Philippe Sollers
Auteure: Philippe Forest
Nombre de pages: 352Exception telle est la règle en art et en littérature. Philippe Sollers
Exception telle est la règle en art et en littérature. Philippe Sollers
Portrait de Tel Quel en groupe de jazz ? De Philippe Sollers en leader de quatuor ou en clarinette solo ? Le rythme, le swing et la vitesse sont au cœur de l'œuvre de celui qui compose Paradis ou Improvisations comme une partition musicale. De Purcell à Miles Davis et Paul McCartney, l'écrivain explore l'allégresse de l'écriture (musicale, romanesque, philosophique) comme mouvement, comme puissance d'arrachement. Nietzsche à Venise, Mozart à Prague, Casanova à Paris, autant de figures qui inspirent Sollers dans sa recherche du " sublime ", dans son rapport à l'infini. L'existence, comme l'art, peut-elle devenir un champ d'expérimentation et de renouvellement ? Réponse de Sollers en trois entretiens inédits, portant sur Barthes, l'aîné, l'interlocuteur, l'ami, et leur voyage en Chine en 1974 ; sur Picasso, le héros, le révolutionnaire, celui qui, si souvent, est au cœur ou dans les marges des textes de Philippe Sollers ; sur Haydn enfin, l'antidote, celui " qui fait signe au moment du plus grand silence ". Trois conversations, trois occasions de partager les plaisirs, les admirations, les digressions de Philippe Sollers.
Portrait de Tel Quel en groupe de jazz ? De Philippe Sollers en leader de quatuor ou en clarinette solo ? Le rythme, le swing et la vitesse sont au coeur de l'oeuvre de celui qui compose Paradis ou Improvisations comme une partition musicale. De Purcell à Miles Davis et Paul McCartney, l'écrivain explore l'allégresse de l'écriture (musicale, romanesque, philosophique) comme mouvement, comme puissance d'arrachement. Nietzsche à Venise, Mozart à Prague, Casanova à Paris, autant de figures qui inspirent Sollers dans sa recherche du "sublime", dans son rapport à l'infini. L'existence, comme l'art, peut-elle devenir un champ d'expérimentation et de renouvellement ? Réponse de Sollers en trois entretiens inédits, portant sur Barthes, l'aîné, l'interlocuteur, l'ami, et leur voyage en Chine en 1974; sur Picasso, le héros, le révolutionnaire, celui qui, si souvent, est au coeur ou dans les marges des textes de Philippe Sollers ; sur Haydn enfin, l'antidote, celui "qui fait signe au moment du plus grand silence". Trois conversations, trois occasions de partager les plaisirs, les admirations, les digressions de Philippe Sollers.
Quand ils se rencontrent le 28 octobre 1958, elle a quarante-cinq ans, lui, vingt-deux. Il est l'auteur d'un récit et d'un roman célébrés par Mauriac et Aragon, elle a publié en 1942 son premier roman salué par Cocteau et Max Jacob. Lattirance est immédiate et réciproque. Tout va très vite. Cette différence d'âge, impensable, semble-t-il à l'époque, scelle entre les amants un pacte de clandestinité. Ils ne se montreront jamais ensemble ; personne ne se doutera de la nature et de la force de leur relation. Dans ce deuxième volume, l'envers du premier qui présente les lettres de Philippe Sollers, nous donnons près du quart des 892 lettres écrites par Dominique Rolin à Philippe Sollers entre 1958 et 1980. Cest le caractère romanesque de cette passion hors du commun qui a guidé notre choix. Nous avons tout simplement voulu raconter une grande histoire d'amour épistolaire.
Philippe Sollers est avant tout, dans ses essais comme dans ses romans, un aventurier du langage et de l'écriture, en prise sur le langage oral et ses musiques. Mais il est aussi, par le langage et l'écriture, un aventurier de la pensée qui explore, dans et par l'écriture et le roman, l'infini des sensations et des corps, l'éparpillement du sujet dans son rapport à la langue, au sexe, aux images, au temps. Il raconte l'odyssée du sujet masculin dans ses rapports au sexe, à la langue, à l'art, à la vérité, toutes choses qui constituent, au sein de la lutte des sexes qu'il dit indépassable, le destin du sujet moderne ou post-moderne. Centré autour de la question du roman et des questions esthétiques qui lui sont liées, cet ouvrage analyse et interprète l'ensemble de l'œuvre romanesque de Philippe Sollers, depuis les analyses de Barthes sur « l'écriture » chez Sollers, dans ses rapports à la pensée, à la philosophie et à l'art de la modernité. Le roman chez Sollers, dans ses diverses formes et périodes, définit un autre rapport entre pensée et littérature, poésie et énergie, narration et rire. Contre la faillite du roman sociologique ou de...
Un essai elliptique sur un écrivain qui suscite la controverse.
