrophique". Ce véritable dilemme qui questionne le juif d'occident, soulignant l'impossible dualité cohénienne, à travers ses personnages romanesques et son enfance, un véritable voyage au coeur de la judéité sans cesse réaffirmée de cet auteur exceptionnel.

De Shylock à Cinoc

Auteure: Philippe Zard

Nombre de pages: 618

"De Shylock (l'usurier du Marchand de Venise de W. Shakespeare) à Cinoc (le lexicographe de La Vie mode d'emploi de G. Perec), l'essai expose les métamorphoses majeures du signifiant juif en littérature. Il étudie comment Shakespeare, Lessing et Joyce ont affronté l'énigme théologico-politique de la persistance juive. Il éclaire la constitution, dans un recueil de nouvelles antinazies (The Ten Commandments dirigé par A. Robinson), d'un front judéo-chrétien. Il montre comment, de Kafka à Modiano, des écrivains ont imaginé des manières inédites de "judaïser". Avatars du "Juif charnel", réévaluation de l'héritage biblique à l'heure allemande, invention de judéités hors les murs : tels sont les visages de ces judaïsmes apocryphes."--Page 4 of cover.

Cahiers Albert Cohen N°17

Nombre de pages: 163

Si Belle du seigneur avait paru en 1939 et non en 1968, et que l'ensemble de la fresque romanesque eût été publié d'un seul tenant, l'histoire du roman français se fût écrite de manière sensiblement différente. Les inventions de Cohen seraient probablement apparues avec plus d'éclat dans le contexte littéraire de la fin des années trente que dans celui des années soixante, déjà bien occupées par une « autre modernité ». C'est cette histoire tourmentée de l'oeuvre qui lui donne une patine légèrement anachronique ou, si l'on préfère, inactuelle. Ces Cahiers n°17 explorent divers territoires de la modernité cohénienne : rapport à la langue, rapport au genre romanesque, dialogue inédit avec deux grands contemporains, Faulkner et Bergson.

Cahiers Albert Cohen N°23

Nombre de pages: 136

Sujet ottoman avant de devenir citoyen suisse, signant « en terre étrangère » son recueil de poèmes (Paroles juives), « arbre de Judée dans la forêt française », rebaptisant Céphalonie sa Corfou originelle, vouant à Israël un amour aussi ardent que platonique, chantre épique de l’Angleterre et de la Russie et romancier de l’exil, jouant à l’envi avec les stéréotypes nationaux et les « lieux communs » et inventeur d’utopies (caves, souterrains, ghettos), Albert Cohen se plaît à promener et à égarer son lecteur dans ses territoires de prédilection, réels ou imaginaires. Comment se pose politiquement et se déploie poétiquement la question de l’appartenance, de l’espace politique, affectif et littéraire chez Albert Cohen ? Que nous dit, sur lui-même ou sur sa situation historique, son rapport à ses « patries » réelles ou rêvées ? Les études de ce recueil apportent leur contribution à ce qui, dans le jargon critique, a pris depuis peu le nom de géocritique, c’est-à-dire l’examen des reconfigurations imaginaires de l’espace par un écrivain : la Russie (Philippe Zard) et l’Angleterre (Alain Schaffner) à l’heure de la guerre,...

Cahiers Albert Cohen N°18

Nombre de pages: 161

Tout lecteur d'Albert Cohen est d'abord plein de ces évocations saisissantes de l'antagonisme radical entre « la Loi » et « la nature » dont l'auteur semble avoir fait le socle de sa vision du monde : « [...]C'est notre héroïsme désespéré que de ne vouloir pas être ce que nous sommes et c'est-à-dire des bêtes soumises aux règles de la nature que de vouloir être ce que nous ne sommes pas et c'est-à-dire des hommes. » Quel est le soubassement de cette vision du monde ? Est-il à chercher dans le judaïsme dont Cohen se réclame ou dans une pente quasi gnostique, comme le soutient Jack Abecassis ? Comment se traduit-elle poétiquement ? Que vient-elle signifier politiquement et philosophiquement ? Que trahit-elle de l'imaginaire de l'écrivain, de son rapport à la nature, au corps, à la femme ? Comment l'aversion déclarée pour l'animalité peutelle s'accorder avec les mille et une preuves de l'intérêt, sinon de l'amour, de l'écrivain pour les « bêtes » ? Car ouvrir l'oeuvre de Cohen, c'est découvrir une incroyable faune, dans laquelle les animaux ne sont pas toujours des repoussoirs allégoriques : des chattes aux termites, des chevaux de retour aux...

