Anthropologie des savoirs
Auteure: Nicolas Adell
Nombre de pages: 312Ce manuel propose une synthèse sur la question de l'approche anthropologique des savoirs, en s'appuyant sur des études de cas et des extraits de textes pluridisciplinaires.
Ce manuel propose une synthèse sur la question de l'approche anthropologique des savoirs, en s'appuyant sur des études de cas et des extraits de textes pluridisciplinaires.
La belle ouvrage, le Tour de France, le secret... tout l’imaginaire du compagnonnage tient dans quelques pratiques et quelques symboles qui ont focalisé l’attention, épaississant un « mystère » compagnonnique et laissant dans l’ombre les questions qui auraient dû être premières : qu’est-ce qu’être un compagnon ? Comment le devenir ? Et le rester ? Établi à partir d’enquêtes de terrain, de récits de vie et de dépouillement d’archives, cet ouvrage montre les voies qu’il faut emprunter, fait entendre les appels auxquels il faut savoir répondre pour se dire « compagnon du Tour de France ». Car l’auteur, ethnologue, le démontre clairement : l’actualité des compagnons n’est pas une simple persistance. En effet, le compagnonnage est une institution dont la modernité s’est lentement construite depuis le XVIIIe siècle. Simple organisation de jeunesses artisanales vouée à « faire passer » cet âge de la vie dans un premier temps, le groupe compagnonnique a progressivement cherché à façonner de manière plus large l’existence des individus. Institution de passage devenue institution à rites de passage, les compagnons ont peu à peu mis...
Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Daniel Fabre (1947-2016) est une figure marquante de l’anthropologie française. Fondateur, avec le préhistorien Jean Guilaine, du Centre d’anthropologie des sociétés rurales, il a structuré la recherche et l’enseignement de l’anthropologie à Toulouse par les nombreux séminaires qu’il y a donné jusqu’à la fin des années 1990. Les textes ici réunis rappellent et prolongent sous forme d’hommage les différents chantiers qu’il avait ouverts dans la première partie de sa carrière et qui ont largement marqué et distingué la manière « toulousaine » de faire de l’anthropologie. Manière « ancrée » dans le monde occitan en premier lieu, puisque Daniel Fabre s’est inscrit dans le sillage des anthropologies autochtones qui visaient à combattre le colonialisme intellectuel intérieur et à mieux préciser les caractéristiques des communautés du Sud. Ce fut la porte d’entrée pour le développement d’une anthropologie de l’Europe marquée du double sceau de l’anthropologie historique d’une part et de l’anthropologie du symbolique d’autre part, adaptant...
L'oeuvre de Paul Lacombe (1834-1919) est tombée aujourd'hui dans l'oubli. On lui doit cependant l'un des tout premiers ouvrages en langue française où le mariage et la parenté sont analysés dans une perspective anthropologique moderne. Proche d'Henri Berr et de la Revue de synthèse historique, Fernand Braudel le tenait pour l'inventeur du concept d'histoire événementielle. Auteur notamment de La Famille dans la société romaine (1889) et De l'Histoire considérée comme science (1894), Paul Lacombe s'y révèle comme l'un des esprits les plus pénétrants et les plus inventifs de son temps. Aussi conserve-t-il une actualité à laquelle ce livre cherche à rendre justice.
Cet ouvrage collectif vient à un moment où l’activité patrimoniale a largement débordé ses institutions officielles et où sa couverture par les sciences humaines et sociale a pris une consistance certaine. En dix textes et au moins autant de situations, en France, à Rhodes, à Tonga, en Uruguay et en Colombie, il donne à saisir quelques-unes des « implications anthropologiques » de et dans l’exploration de cette activité, à partir desquelles se dessinerait un fil conducteur permettant de parcourir, sans la réduire, sa grande hétérogénéité. Qu’on la prenne sous l’angle de l’irruption du patrimoine dans les terrains (de jeu) des anthropologues ou bien sous celui de la constitution du patrimoine en un domaine singulier de recherche, l’anthropologie du patrimoine apparaît inséparable des interrogations récurrentes sur la catégorie de culture : sur son institution, sur sa mise en scène, sur sa spectacularisation, sur les façons de l’écrire comme sur la critique de son pouvoir de purification, de hiérarchisation ou de domination. Que montrent ces écritures anthropologiques de patrimoines ? Qu’en se frottant aux expériences du passé, de la...
L’ethnologie et l’anthropologie constituent deux formes d’une même démarche. L'ethnologie devient pleinement autonome au XXe siècle grâce à l’enquête de terrain, à l’observation participante et à des théories à visée comparatiste (culturalisme, fonctionnalisme, structuralisme). L’anthropologie finit par en universaliser la portée en intégrant à son approche aussi bien le changement social que les cultures modernes et occidentales. Ces disciplines analysent l’ensemble des activités sociales et culturelles (dont les nôtres).