Cinquante ans, c’est la durée de cette correspondance amoureuse qui a commencé en 1958 et se poursuit sous le signe de ' l’axiome ', lien indéfectible entre amour et écriture, le lit et la page, surfaces lisses et blanches où déposer la passion et les mots. On assiste à deux œuvres en train de se faire, reliées par un canal souterrain. Ce n’est qu’en 2000, au cours de l’émission Bouillon de culture où Bernard Pivot a invité Dominique Rolin et Philippe Sollers, que leur amour, clandestin jusqu’alors, est révélé au grand jour. La vie suit son cours. On n’entend plus que le crissement de la plume sur le papier. Tout le reste, famille et mondanités, est devenu sans objet. Mais Dominique Rolin a beau se remettre à l’ouvrage chaque jour, insensiblement, elle y renonce. Il n’y a plus que les lettres, dont l’écriture quotidienne se fait vacillante, jusqu’au 25 avril 2008 où elle écrit ces derniers mots : ' Moi aussi je ne pense qu’à toi. Et je continue à respirer comme la plus belle femme du monde. '
Dans cet ouvrage, la grande journaliste, ancienne directrice du Monde des livres, tient la plume pour faire entrer le lecteur dans une longue conversation avec l'écrivain le plus prolixe en matière de femmes et d'amour : Philippe Sollers. Ensemble, ils évoquent leur longue amitié et peu à peu, Josyane Savigneau amène Sollers à se dévoiler, à évoquer ses relations amoureuses, la jalousie, la création littéraire, mais aussi la viellesse, la religion, la mort, le fait d'être catholique. Il se dégade du texte un charme très captivant, Philippe Sollers fait bien sûr preuve de l'esprit qu'on lui connaît, mais il livre aussi des réflexions très profondes, inédites, étonnantes et révèle, à 83 ans, une pensée pleine de jeunesse et d'énergie.
Accoudé à son balcon, un jeune homme observe le monde intensément : le ciel bleu sombre, la silhouette d'une femme en robe rouge, le parc et ses premiers visiteurs du matin. Sur sa table repose le petit cahier orange, celui dans lequel il consigne toutes ses rêveries, le souvenir d'un ami tué dans une guerre, et l'ombre fuyante d'un amour perdu. Où cela mènera-t-il ? Philippe Sollers Né à Bordeaux en 1936, Philippe Sollers est écrivain, éditeur et le fondateur des revues Tel Quel et L'Infini. Le Parc a obtenu le prix Médicis 1961.
Dans L'année du tigre, Philippe Sollers note qu'il lui est impossible de faire lire les passages de ses livres où il parle de son enfance à Bordeaux pendant l'Occupation. Et que dire des événements les plus intimes de cette enfance ? Ce côté de son histoire reste à ce jour occulté, voire dénié. Cet essai - accompagné d'une iconographie inédite fournie par Philippe Sollers - brise le silence, entamant un voyage du côté de ce corps et de cette vie totalement méconnus. Récit des premières années d'un " "traître à sa classe" à qui il arrive tant de choses personnelles. " ; cette biographie montre comment l'écriture " remonte d'une enfance " ; de Bordeaux à Paris, jusqu'au premier texte publié sous pseudonyme, puisque son auteur n'était pas encore majeur. 1936-1957 : le film peut commencer. Son titre Philippe Sollers ou la volonté de bonheur, roman. En exergue, une phrase de Montaigne : " Il faut étendre la joie, mais retrancher la tristesse. "
Édition complétée en 1996 par un index des noms cités
Un essai elliptique sur un écrivain qui suscite la controverse.
Le projet d'une carte du roman français contemporain comportait de grands risques, mais il offrait aussi la possibilité de questionnements stimulants. Les quelque cinquante contributions ici réunies, émanant de spécialistes de tous statuts et de tous horizons, ont privilégié l'instantanéité du cliché et, par là même, visé à légitimer l'idée cartographique. La métaphore spatiale n'imposait pas de baliser tous les chemins, ni de hiérarchiser les œuvres. Le but n'était ni un palmarès (en fonction de quels critères ? !) ni un panorama complet des tendances présentes. N'existe-t-il pas déjà des prix, des synthèses et des dictionnaires ? Le volume ainsi conçu offre un état des lieux du roman depuis 1980, lacunaire on le reconnaît, complexe et diversifié on l'espère. Il s'articule autour de problématiques consubstantielles à l'acte d'écrire aujourd'hui, comme la question des genres, la redéfinition de la fiction, les filiations, les représentations du sujet, les nouvelles socialités. Une double préoccupation animait à l'origine la tentative : ouvrir des voies et découper des territoires ; voir comment les analyses peuvent rendre compte des...
