Les mutations de l’écriture
Auteure: François Nicolas
Nombre de pages: 214
En ce début du troisième millénaire, la musique adresse une question aux autres arts comme aux sciences : comment ajuster les écritures musicale, mathématique, chorégraphique, biologique, etc., aux nouvelles matières sur lesquelles ces pensées embrayent ? S’il est vrai que le système autonome d’écriture musicale, le solfège, inventé il y a près de 1 000 ans, s’avère désormais en partie inadapté aux nouveaux matériaux sonores qu’il s’agit de composer, l’actuelle prolifération empirique des simples notations ne saurait pourvoir aux mutations en jeu : en matière d’écriture musicale, il en va non de techniques neutres mais bien de logique musicale, de ce qu’un discours ou un développement veulent dire musicalement. S’il s’agit donc de penser les mutations en cours en matière de « logique musicale », et leurs exigences, en matière de nouvelles « lettres/notes » musicales, qu’en est-il de problématiques semblables dans les autres arts et dans les sciences ? Qu’en est-il de mutations équivalentes dans les autres arts, singulièrement dans ceux qui entreprennent de se doter d’une écriture qui leur est propre, comme la chorégraphie ? ...