En 2016 s’éteignait Daniel Fabre, une figure originale de l’anthropologie française qui, après avoir marqué Toulouse de son empreinte, a poursuivi à Paris sa carrière de directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). La diversité des hommages qui lui ont été rendus depuis sa disparition témoigne aussi bien de la densité de sa vie intellectuelle que de la variété de ses implications institutionnelles. Après le colloque de Toulouse en février 2017, dont rend compte Daniel Fabre, l’arpenteur des écarts, publié dans la même collection, celui organisé dans la capitale en octobre 2018 entendait se concentrer – sans pour autant s’y cantonner – sur les années « parisiennes » de cet anthropologue, celles qui virent la création et le développement du Laboratoire d’anthropologie et d’histoire sur l’institution de la culture (Lahic). Ainsi les contributions rassemblées ici s’emploient-elles à mettre en évidence la singularité d’une posture d’anthropologue occupé à comprendre le phénomène d’institution de la culture, et, dans le même temps, engagé dans un dialogue de longue haleine avec le...
L'ethnologue sur le terrain est amené à rencontrer une grande diversité d'acteurs et de témoins qui sont producteurs de discours sur des savoirs et des savoir-faire locaux, susceptibles d'être objectivés de l'extérieur et mis en inventaire. Ces personnes que nous définissons, dans cet ouvrage, comme des " passeurs de mémoires " ne correspondent pas au portrait stéréotypé de l'érudit du terroir ou du porte-parole de communautés imaginées que l'on voit notamment évoqué dans certains dis-cours émanant de l'Unesco. Si ces passeurs ne reprennent pas à leur compte l'image qui voudrait faire du vieillard qui meurt une " bibliothèque qui brûle ", ils savent organiser leur discours en y mêlant des références à la tradition et à la modernité et en faisant un outil politique. Leur capacité à être à la fois des porteurs, des auteurs, des enquêteurs-collecteurs de mémoires culturelles et des lecteurs de textes scientifiques caractérise les actions des passeurs dont ce volume présente des ethnographies. Dans les contributions ici réunies, l'analyse des pratiques de la transmission croise l'examen de leurs représentations. Les études qui viennent illustrer...
L'écriture du patrimoine français a longtemps hésité entre la glorification des collections nationales et la critique de la perte du contexte des oeuvres – aux dépens d'une approche du processus de patrimonialisation, de ses acteurs et de ses pratiques. On fait ici le pari d'une histoire de l'art d'aimer certains objets, en croisant les savoirs et les émotions, les investissements personnels et les disciplines institutionnelles, les projections et les appropriations. Les exemples choisis vont de la Révolution à nos jours et envisagent aussi bien les chefs-d'oeuvre de l'art au musée que l'inscription de la société dans les dispositifs patrimoniaux contemporains. On constate chaque fois que l'attachement pour des choses jugées précieuses accroît leur profondeur et leur densité, engage des identifications de leurs « amis » et travaille enfin à différentes représentations collectives. La cristallisation patrimoniale autorise ainsi, sinon une unité imaginée des héritages, au moins l'ambition de leur construction commune.
Ce volume dresse une bibliographie générale – quoique nécessairement lacunaire, fondamentalement inachevée – de l’œuvre de Daniel Fabre. Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Daniel Fabre (1947-2016) est une figure marquante de l’anthropologie française. Son insatiable curiosité le porte à étudier la littérature orale, le carnaval, les communautés rurales et la théorie de l’initiation, les écritures ordinaires, les formes modernes du culte de l’artiste et de l’écrivain, à aborder l’anthropologie des arts et de la littérature, à considérer l’histoire européenne du regard ethnologique, à promouvoir une ethnologie du patrimoine et à inscrire l’institution de la culture dans une approche anthropologique. Fondateur, avec le préhistorien Jean Guilaine, du Centre d’anthropologie des sociétés rurales (devenu par la suite Centre d’anthropologie de Toulouse), il a structuré la recherche et l’enseignement de l’anthropologie à Toulouse par les nombreux séminaires qu’il y a donné jusqu’à la fin des années 1990. En 2000, il a participé à la création du Laboratoire d’anthropologie et ...
Ce cinquième volume de la correspondance d’Henri Poincaré rassemble l’ensemble des lettres envoyées par le mathématicien à sa famille durant ses années de formation à l’École polytechnique puis à l’École des mines de Paris. De 1873 à 1878, Poincaré écrit plus de 300 lettres à sa mère, à sa sœur et à son père. Une part importante de cette correspondance concerne ses études pour devenir ingénieur. Poincaré évoque ainsi les différents événements – importants ou anodins – qui ponctuent son parcours de formation dans les deux écoles: les cours et les examens, les voyages d’études en France et à l’étranger, les relations avec les professeurs, les rituels étudiants, la naissance de ses ambitions mathématiques. Cependant, ces lettres de jeunesse permettent également de reconstituer les réseaux familiaux et amicaux de Poincaré ainsi que l’univers socio-culturel dans lequel il évolue dans les années 1870. Elles fourmillent donc de récits pittoresques sur ses visites mondaines, sur ses relations avec sa sœur ou ses amis d’enfance, sur ses loisirs ou sur ses convictions politiques. Ce corpus de lettres est constitué presque...