Aux yeux de Barthes, Sollers incarnait la figure de l'écrivain contemporain, en quête du nouveau. Trente-six ans après le Sollers écrivain, Philippe Sollers consacre un livre à celui qui fut son ami, dans le partage d'une foi entière en la littérature comme force d'invention, de découverte, de ressource, d'encyclopédie. Ils se voyaient régulièrement, échangeaient beaucoup, et ont partagé des combats importants, contre les académismes, contre les régressions politiques ou idéologiques. Barthes a éclairé le travail de Sollers par des articles qui demeurent d'une parfaite actualité. Sollers a été, dès les Essais critiques en 1964, l'éditeur de Barthes au Seuil, dans sa collection Tel Quel, et a été bouleversé par sa mort accidentelle en 1980. Bref, ils étaient très proches, dans leurs différences, et Sollers dit ici ce que cela représentait, à l'époque, et ce que cela continue de représenter, et d'engager comme enjeux. Le livre est complété par une trentaine de lettres amicales et émouvantes adressées par Barthes à Sollers.
Simon Rouvray, quarante ans, est professeur de chinois au Centre d'études religieuses. Par hasard, dans un magasin d'antiquités, il rencontre une richissime héritière aristocrate de vingt-huit ans, Reine. Il en tombe amoureux, elle se dérobe. Elle va bientôt lui demander d'écrire, à ses frais, sans rien cacher, le récit de sa vie et de leurs relations ambiguës. Elle paiera, il racontera.
Il s’agit d’une édition critique et commentée de Paradis de Philippe Sollers. Elle comporte deux parties. La première est une étude du texte. L’œuvre est d’abord située dans le genre romanesque, notamment à travers l’analyse de son énonciation. Suit l’examen de son mode de publication spécifique et du statut du lecteur. Le corps de l’étude cherche à comprendre la vision propre à l’auteur sur la détermination de l’individu et son impact sur ses productions tant sociales que langagières avant d’explorer son cheminement métaphysique, frayé à travers la théologie, le langage et l’écriture. La dernière partie étudie certains des ressorts de cette écriture. La conclusion cherche à expliquer l’évolution de l’auteur, du roman d’avant-garde vers le roman dit figuratif. La seconde partie est l’édition annotée. Elle comporte 2516 notes dont le but est de rendre accessible les références culturelles et littéraires du texte, de clarifier le sens littéral et de proposer des interprétations.
" Vous êtes le peintre et le musicien de ces femmes, elles deviennent des personnages centraux de vos romans, elles peuvent prendre d'autres formes, d'autres figures, elles sont parfois rejointes par celles dont on ne peut pas dire le nom. Ce moment où l'une ou l'autre sort des vagues est unique, ce foulard est unique, ce fou rire aussi. La poudre du temps leur appartient. "
"Ce n'est pas tous les jours qu'on peut avoir entre les mains les confessions non trafiquées ou non réécrites d'un agent secret. Au contraire des fictions fantaisistes ou fantastiques qui sont données d'habitude en pâture à la crédulité du public, voici un livre de base, clair, simple, et qu'on espère aussi inquiétant qu'émouvant, aussi instructif que drôle. Le récit porte sur plusieurs points cruciaux de l'envers de l'histoire contemporaine : l'attentat, resté si mystérieux, contre le Pape, en 1981, à Rome ; les raisons profondes de la décomposition et de la recomposition de l'ancien équilibre du Mensonge et de la Terreur ; la redistribution, partout accélérée, des pouvoirs occultes ; la montée générale de la corruption, du crime organisé et du tout-marchandise (à commencer par le marché de la reproduction mécanique des corps humains). Un homme parle : on le voit dans sa vie intime sans cesse menacée ; affronté à ses supérieurs et souvent soupçonné par eux ; tentant de survivre dans la guerre implacable du Renseignement ; dévoilant enfin, avec une conviction étrange, les ressorts du monde violemment antinaturel dans lequel nous sommes...
Mémoires.
CENTRE ROLAND-BARTHES INSTITUT DE LA PENSÉE CONTEMPORAINE JULIA KRISTEVA CHRISTIAN DE PORTZAMPARC UMBERTO ECO PHILIPPE SOLLERS ISABELLE HUPPERT MARCEL DETIENNE Sous le titre Le Plaisir des formes est réunie la première série des conférences tenues au Centre Roland-Barthes. Elles illustrent chacune le plaisir des formes qui animait la personne et l'oeuvre de Barthes : Julia Kristeva s'intéresse au génie de Colette, Christian de Portzamparc s'interroge sur le langage de l'architecture aujourd'hui, Umberto Eco sur le problème de la traduction et Philippe Sollers sur celui du goût. Isabelle Huppert renoue de manière intime avec le paradoxe du comédien et Marcel Detienne enfin, se demande comment être autochtone. Ainsi, de hautes personnalités du monde intellectuel et artistique débattent des enjeux contemporains de la vie des formes et des exigences de la pensée. Il s'agit, à chaque fois, de nouer un dialogue avec le public le plus vaste et de réformer l'entendement en interrogeant certaines catégories : le génie, la traduction, la langue, le goût, le jeu... Mais on a eu garde d'omettre la part du plaisir devenu, nous l'espérons, plaisir du texte. Le Centre...