Antienne
Auteure: Olivier Marmin
Nombre de pages: 92Évocations — lancinantes — et autopsie d’une passion. Éphémère. Mais qui n’eut jamais d’équivalent, ni en d’autres lieux ni en d’autres temps. Comme toujours.
Évocations — lancinantes — et autopsie d’une passion. Éphémère. Mais qui n’eut jamais d’équivalent, ni en d’autres lieux ni en d’autres temps. Comme toujours.
Une part trop méconnue de l'histoire culturelle de l'Europe s'est construite autour de la danse et avec la danse. Née en Italie sous la forme du ballet, la danse a reçu ses fondations les plus solides, et apparemment indestructibles, en France, sur un terroir rustique et dans l'espace raffiné de la cour. De là, elle a été distribuée par toute l'Europe, accompagnée d'une infinité de traités , depuis le XVIII è siècle surtout (...).
TRADUIRE LES PHILOSOPHES : le Centre d'Histoire des Systèmes de Pensée Moderne qu'OIivier Bloch dirigea jusqu'en 1994 a choisi ce thème pour les Journées d'étude dont on présente ici les Actes. Ces journées ont été préparées par un Comité scientifique auquel ont collaboré Étienne Balibar, Olivier Bloch, Bernard Bourgeois, Didier Deleule, Jean Deprun, Jean-René Ladmiral, Jacques Moutaux (responsable de l'organisation) et Ann Thomson. Quarante-deux communications ont été présentées et discutées. Elles touchent une grande diversité de domaines linguistiques, de principes, d'œuvres, de styles, de situations historiques, et donc aussi d'intérêts, de problèmes et de positions philosophiques. Ces communications ont été regroupées sous quatre titres correspondant à des orientations de recherche dont les exposés et les débats ont montré l'importance : I. Le traducteur et l’acte de traduire II. Spécificité des langues et terminologie philosophique III. Traduire dans l’histoire : histoire des traductions et traduction de l’histoire IV. Philosophies du langage et traduction : philosophies de la traduction
Écrire la danse relève tout d’abord de la mimétique, de l’ekphrasis, de la description : il s’agit de saisir et de reproduire la nature spécifique d’un corps en mouvement, dans ses aspects extérieurs comme dans l’intimité d’un vécu original. La complexité est rehaussée par le fait de la multiple variété des formes de danse : danse populaire, danse de cour, ballet, bal, danse de couple. La description précise du mouvement des danseurs se heurte à des questions à la foi d’emplacement, d’espace, de temps, de rythme, d’enchaînement que la notation écrite peine à saisir. Les systèmes de notations qui permettraient de fixer sur le papier ces mouvements ont été nombreux, mais fort peu satisfont réellement ; ils ne sont la plupart du temps pertinents que pour une partie seulement de la danse qu’ils décomposent et sont peu aptes à rendre l’ensemble du phénomène. La trace écrite n’est que la stèle ou l’épitaphe d’un corps vivant ; elle ne produit que du mécanique, incapable de restituer pleinement la vie circonstancielle du corps dansant. Vouloir fixer sur le papier, à travers l’écriture, quelque chose qui se passe dans...
De la première pièce conservée du théâtre occidental (Les Perses d’Eschyle) au théâtre contemporain (Genet, Kantor, Müller, Koltès ou Bond), les morts n’ont cessé de hanter la scène occidentale. Le phénomène est assez frappant, pourtant les spectres – les « ombres », comme les dramaturges les appellent, du XVIe au XVIIIe s. – ont assez peu attiré l’attention, sauf celui de Hamlet. On sait qu’ils interviennent chez les tragiques grecs, chez Sénèque, Shakespeare, Strindberg et Ibsen ; on connaissait beaucoup moins le rôle qui leur est dévolu dans la tragédie humaniste, le théâtre élisabéthain, le ballet de cour, la tragédie du XVIIIe s., le drame et l’opéra du XIXe s. Et même dans le théâtre le plus proche de nous, leur présence obstinée n’a pas beaucoup soulevé l’intérêt des spécialistes. Ce volume entend réparer cet oubli en se penchant sur les raisons – théoriques, pratiques, voire politiques – qui ont favorisé le retour des morts, à travers vingt-cinq siècles de théâtre occidental. Ce ne sont pas seulement les textes dramatiques qui sont interrogés, et la théorie théâtrale, mais aussi les conditions de...