La fiction de l'Occident : Thomas Mann, Franz Kafka, Albert Cohen

Auteure: Philippe Zard

Nombre de pages: 352

L'Occident ne se confond pas avec le territoire européen ; il désigne aussi une frontière indécise, l'horizon mouvant du soleil couchant, le pays du soir. C'est cette rencontre, dans le roman moderne, entre une représentation géopolitique et un archétype astral que commente cet essai. Une communauté de questionnements sur la condition occidentale nourrit les œuvres de Th. Mann, de F. Kafka et d'A. Cohen, trois auteurs européens qui, tout à la fois, sont et ne sont pas d'Occident. La Montagne magique relate le déchirement de l'âme allemande entre la civilisation européenne et les tentations orientales à la veille de la Grande guerre. Les romans de Cohen sont construits autour d'une confrontation entre un univers judéo-oriental et les séductions politiques et érotiques de l'Occident moderne. Le Disparu et Le Château de Kafka sont autant de fables de l'extrême Occident : celle de l'exil américain ou du combat contre l'administration du comte Ouestouest. Les trois oeuvres explorent l'Occident dans son ambivalence (mythe d'autochtonie ou dynamique de déracinement, mythe du déclin ou utopie du progrès, mythe du sens ou idéologie de la puissance), à travers les...

Cahiers Albert Cohen N°20

Nombre de pages: 164

Le lecteur d'Albert Cohen est assez vite frappé par la multiplicité des références à la folie dans l'oeuvre. Pathologies diverses, folie prophétique du personnage principal, folie amoureuse, folie du monde, lyrisme échevelé et goût oriental de la grandeur et du travestissement : la folie est partout. Cohen, lui-même lecteur et admirateur de Freud, se livre à une psychopathologie de la vie quotidienne de ses personnages et nous conduit de l'appréhension clinique des comportements (narcissisme, mégalomanie, délire de persécution, scarifications, pulsions suicidaires) à une vision plus symbolique de la folie, carnavalesque au sens de Bakhtine ou prophétique au sens de Neher. Les articles qui composent cet important dossier (C. Stolz, B. Bohet, D. Poizat, M. Decout, M. Davies, A. Jean, C. Quint, A. Schaffner), nous invitent à une promenade dans les différents aspects de ce motif récurrent dans l’oeuvre, mais jamais exploré en tant que tel. Ce numéro comporte également une étude sur « Cohen et les moralistes » (C. Brochard) et sur les rapports entre « Corps et société » dans son oeuvre (G. Dolléans).

Cahiers Albert Cohen N°19

Nombre de pages: 163

« Humorialiste » : c'est par ce mot-valise (où se retrouvent l'humoriste, le moraliste et le mémorialiste) que Judith Kauffmann, enseignante à l'Université de Bar-Ilan, caractérisa naguère l'œuvre d'Albert Cohen dont elle fut l'une des meilleures spécialistes. Les Cahiers Albert Cohen rendent ici hommage à l'auteur de Grotesque et marginalité. Variations sur l'effet-Mangeclous (Peter Lang, 2000), qui nous a quittés en 2007. Certains articles sont directement en dialogue avec ses travaux et portent sur quelques-uns de ses thèmes familiers : le comique, le grotesque, la judéité , d'autres portent sur des sujets différents et fraient des voies nouvelles. Mathieu Belisle propose une analyse originale des paradoxes du personnage de Mangeclous« le mal né ». Maxime Decout revient sur « la fabrique du personnage juif » chez Cohen et sur le rôle séminal du Silbermann de Lacretelle. Ces Cahiers comportent aussi des études sur le comique gastronomique (Claudine Ruimi), la bêtise (Tiphaine Rivière) ou l’absurde (Julie Lescroart). Baptiste Bohet fait état des découvertes sur l’écriture de Belle du Seigneur que l’outil informatique a rendues possibles....

