Juda ben Nissim ibn Malka, philosophe juif marocain
Auteure: Georges Vajda
Nombre de pages: 228Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage, composé de quatre-vingt textes courts consacrés à des dates-clés, propose un voyage à travers le monde et plus de trois millénaires d’une histoire extraordinairement riche, complexe et mouvementée. Un voyage qui permet de découvrir des individus et des familles unis (ou non) par une foi, une appartenance, des traits culturels, des pratiques, mais aussi par une histoire commune. La chronologie plurimillénaire du peuple juif ne se réduit pas à une quête qui, de l’exil au retour en Israël – où vit désormais la moitié de la population juive mondiale –, ferait de l’expérience diasporique une vaste parenthèse. De 1207 avant notre ère à 2015, chaque texte est consacré à une date de l’histoire des Juifs, heureuse ou tragique, interne à la vie des communautés ou relevant de l’histoire générale ; célèbre, comme l’expulsion d’Espagne en 1492, ou méconnue. Elles forment un exceptionnel panorama de l'histoire et de la culture juive.
Tous les temps et tous les lieux de la littérature. L'univers est divisé en 41 secteurs, linguistiques, spaciaux ou temporels. Certains secteurs, au gré de leurs responsables respectifs sont composés de nombreux articles brefs, d'autres de grandes synthèses. Le dictionnaire procède essentiellement par des entrées consacrées à un auteur. Chaque article est suivi d'une bibliographie parfois copieuse. On note de multiples renvois et corrélats dans le corps de l'article et en fin de texte. Pierre Lepape a raison d'écrire que l'ouvrage peut aussi se lire comme un bilan des orientations et des recherches universitaires françaises dans le domaine des littératures du monde, que ses bases sont massivement françaises, universitaires, sorbonnardes. Répertoire des 10800 entrées par secteur. Six index thématiques: des auteurs par période - des entrées linguistiques - des genres littéraires par secteur - des thèmes et mythes littéraires - etc. Cahier d'illustrations (seize pages en noir et blanc) au centre de chacun des trois volumes. Selon A. Rinaldi en verve, il s'agit d'une auberge trois étoiles où l'hospitalité est d'une générosité excessive. Cela semble vrai, au ...
Revue d'études arabes.
Plus de 350 photographies conservées au musée des Arts décoratifs sont présentées dans ce livre, dont un grand nombre étaient restées jusqu'à présent inédites. Fruit d'une histoire particulière, cette collection méconnue révèle la diversité des approches et des usages de la photographie liée aux arts décoratifs, à l'architecture et à la mode.
Témoignages vécus et décrits en direct par deux diplomates français sur la Perse avant, pendant, et après le coup d’État de 1921, Georges Ducrocq (attaché militaire) et Hélène Hoppenot (épouse du chargé d’affaires) Live description of Persia before, during and after the coup of February 1921 by two French diplomats, Georges Ducrocq (military attaché) and Hélène Hoppenot (wife of the French chargé d’affaires)
Bagdad, grande métropole du monde arabo-musulman médiéval et siège du califat abbasside, fut au milieu du ve/xie siècle intégrée à l’empire oriental des Turcs seldjoukides. Restaurateurs du sunnisme, les sultans seldjoukides résidèrent peu à Bagdad, mais ils y fondèrent des institutions nouvelles : les madrasas, encouragèrent l’essor du soufisme et participèrent au développement urbain. Cette étude d’histoire sociale, fondée sur une approche prosopographique des sources arabes, décrit différents groupes élitaires bagdadiens et s’intéresse à leur fonctionnement (distinction, reproduction, rôle des lignages). À travers l’apparition de nouvelles élites administratives et militaires au service des Abbassides, elle retrace le phénomène progressif de redressement califal qui marqua le vie/xiie siècle. L’étude du cadre urbain fait apparaître Bagdad comme une ville en évolution permanente, marquée par l’interaction constante des élites avec le contexte urbain dont elles étaient issues.
La présence de courtisans juifs à la cour des sultans mérinides (XIIe siècle) est perçue comme une manifestation discordante au vu de la situation sociale et du passé récent de leur groupe d’appartenance. L’émergence des premières lignées de courtisans juifs dans les cours espagnoles et orientales (entre le Xe et le XVe siècles) a pu créer le «précédent» augurant l’apparition d’un phénomène similaire de l’autre côté de la zone d’influence andalouse, sur la rive africaine. Ainsi, après l’expulsion définitive des juifs ibériques (1492) et l’installation de bon nombre d’entre eux au Maroc, les sultans des trois dynasties successives recruteront des financiers, des conseillers ou des ambassadeurs descendants de ces émigrés. De plus, tous les hauts dignitaires appartenant à d’éminentes familles – Ben Waqqasa, Ben Batash, Ben Zamirou, Pallache, Maimran ou Ben ‘Attar – représentaient et dirigeaient leur propre communauté. Quels événements ont précédé l’ascension de cette élite issue d’une société minoritaire vivant en terre d’Islam ? Comment situer ce phénomène sur l’échelle des valeurs admissibles par la société ...