Le seul ouvrage qui traite des rapports entre danse et érotisme, devenu une référence. Les rapports entre danse et érotisme semblent manifestes. La danse à la réputation d'être un art sensuel, mais où sont les œuvres érotiques ? Il y a des corps, il y a des sexes, mais finalement peu de créations qui relèvent de l'érotisme. À partir de ce paradoxe, l'auteur propose de revisiter l'histoire de la danse. De Salomé à Anna Teresa de Keersmaeker, du tango au butô, du mythe de la ballerine à celui du " danseur pédé ", il s'agit de défendre un érotisme chorégraphique dont certaines œuvres contemporaines annoncent peut-être la venue. Ce livre, initialement paru en 2006, fait référence dans le domaine de la danse : écrit par un spécialiste du domaine, il s'agit du seul ouvrage théorique à aborder cette question. Quinze ans plus tard, à l'aune de l'évolution de la discipline, de MeToo, des créations les plus récentes, il était nécessaire d'en proposer une version revue et actualisée. Édition intégralement revue, corrigée et augmentée.
La liste exhaustive des ouvrages disponibles publiés en langue française dans le monde. La liste des éditeurs et la liste des collections de langue française.
Cet ouvrage ne traite pas d'expositions de peinture mais de l'influence de la peinture dans la conception même de mises en scène d'oeuvres. Il tente de cerner comment elle imprègne l'acte de présentation et se répercute sur le lieu-support de "monstration", entre représentation et recouvrement. Les écrits de Daniel Buren servent de cadre à cette recherche tandis que la dé-"monstration" s'appuie sur les pratiques de Cécile Bart, Gérard Gasiorowski, Yves Klein, Bertrand Lavier, Jean Le Gac, Georges Rousse, Claude Rutault, Jessica Stockholder, Michel Verjux, Frédéric Vaësen...
L'expression artistique ne vise pas la communication. Son objectif véritable est de reconstituer un espace intérieur; Par le détour qu'elle opère, l'oeuvre tente de retrouver des sensations primordiales. Elle est cette transformation par laquelle l'être parvient à une seconde naissance, elle est la métaphore où, dans la conscience d'une absence, celui-ci devient capable de jouer, et conquiert ainsi sa liberté.
Sous son double versant, comme littérature d'art et comme art d'écrire, l'oeuvre des frères Goncourt constitue indéniablement un moment important dans l'histoire des formes littéraires et des sensibilités esthétiques. Les phénomènes qui caractérisent la manière dont les Goncourt écrivent sur l'art doivent être considérés non seulement sous leurs principaux aspects formels et stylistiques, mais également à travers les options théoriques, les constantes thématiques et les dispositifs idéologiques qui leur sont associés.
Il a élaboré en quarante ans une œuvre considérable dont une centaine de films, certains difficiles à voir, d'autres invisibles. Une œuvre irritante et fascinante qui comporte des réussites magistrales qui justifient de placer son auteur au rang des quelques cinéastes qui comptent dans l'histoire de l'art du cinéma. Voici un parcours zigzaguant à travers cette œuvre allant des films des années 60 aux plus récentes créations.
L'ambition de ce livre est d'éclairer - autant que faire se peut - les axes majeurs de l'esthétique de Walter Benjamin. Prétexte en a été donné par un certain nombres d'attaques, souvent plus politiques qu'esthétiques, contre un auteur qu'on ferait bien passer pour " totalitaire ", " brun " ou " rouge " c'est selon, " idéaliste " et " matérialiste " en même temps. Et comme il aurait été évidemment hostile à toute privation néo-libérale du jugement de goût, comme à toute définition de l'art pour l'art, la philosophie analytique peut servir d'appoint. Bref, Benjamin constituerait bien la cible commode en vue de la refondation de la droite plurielle ou pour le positivisme médiologique. L'analyse des textes permet de caractériser la continuité d'une esthétique non phénoménologique, mais pourtant attachée à restituer la puissance des phénomènes originaires (la couleur, la drogue, la rumeur, la fantasmagorie, la langue de vérité, l'ornement) esthétique non marxiste car donnant toute son importance au spectacle des images, néanmoins attachée aux appareils, finalement plutôt païenne que messianique. Une esthétique qu'on ne peut enfermer dans les cadres ...
Dans le recueil d’articles qui constituent ce livre, le critique d’art new-yorkais Raphaël Rubinstein associe dans un même regard, dans une même actualité, l’art français et l’art américain (anglo et hispano-américain). De Rancillac à Julio Gala,, de Jonathan à Noël Dolla, de Shirley Jaffe à Miguel Angel Rios, il tisse les éléments d’une interrogation phénoménologique à la fois passionnée et raffinée sur l’essence de la peinture et, plus généralement, sur le sens de notre besoin d’arts visuels...
L'hommage est ici abordé dans la perspective de problématiques contemporaines dans les domaines de la littérature, des arts plastiques et de la philosophie. Dans un premier développement, l'hommage est traité comme un phénomène profondément inscrit dans l'histoire de la culture, depuis la période médiévale jusqu'à la modernité. Puis les auteurs posent un postulat sur le rôle et la fonction des musées : l'art moderne a trouvé dans le musée son site naturel. Comme le montre l'exposition du Musée de Picardie à Amiens, la relation d'hommage conjugue paradoxalement la tradition et la discontinuité.