Le Procès

Auteure: Franz Kafka

Nombre de pages: 309

Un matin, au réveil, alors qu’il n’est coupable d’aucun crime, Joseph K. est accusé et arrêté. Arrêté, mais laissé entièrement libre. Accusé, mais sans savoir ni de quoi ni par qui. Ainsi s’ouvre Le Procès, qui dépeint les affres d’un personnage aux prises avec un adversaire aussi implacable qu’insaisissable, la Loi. Terreur, mépris, révolte, indifférence : quoi qu’il éprouve ou fasse, le prévenu s’enferre, aggrave son cas, court à sa perte. Et, à mesure que s’effondrent toutes ses hypothèses, la réalité se dévoile pour ce qu’elle est... un univers de faux-semblants. Roman de la justification impossible, Le Procès nous invite à emboîter le pas à Joseph K., au narrateur et à Kafka lui-même, pour méditer sur le destin d’un individu, le sens de la vie et la question du salut. © 1983, Flammarion, Paris, pour la traduction française. VO : "Der Process" Édition corrigée et mise à jour en 2011 Couverture : Virginie Berthemet © Flammarion

La folie dans l'oeuvre d'Albert Cohen

Auteure: Alain Schaffner

Nombre de pages: 230

Le lecteur d'Albert Cohen est assez vite frappe par la multiplicite des references a la folie dans l'oeuvre. Pathologies diverses, folie prophetique du personnage principal, folie amoureuse, folie du monde, lyrisme echevele et gout oriental de la grandeur et du travestissement: la folie est partout. Cohen, lui-meme lecteur et admirateur de Freud, se livre a une psychopathologie de la vie quotidienne de ses personnages et nous conduit de l'apprehension clinique des comportements (narcissisme, megalomanie, delire de persecution, scarifications, pulsions suicidaires) a une vision plus symbolique de la folie, carnavalesque au sens de Bakhtine ou prophetique au sens de Neher. Les articles qui com

Cahiers Albert Cohen N°22

Auteure: Philippe Zard

Nombre de pages: 108

Albert Cohen publie en 1938 un roman intitulé Mangeclous, tiré, dit-il, de l'énorme manuscrit de Belle du Seigneur pour faire plaisir à sa fille et aux éditions Gallimard qui attendent depuis huit ans la suite de Solal. Dans ce roman, rabelaisien par bien des aspects, les Valeureux, cousins céphaloniens du personnage principal, vivent une vie faite de chimères et d'initiatives souvent catastrophiques. Dans ce livre hanté par l'approche du second conflit mondial, Albert Cohen développe un humour sans frein qui ne sera égalé dans aucun de ses autres livres. Jamais le roman Mangeclous n'avait fait l'objet d'une étude spécifique. Il fallait combler cette lacune.

Sillage de Kafka

Auteure: Philippe Zard

Nombre de pages: 527

Le sillage de Kafka, c'est la postérité paradoxale d'un écrivain dont la stérilité en tous domaines était devenue le tourment, et qui n'en a pas moins inexorablement transformé notre manière de lire, d'écrire, et d'appréhender le monde. L'oeuvre de Kafka a été méditée - jusqu'à l'obsession -, célébrée - jusqu'à l'idolâtrie -, imitée - jusqu'au maniérisme. Sa personne même est devenue un mythe littéraire. La modernité fait un usage immodéré de la notion de « kafkaïen » pour caractériser ici un système politique, là une crise identitaire, tantôt une impuissance à agir, tantôt une incapacité à comprendre. Sillage de Kafka invite à une traversée des arts et de la littérature, tels que cette oeuvre les a transformés et ébranlés. On y croisera Sartre, Anders, Deleuze, Coetzee, Kertész...