Vivre l'entreprise aujourd'hui n'est pas une mince affaire. Huit questions occupent cet ouvrage sur l'aventure humaine dans l'entreprise. Il s'agit de proposer des formes de médiation, des manières d'envisager les choses et les actes. Pas d'intrication forcée mais des liens, des façons de penser le quotidien, d'envisager les discordances, de trouver autant que faire se peut des modulations à l'activité humaine dans l'entreprise.
L'entreprise africaine oblige ses ouvriers à s'adapter aux conditions du travail salarié, régulé par un cadre horaire. Réciproquement, la direction de l'entreprise est obligée de s'adapter aux contraintes des cultures locales. Deux réalités et deux conceptions de la vie et du travail se rencontrent. La richesse de ces interactions constitue le point focal de ce livre qui s'appuie sur l'exemple de la Société Meunière et Avicole du Gabon (SMAG), implantée depuis 1969 à Libreville.
Des travaux pratiques d'anatomie et de dissection – plaçant les jeux autour du sexe et de la mort au principe même de cet apprentissage – aux « revues » et « post-revues » spectaculaires des salles de garde...
Fondé sur des enquêtes de terrain et des sources écrites, ce travail entend montrer les façons dont s'élabore l'identité des compagnons du Tour de France. Partant du constat qu'être compagnon c'est être tout à la fois un homme de métier, un homme viril et un individu relevant d'une société particulière, chacune de ces trois dimensions est analysée afin de dégager les mécanismes qui permettent de les articuler les unes aux autres. Le caractère historique de l'étude permet de rendre compte de l'épaisseur et de la complexité de ces processus ainsi que de l'évolution des ambitions du compagnonnage vis-à-vis de ses membres. Simple organisation de jeunesses artisanales vouées à «faire passer» cet âge de la vie dans un premier temps, le compagnonnage a progressivement cherché à façonner de manière plus large l'existence des individus. Institution de passage devenue institution à rites de passage, il propose un mode de vie auquel seule une minorité peut se soumettre : les hommes de Devoir.
Daniel Fabre (1947-2016), figure de l'anthropologie française fonda, avec le préhistorien Jean Guilaine le Centre d’anthropologie des sociétés rurales. Le problème des passages à l’âge d'homme dans les sociétés européennes, les enjeux de l'écriture comme acte social et symbolique, et les contours d'une anthropologie de et avec la littérature.
A partir d'une enquete menee aupres de communautes initiatiques d'artisans, les compagnons du Tour de France, l'auteur avance l'hypothese que l'attention que ces communautes ont porte au genre est le reflet de savoirs sur le genre developpes dans les societes occidentales entre la fin du XVIIIe siecle et le milieu du XXe siecle. Ce paradigme est qualifie de masque en raison de l'importance qu'il accorde a la question des roles sociaux de sexe, question qui dessine, en creux, une naturalisation inedite du genre et cristallise la bicategorisation des sexes. A l'oppose de cette attitude, l'auteur decrit une autre modalite d'apprehension du genre, le paradigme visage, qui rend justice aux mobilites de genre propres a plusieurs societes extra-occidentales et a certaines tendances contemporaines des societes occidentales (la theorie queer entre autres). Cet essai propose ainsi une nouvelle facon de rendre compte de la diversite des savoirs sur le genre, l'ordonnant autour de deux paradigmes entre lesquels tout discours (scientifique ou on) sur le genre peut etre situe."
Learning centres, bibliothèques 3e lieu... Dans le contexte de la transition numérique, la bibliothèque n'en finit pas de se réinventer, pour répondre aux attentes de ses usagers, qui sont plurielles et évolutives. Au-delà de gestes architecturaux forts, les nouvelles formes de bibliothèques qui émergent évoluent vers des structures hybrides, offrant
L’ethnologie et l’anthropologie constituent deux moments ou deux formes (selon les traditions françaises ou anglo-saxonnes) d’une même démarche. Imaginée au XVIIIe siècle, construite progressivement au XIXe autour de la notion de « primitif », l’ethnologie devient pleinement autonome au XXe siècle grâce à l’enquête de terrain, à l’observation participante et à des théories à visée comparatiste (culturalisme, fonctionnalisme, structuralisme). L’anthropologie finit par en universaliser la portée en intégrant à son approche aussi bien le changement social que les cultures modernes et occidentales. Ces disciplines analysent l’ensemble des activités sociales et culturelles (dont les nôtres) et critiquent aujourd’hui les perspectives valorisant le primitivisme ou le folklore. Cette 3e édition évoque les nouvelles thématiques et réflexions suscitées depuis dix ans par la mondialisation de ces disciplines.