Terre des chamans, pays "extérieur" bien que sans mer, la Mongolie a souvent fait office de terre littéraire, comme si elle était une façon de bout du monde sans issue autre que fictionnelle, élégiaque ou lyrique. Impasse d'où seule l'évocation poétique parvient à faire sortir ou permet de revenir. C'est à un voyage dans les souvenirs, les mots et les sources historiques, littéraires ou artistiques, que nous convie Olivier Marmin. (Laurent Sebillotte, extrait de la préface)
Personnage à la fois historique et mythique, Cléopâtre a fait rêver l'Occident. Les différentes interprétations d'une légende qui s'est greffée, depuis l'Antiquité, sur la vérité historique de la dernière reine d'Egypte ont suscité d'innombrables représentations dans l'art des temps modernes. Les multiples visages prêtés à cette grande figure procèdent, à chacune des époques où ils se manifestent, de postulations philosophiques et d'associations symboliques qui révèlent un état de l'histoire des idées. Les modèles iconographiques qui s'imposent témoignent, eux, de la vigueur d'un imaginaire sans cesse renouvelé et dont il faut chercher la source dans la littérature, la poésie, la musique, le théâtre et même le cinéma. C'est le parcours, aussi fécond que complexe, de la présence de Cléopâtre dans la culture occidentale que retrace Cléopâtre dans le miroir de l'art occidental, au travers d'essais et de notices scientifiques et iconographiques portant sur une sélection d'œuvres majeures du XVe au XXe siècle.
Includes "Index du Bulletin...et de son Supplément críque."
La transmission est en crise. Pour les Européens de notre temps, la tentation est grande de se laisser bercer par les écrans, les slogans publicitaires et le conformisme ambiant. De suspendre tout jugement critique. De cesser de penser.Par une sélection de 200 oeuvres marquantes dans l'histoire des idées, cet ouvrage pose des jalons essentiels pour quiconque veut penser le monde. Les textes présentés sont presque exclusivement des essais, auxquels ont été adjoints certains écrits fondateurs des mythologies européennes et de rares oeuvres de fiction ayant laissé une image indélébile dans l'imaginaire européen. Les oeuvres retenues sont d'une grande diversité, couvrant de nombreuses familles de pensée et la quasi-totalité des sciences humaines et naturelles. À qui veut aiguiser sa pensée, ce livre donne une vision du monde, tout en permettant d'explorer des voies transversales, nouvelles.Fruit du travail d'une quarantaine d'auteurs, cette bibliothèque idéale est la meilleure porte d'entrée pour accéder au patrimoine intellectuel de notre continent. Tous les grands thèmes traversant les sols d'Europe depuis plusieurs millénaires y sont traités avec clarté...
Présentation et catalogue de la collection léguée par Mme Gilberte Cournand, libraire, galeriste, journaliste et critique de danse : ouvrages sur l'art chorégraphique, périodiques anciens français et étrangers, manuscrits, lettres et dossiers d'archives constitués autour de personnalités ou de spectacles, programmes de spectacles, affiches, documents iconographiques et documents sonores.
Les tendances principales de la danse américaine sont abordées par l'auteur à travers les conceptions des chorégraphes, de manière chronologique et thématique. L'auteur renforce son propos en insérant le courant d'une danse dans son contexte social, politique et culturel. L'ouvrage de Claudie Servian présente le grand mérite de montrer comment la danse américaine a pu se dégager du puritanisme du pays pour libérer le corps et les esprits. L'auteur montre efficacement l'évolution de cet art en prise avec le monde. Les rituels des immigrants, le dépassement des règles classiques, l'engagement social, la théâtralité, sont quelques étapes parmi tant d'autres qui font de la danse américaine, "un art du mouvement, du changement".
Enfant de Kiev, figure mondaine, ami de J. Cocteau, P. Valery et A. Honegger, S. Lifar (1905-1986) a insuflé un nouvel esprit à l'Opéra de Paris où il fut maître de ballet. Ses activités maintenues sous l'Occupation lui valurent une éclipse. Chorégraphe, théoricien, auteur, conférencier, il a promu son art dans le monde entier.
Chorégraphes soucieux de diffuser vos œuvres à l'étranger, danseurs en quête d'auditions ou de stages, étudiants en politiques culturelles, ce guide vous concerne. Les programmateurs de danse, les chercheurs, les candidats aux grandes écoles trouveront également ici les informations nécessaires pour percevoir la vie chorégraphique de nombreux pays européens, effectuer leurs recherches et orienter leur vie professionnelle. Des centaines d'adresses de compagnies, de festivals, d'écoles, de centres de ressources, de ministères faciliteront vos démarches, ainsi que la liste des éditeurs spécialisés et celle des revues européennes consacrées à la danse. Ce guide pratique vous accompagne dans tous vos projets hors de l'Hexagone. L'Europe vous attend. A vous de jouer maintenant !