La scène littéraire postcoloniale

Auteure: Patrick Sultan

Nombre de pages: 274

Comment lire avec justesse les littératures neuves des pays anciennement colonisés, les apprécier dans leur dimension esthétique, sans méconnaître leur signification politique ? Comment tenir compte de l'héritage colonial dont elles portent la marque sans les enfermer dans cette condition historique ? Cet essai propose des éléments de réponse à ces questions en construisant « une scène littéraire postcoloniale », librement inspirée par les Postcolonial Studies. Quelques oeuvres y sont convoquées : Le Quatrième Siècle (Edouard Glissant), Maps (Nurridine Farah), Pagli (Ananda Devi), Hombo (Chantal Spitz). Leurs auteurs sont issus d'aires géographiques éloignées (Martinique, Somalie, Polynésie Française, Maurice) qui n'ont de commun que d'avoir subi la violence coloniale. Dans l'espace de confrontation transdisciplinaire ainsi dessiné s'élaborent la figure contemporaine de « l'écrivain postcolonial » et les singularités de l'« écriture du trauma » qui ordonne son travail.

Littérature, Histoire et politique au XXe siècle

Auteure: Vincent Ferré

Nombre de pages: 368

Depuis quarante ans, Jean-Pierre Morel est celui qui s'est le plus directement attaché à faire pleinement perdurer une recherche portant sur les relations entre la littérature et l'histoire, en leur associant la politique - longtemps bannie des études littéraires - dans une démarche comparatiste interrogeant l'esthétique et la modernité. Les 21 textes publiés ici, de collègues de longue date ou de jeunes chercheurs qu'il a constamment encouragés, entrent en dialogue avec une oeuvre de traducteur et de critique qui a fait connaître au public francophone des auteurs anglo-saxons, allemands et russes comme Brecht, Heiner Müller, Kafka ou John Dos Passos, aux côtés d'écrivains moins connus.

Le roman de la quête esthétique

Auteure: Yves Landerouin

Nombre de pages: 177

Les instants de beauté que nous font vivre un être, un paysage, un tableau, un livre, une voix, une symphonie, la rumeur d'un aéroplane... sont parmi les plus forts de nos existences. Mais que faire des impressions esthétiques ? Quel prolongement leur donner ? Faut-il même chercher à les prolonger ? Faut-il leur consacrer nos vies ? De quelle façon ? Plus généralement, quel est le bon rapport au beau ? Aucune époque de l'histoire de la littérature n'aura été plus habitée par cette question que celle des années 1870-1920. Et les romans de Wilde, Huysmans, Proust, D'Annunzio, Thomas Mann, etc. offrent, à travers discours et situations, des réponses d'une richesse inépuisable. Il s'agit ici de retrouver les termes du débat en faisant constamment dialoguer les oeuvres entre elles, comme si elles s'interrompaient les unes les autres pour se compléter, se corriger ou se contredire. Cet essai aura atteint son but s'il fait ressortir leur cohérence, s'il éclaire les positions défendues et leurs implications, s'il aide le lecteur à analyser voire à déterminer son propre rapport au beau. Qui sait ? Peut-être avons-nous encore quelque chose à apprendre, nous qui...

Julien Green et l'Europe

Auteure: Daniela Fabiani

Nombre de pages: 354

Analyser la présence de l'Europe dans la vie et dans l'imaginaire de Julien Green signifie essayer de comprendre, à travers ses écrits, la liaison qu'il a tissée, au fil des ans, avec un continent qu'il a parcouru en voyageur attentif et exigeant. Il le décrit dans certains de ses romans, l'aime et sait en interpréter les aspirations les plus profondes. Les trois sections qui composent ce volume proposent un parcours critique visant à souligner les jalons essentiels de cette relation voyageur-Europe, parfois apparemment contradictoire. Elle a jalonné toute la vie de l'auteur et nous montre la qualité de la renommée que le Vieux Continent, grâce aux différentes traductions, a réservée à un artiste au «coeur » profondément européen.