En coédition avec l'IISMM et l'IFPO. Le Liban se singularise dans l'espace arabe par un système politique confessionnel, un Etat faible et la dévolution de la présidence de la République à un chrétien. Il apparaît donc souvent comme un cas à part, pouvant être même perçu en creux comme la scène de conflits régionaux dont les habitants ne seraient que des figurants. Le cas libanais nous incite ainsi à questionner la formation d'un "communauté imaginée" par l'Etat-nation, alors même qu'au Liban le système étatique entretient des patriotisme communautaires qui engendrent des altérités internes et des "intimités collectives à défendre". La nation libanaise se situe dans les actualisations de ces multiples libanités produites par les appareils communautaires. Si l'on se dégage d'une vision surplombanate du communautarisme politique pour s'immerger dans les "sociétés partisanes" où il se projette, s'élabore et se réinvente, on peut en mesurer les effets systémiques à partir de ses actualisations diffractées et singulières. C'est l'un des objectifs de cet ouvrage qui explore la question du leadership au Liban et les liens qu'entretiennent les leaders...
Samarcande, c’est la Perse d’Omar Khayyam, poète du vin, libre penseur, astronome de génie, mais aussi celle de Hassan Sabbah, fondateur de l’ordre des Assassins, la secte la plus redoutable de l’Histoire. Samarcande, c’est l’Orient du XIXe siècle et du début du XXe, le voyage dans un univers où les rêves de liberté ont toujours su défier les fanatismes. Samarcande, c’est l’aventure d’un manuscrit né au XIe siècle, égaré lors des invasions mongoles et retrouvé six siècles plus tard. Une fois encore, nous conduisant sur la route de la soie à travers les plus envoûtantes cités d’Asie, Amin Maalouf nous ravit par son extraordinaire talent de conteur. A la suite d’Edgar Allan Poe, il nous dit : « Et maintenant, promène ton regard sur Samarcande ! N’est-elle pas reine de la terre , Fière, au-dessus de toutes les villes, et dans ses mains leurs destinées ? »
Annuaire almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration
La première partie porte sur la formation du pays; la deuxième sur les guerres libanaises.
Les jardins de Lumière, c'est l'histoire de Mani, un personnage oublié, mais dont le nom est encore, paradoxalement, sur toutes les lèvres. Lorsqu'on parle de "manichéen", de "manichéisme", on songe rarement à cet homme de Mésopotamie, peintre, médecin et prophète, qui proposait, au IIIe siècle de notre ère, une nouvelle vision du monde, profondément humaniste, et si audacieuse qu'elle allait faire l'objet d'une persécution inlassable de la part de toutes les religions et de tous les empires. Pourquoi un tel acharnement ? Quelles barrières sacrées Mani avait-il bousculées ? Quels interdits avait-il, pour faire retenir un cri à travers le monde". Plus que jamais, en cette époque déroutante qui est la nôtre, son cri mérite d'être entendu. Et son visage redécouvert. C'est à Mani que ce livre est dédié, c'est sa vie qu'il raconte. Sa vie, ou ce qu'on peut en deviner encore après tant de siècles de mensonge et d'oubli. Amin Maalouf est l'auteur des Croisades vues par les Arabes, de Léon l'Africain, et de Samarcande.
Les quatrains ou robaïyat d'Omar Khayyam ont une renommée universelle. Ils ont fait l'objet de maintes transcriptions plus ou moins libres au fil des siècles. Celle que nous propose ici Jean Rullier a voulu répondre au quatrain persan - quatre vers de treize pieds - par son équivalent le plus naturel, le quatrain français, mais avec des vers de douze pieds, c'est-à-dire des alexandrins. Quelques exceptions, ici et là, confirment la règle. Par ailleurs, Jean Rullier s'est attaché à suivre avec rigueur les traductions littérales des orientalistes, en n'introduisant aucune idée nouvelle étrangère au quatrain d'origine. Enfin, il a considéré comme essentiel de présenter ces 180 quatrains dans un ordre aussi logique que possible, correspondant, dans les grandes lignes, aux différentes époques de la vie de l'auteur. Les éditions précédentes les donnaient à lire plutôt dans le désordre ou regroupés par thèmes. Ces trois exigences font que cette nouvelle édition est sûrement la plus poétique et la plus agréable, tout en restant fidèle à la pensée de Khayyam.