"D'abord pourquoi ai-je voulu être charpentier et compagnon ?". Joseph Bouas (1875-1963) a répondu à cette double question dans un cahier manuscrit que possédait la Société des compagnons charpentiers des Devoirs de Toulouse. Il y raconte son Tour de France et la sociabilité si particulière qui régnait, au tournant des XIXe et XXe siècles, entre les itinérants. Son texte, assorti de notes et de commentaires qui en révèlent les ressorts, constitue ainsi un document précieux pour les historiens et anthropologues du compagnonnage et de la vie ouvrière à cette période. Et illustre la force et la cohérence d'un véritable genre : l'autobiographie compagnonnique.
Cet ouvrage explore deux thèmes bien identifiés dans le domaine des science studies : la création scientifique, d'une part, et le rapport entre la vie et l'oeuvre des savants, d'autre part. Ces deux axes sont ici noués par la description et l'analyse des effets de l'oeuvre scientifique sur la vie de son auteur. Quel est l'impact cognitif et intellectuel que les travaux produits exercent sur la représentation de soi, la conduite de son existence, la façon de se projeter dans l'avenir ? L'hypothèse fondamentale est que la production scientifique, à l'instar de l'oeuvre d'art, est pour ainsi dire en avance sur la vie, elle la dédouble et se présente comme une étude préparatoire à sa conduite. Défrichant des perspectives nouvelles sur un chantier ancien, la biographie scientifique, cet ouvrage réunit des contributions qui présentent des études de cas historiques, sociologiques ou ethnographiques.
Il y a beau temps que les anthropologues s'intéressent à la littérature. Marcel Mauss, dans ses cours, citait volontiers Flaubert ; Claude Lévi-Strauss a écrit sur Proust, Rimbaud et Montaigne. Mais cette familiarité a pris un tour nouveau. Ce n'est plus seulement le goût des lettres de savants cultivés qui s'y exprime. Dans plusieurs travaux contemporains, la littérature est devenue elle-même objet de l'ethnologie - sans cesser d'en être le précieux adjuvant. Les textes de Nicolas Adell, Eléonore Devevey et Frédéric Keck réunis par Vincent Debaene nous présentent quelques-uns de ces travaux, français et étrangers. C'est aussi l'occasion pour Vincent Debaene et pour Critique de rendre hommage au rôle pionnier joué à cet égard par un anthropologue récemment et brutalement disparu, Daniel Fabre, et à son dernier ouvrage, Bataille à Lascaux.
Cet ouvrage explore deux thèmes bien identifiés dans le domaine des science studies : la création scientifique, d'une part, et le rapport entre la vie et l'oeuvre des savants, d'autre part. Ces deux axes sont ici noués par la description et l'analyse des effets de l'oeuvre scientifique sur la vie de son auteur. Quel est l'impact cognitif et intellectuel que les travaux produits exercent sur la représentation de soi, la conduite de son existence, la façon de se projeter dans l'avenir ? L'hypothèse fondamentale est que la production scientifique, à l'instar de l'oeuvre d'art, est pour ainsi dire en avance sur la vie, elle la dédouble et se présente comme une étude préparatoire à sa conduite. Défrichant des perspectives nouvelles sur un chantier ancien, la biographie scientifique, cet ouvrage réunit des contributions qui présentent des études de cas historiques, sociologiques ou ethnographiques.
Quels métiers se cachent derrière les décors que constituent les galeries de musées, les salles d'archives ou les façades des monuments, plus familières au public que les magasins, réserves, salles de tri ou de restauration où se fabrique le patrimoine ? Ces activités professionnelles sont, de fait, une part tenue dans l’ombre d’un spectacle patrimonial qui se mesure habituellement en milliers voire en dizaine de milliers de visiteurs, et en dizaine voire en centaines de millions d’euros de budget. Part de l’ombre mais aussi parfois métiers de l’ombre : les acteurs qui retiennent ici l’attention des chercheurs – gardiens, médiateurs, amateurs en voie de professionnalisation – ne sont pas toujours ceux que les médias mettent volontiers au premier plan. Lorsqu’elles deviennent terrain de l’ethnologue, ces professions souvent sollicitées pour porter un discours assertif sur le patrimoine apparaissent en proie au doute, loin de leurs certitudes scientifiques : conservateurs en mal d’objets, restaurateurs incertains face aux défis du temps, chercheurs en proie à des injonctions contraires… Aux ethnographies attentives rassemblées dans ce volume,...