Dix études sur le roman et la loi

Auteure: Norman Thau

Nombre de pages: 193

Comment le roman conteste-t-il la Loi ? Que devient-il quand disparaît la transcendance ? La modernité occidentale semble liée au refus, voire à la disparition de la Loi entendue comme norme divine, acceptée comme telle, régissant les rapports humains et la vision que les individus ont de leur existence. Mais combien de romans peuvent se comprendre en dehors d'un rapport - souvent ambigu ou paradoxal - à la Loi ? Critique dissolvante ou tentation restauratrice, évanouissement ou dissémination de l'absolu, recherche d'une norme de substitution, confrontation cauchemardesque aux fantômes ou aux avatars monstrueux de la Loi ancienne : en quoi l'écriture romanesque constitue-t-elle une modalité privilégiée de cette enquête sur la Loi (humaine ou divine, religieuse, morale ou politique) ? Ce sont quelques-unes des questions abordées par les études de ce recueil, où se trouvent convoqués, parmi d'autres, Dostoïevski et Hugo, Bernanos et Kafka, Lamed Shapiro, Koestler et Camus, Joyce, Broch, Musil, Dos Passos, sans oublier le roman policier. Le comparatiste Norman David Thau (1959-2005) avait été à l'initiative de cette recherche collective. Il laisse derrière lui ...

Kafka en colère

Auteure: Pascale Casanova

Nombre de pages: 478

Et si Kafka pratiquait la critique sociale la plus radicale? S'il s'était attaché à la question du pouvoir, notamment sous sa forme la plus invisible : le pouvoir symbolique ? S'il avait cherché à nous aveugler par des narrations qui soient des sortes de pièges ? L'hypothèse ici développée est qu'il prit d'abord conscience du sort tragique des Juifs de langue allemande dans la Prague du début du XXe siècle ; puis, élargissant et comparant différentes situations d'humiliation socialement autorisées, il fut amené à réfléchir aussi sur la domination masculine et sur l'emprise des colons blancs dans les colonies européennes. Mais, pour cela, il semble qu'il travailla ses récits comme de véritables leurres. Telle est l'interprétation des fictions de Kafka qui est proposée ici : l'invention révolutionnaire d'un " narrateur-menteur " qui renverse tout le processus de la lecture identificatoire. Curieusement, ce n'est pas dans la littérature qu'on peut trouver des réponses à ces questions, mais bien plutôt dans l'ethnologie allemande, que, en tant que Pragois germanophone, il connaissait bien. La recherche minutieuse de Pascale Casanova nous fait découvrir un...

La tendresse du monde. L'art d'être vulnérable

Auteure: Fabrice Midal

Nombre de pages: 201

Peut-on trouver une forme de sérénité dans un monde qui souffre et où tant d’êtres humains sont sacrifiés ? Comment vivre pieds et poings liés à la dictature de la rentabilité, qui tient pour rien ce qui ne se comptabilise pas, ce qui ne se gère pas ? Nous avons certes le choix. Nous pouvons nous lancer à corps perdu dans la bataille, et faire alors de la sérénité un à-côté de la vie, un loisir. Jouir de l’instant présent et accumuler les profits, être zen pour être plus efficace... Ou alors nous pouvons ouvrir les portes et les fenêtres de la maison et de notre propre esprit. Être prêt à assumer que le monde est tendre, c’est-à-dire fragile et donc nécessairement poignant. Si nous acceptons la vulnérabilité de notre être et la tendresse du monde, c’est que nous avons quitté la prison du « moi, moi-même et encore moi » – la recherche du confort et de la sécurité à tout prix que Franz Kafka décrit comme l’enfermement dans un terrier. La vulnérabilité n’est pas aussi effrayante que nous le croyons ; elle est même le socle de toute éthique possible.