"Ce que la présence de cette femme a apaisé en moi, ce n est pas la soif charnelle d'un voyageur, c'est ma détresse originelle. Je suis né étranger, j'ai vécu étranger et je mourrai plus étranger encore. Je suis trop orgueilleux pour parler d'hostilité d'humiliations, de rancoeur, de souffrances, mais je sais reconnaître les regards et les gestes. Il y a des bras de femmes qui sont des lieux d'exil, et d'autres qui sont la terre natale." Parti sur les routes en 1665, le narrateur de cette histoire, Baldassare Embriaco, Génois d'Orient et négociant en curiosités, est à la poursuite d'un livre qui est censé apporter le Salut à un monde désemparé. Sans doute est-il aussi à la recherche de ce qui pourrait encore donner un sens à sa propre existence. Au cours de son périple, en Méditerranée et au-delà, Baldassare traverse des pays en perdition, des villes en feu, des communautés en attente. Il rencontre la peur, la tromperie et la désillusion ; mais également l'amour, à l'heure où il ne l'attendait plus. Amin Maalouf a déjà publié six romans : Léon l'Africain, Samarcande, Les Jardins de lumière, Le Premier Siècle après Béatrice, Le Rocher de Tanios...
Traduite par L. Leclerc . . . Precédée d’une introduction. Avec planches.
En racontant la vie et les aventures des dix-huit personnages qui se sont succédé au 29e fauteuil de l'Académie française depuis 1634, Amin Maalouf ne retrace pas seulement cette « généalogie en partie fictive » dont parlait son prédécesseur Lévi-Strauss ; il nous fait revivre de manière charnelle, incarnée, quatre siècles d’histoire de France. Si « un roman est un miroir que l’on promène le long d'un chemin », selon le mot de Stendhal, le roman de la France que nous relate ici l’auteur est une Légende des Siècles à partir d'un fauteuil. Son premier occupant se noie dans la Seine, Montherlant se suicide dans son appartement avec vue sur la Seine, et l’Académie elle-même siège dans un petit périmètre longé par la Seine, entre le Louvre et le quai Conti ; unité d’un lieu à partir duquel se déploie le kaléidoscope d’une histoire en train de se faire. Le pouvoir des rois et des cardinaux, des hommes d’épée et des négociateurs, l’autorité grandissante ou déclinante des philosophes et des savants, l’influence des poètes, des librettistes, des dramaturges et des romanciers : autant de visages de la gloire qui nous parlent des âges...
La série Smart innovation présente les thèmes liés à la dynamique technologique, entrepreneuriale, territoriale et économique de l'innovation. Elle privilégie les approches novatrices des acteurs qui, par leurs comportements, stratégies et politiques d'innovation intelligente, modifient les modèles économiques dans une perspective de croissance durable. Le constat de départ du présent ouvrage est simple : la multiplication des dispositifs dédiés à l’innovation en France ne produit pas les effets escomptés. Dès lors, il s’agit de dépasser le stade de l’injonction à innover pour se doter d’une capacité effective à innover. Cet ouvrage nous invite à innover dans notre façon de penser l'innovation. Adoptant une perspective artificialiste, l’auteure met l’accent sur la rationalité créative : une forme de pensée qui invite à une transgression aventureuse et étape indispensable au coeur de l’émergence de l’innovation. Est alors posée la question de savoir dans quelle mesure notre système éducatif participe au développement d’une telle forme de pensée. Rationalité créative et innovation permet de s’émanciper de nombre de mythes qui...
Contrairement à d’autres itinéraires, celui de Jacqueline Sublet est d’une parfaite clarté. L’histoire le guide tout au long, mais pas n’importe laquelle. D’entrée de jeu, la recherche du document s’y impose, comme indispensable moyen d’accès à la connaissance de milieux divers : marchands, juristes, fonctionnaires au premier rang desquels Ibn al‐Suqāʿī, témoin majeur de l’intérêt porté par Jacqueline Sublet à l’époque mamelouke. Biographie et historiographie vont très vite, dans cet itinéraire, s’appuyer sur une certitude : l’histoire par le document ne peut pas ignorer la recherche du nom, ce nom qui détient le secret même des êtres et des choses. Sans s’interdire quelques excursions, entre autres aux jardins de Damas ou jusqu’aux frontières de l’empire musulman, Jacqueline Sublet revient toujours à ce nom qui la fascine, pour ce qu’il révèle et cache à la fois. André Miquel (extrait de la préface) Ces Mélanges rassemblent 24 articles de chercheurs d’horizons divers qui ont été en relation avec Jacqueline Sublet tout au long de sa carrière. Les contributions s’articulent autour du thème fédérateur de «...