Cahiers Albert Cohen n°28

Auteure: Collectif

Nombre de pages: 218

En 1998, Les Cahiers Albert Cohen (n° 8) faisaient paraître un « numéro anniversaire » pour les trente ans de Belle du Seigneur. Pour saluer les cinquante ans du chef-d'oeuvre, ce numéro des Cahiers publie une série d'études sous l'intitulé « nouvelles approches ». Certaines complètent, prolongent et enrichissent des recherches entamées depuis longtemps sur des dimensions cardinales de l'oeuvre (la violence et le sacré, l'imaginaire sexuel, l'intertextualité, l'humour, l'ironie, le lexique de l'amour ou la poétique des incipit), d'autres explorent des thèmes inédits (l'ennui, la figure du pervers narcissique, la mimicry des études postcoloniales) ou risquent des hypothèses nouvelles (faut-il postuler un « narrateur » dans Belle du Seigneur ?). Contributions de Carole Auroy, Baptiste Bohet, Jérome Cabot, Valeria Dei, Marc Hersant, Antonia Maestrali, Anne-Marie Paillet, Alain Schaffner, Anaëlle Touboul, Joëlle Zagury...

Cahiers Albert Cohen N°25

Auteure: Mathieu Bélisle , Maxime Decout

Nombre de pages: 260

Au nom d’Albert Cohen est attachée l’image d’une œuvre inclassable, qui échappe à toutes nos normes, qui bouscule nos habitudes de lecteur. Radicalité comique, lyrique, polémique : on trouve là une façon souveraine et absolument inattendue de renouveler le genre romanesque. Si l’écrivain a affirmé avoir cessé de lire dans la trentaine, son œuvre est pourtant marquée par ce qui pourrait tenir lieu d’une lutte avec et contre la littérature. Car ses textes regorgent d’allusions, de citations, de parodies, de pastiches, de réécritures parfois dissimulées, parfois affichées, où l’écriture se questionne elle-même dans le miroir de celle des autres. Les études réunies ici auscultent les nombreuses facettes de ce rapport avec la littérature, questionnent le rôle des modèles et contre-modèles, des influences et des inspirations, qui déterminent la manière inédite dont Cohen construit tant son esthétique qu’une éthique de la littérature.

Paroles de prophète

Auteure: Laurence Audéoud

Nombre de pages: 278

Cette recherche se propose de déterminer dans quelle mesure les manifestations langagières dans le recueil Paroles Juives (1921) et le texte testamentaire des Carnets 1978 d'Albert Cohen sont redevables à un modèle d'inspiration biblique. Au terme d'une vaste enquête chronologique portant sur les figures de répétition bibliques répertoriées par les exégètes depuis la moitié du 18e siècle, et à l'aide des outils méthodologiques fournis à la fois par la rhétorique et par la stylistique, sciences au confluent desquelles se situe cette étude, l'auteur s'est fixé pour but, d'une part, de mettre en lumière et d'analyser un large échantillonnage de structures pertinentes illustrant des procédés littéraires de répétition, d'autre part, de s'interroger sur la nature de cette empreinte orientale et orale qui témoigne d'un enracinement tout autant stylistique que symbolique d'Albert Cohen à une judéité dont les contradictions sont au coeur du travail d'écriture.

Cahiers Albert Cohen N°25

Auteure: Mathieu Bélisle , Maxime Decout

Nombre de pages: 260

Au nom d’Albert Cohen est attachée l’image d’une œuvre inclassable, qui échappe à toutes nos normes, qui bouscule nos habitudes de lecteur. Radicalité comique, lyrique, polémique : on trouve là une façon souveraine et absolument inattendue de renouveler le genre romanesque. Si l’écrivain a affirmé avoir cessé de lire dans la trentaine, son œuvre est pourtant marquée par ce qui pourrait tenir lieu d’une lutte avec et contre la littérature. Car ses textes regorgent d’allusions, de citations, de parodies, de pastiches, de réécritures parfois dissimulées, parfois affichées, où l’écriture se questionne elle-même dans le miroir de celle des autres. Les études réunies ici auscultent les nombreuses facettes de ce rapport avec la littérature, questionnent le rôle des modèles et contre-modèles, des influences et des inspirations, qui déterminent la manière inédite dont Cohen construit tant son esthétique qu’une éthique de la littérature.

La lecture comme pratique cognitive et devoir d'éveil

Auteure: Isabelle Gabolde

Nombre de pages: 493

Ce travail se veut une contribution au questionnement critique de la modernité du roman. L'analyse minutieuse de l'exploration que Hermann Broch fait de l'art du roman avec sa trilogie, Die Schlafwandler, engage le lecteur à interroger plus largement la vocation de la forme romanesque lors de sa métamorphose au premier tiers du vingtième siècle. Le pouvoir d'élucidation dévolu par Broch à ce genre déborde le cadre esthétique. L'auteur y désarticule une conception traditionnelle du temps et offre une interprétation de la situation de l'homme comme sujet de l'histoire (non comme seul sujet agissant, mais comme sujet parlant et producteur de signes). Cette étude questionne, enfin, les liens entre la modernité des ambitions de Broch et les mouvements littéraires qui lui furent contemporains en France, avant de mettre son oeuvre en regard des réflexions et de la pratique artistique de deux de ses lecteurs : Milan Kundera et Henry Bauchau.

Cahiers Albert Cohen N°13

Auteure: Philippe Zard

Nombre de pages: 248

« Visages d'Albert Cohen » : le titre de ce treizième numéro est un clin d'oeil amical, autant qu'un hommage reconnaissant, au livre de Denise Rachel Goitein-Galpérin (1922-2011) : Visage de mon peuple (Nizet, 1982) qui fut, pendant près de vingt ans, la seule grande synthèse littéraire sur l'auteur de Belle du Seigneur. Sur des thèmes variés (le sionisme, les Lumières, le corps, les figures de la maternité, le picaresque, le « nouveau roman »...), une dizaine de chercheurs explorent ici l'oeuvre d'Albert Cohen en prolongeant et renouvelant ces travaux pionniers. Ce volume, initialement paru en 2003, a été revu et augmenté d'un témoignage de Charles Galpérin et d'un article de Denise R. Goitein-Galpérin elle-même sur les rapports entre Albert Cohen et André Spire.

Cahiers Albert Cohen N°21

Nombre de pages: 164

Tous les lecteurs de Cohen ont en mémoire la figure de Jérémie et son antique valise bardée d'étiquettes - qui en fait une figure par excellence de l'étranger. Solal se définit lui-même comme « seul, toujours, un étranger et sur une corde raide ». En 1946, Albert Cohen eut l'occasion de rédiger, dans le cadre de ses fonctions de conseiller juridique au Comité intergouvernemental pour les réfugiés, le texte d'un accord relatif à la délivrance aux apatrides d'un titre de voyage « plus luxueux que le passeport suisse » , il s'en disait fier comme de « son plus beau livre ». Du statut politique d'étranger à la question de l'altérité, de la condition d'apatride à l'appréhension de sa propre étrangeté intérieure, quelles limites et quelle continuité se dessinent ? Les études de Pierre Bras et de Joëlle Zagury-Benhattar sur la figure de Jérémie et son arrière-plan historique, de Maxime Decout sur l'Égypte comme paradigme de l'étrangeté, de Than-Van Ton-That sur les « figures de l'étranger » chez Cohen et Proust, les hypothèses de Maurice Lugassy sur la tentation chrétienne de Cohen, d'Anaëlle Touboul sur les fonctions du travestissement, ou...

Derniers ebooks et auteurs recherchés