Le Capitalisme sauvage aux États-Unis (1860-1900)
Auteure: Marianne Debouzy
Nombre de pages: 272Les traits marquants d'une société et d'une civilisation et l'histoire des fondateurs du capitalisme américain. « Copyright Electre »
Les traits marquants d'une société et d'une civilisation et l'histoire des fondateurs du capitalisme américain. « Copyright Electre »
Les Etats-Unis sont souvent présentés comme un modèle pour les sociétés avancées du monde occidental. Mais qu'en est-il dans le domaine social ? Cet ouvrage présente des études dont l'ensemble témoigne d'une nette remise en question des acquis du New Deal. La désyndicalisation de certains secteurs, liée à la désindustrialisation des Etats-Unis, est accélérée par la nouvelle politique salariale. De même la réduction des programmes du Welfare, prive les plus démunis de nombreuses aides. Le nouveau rapport de forces tend à accroître le fossé entre les classes sociales d'une Amérique qui, aujourd'hui, constate le recul de ce qu'elle appelait "les classes moyennes". Pertes de salaires et de prestations engendrent une société moins égalitaire. Au delà des exemples précis que présentent les études ici rassemblées et qui portent sur certains secteurs industriels et de services et sur le rôle de l'état dans les relations du travail, ce livre pose la question plus globale de l'évolution sociale d'une nation dorénavant soumise à une concurrence plus forte dans l'économie mondiale.-4e de couv.
Cette étude comparative des mouvements politiques, sociaux, religieux, écologiques accompagnés d’actes de désobéissance civile dans les deux pays, contre l’armée, les O.G.M., le nucléaire, contre l’avortement, pour la défense des immigrants, des sans papiers, des sans logis et de l’environnement, met en lumière les caractéristiques des pratiques et des objectifs de la désobéissance civile en France et aux États-Unis. Elle révèle les lignes de force qui traversent les deux sociétés et la crise du politique qui leur est propre.
Une idée largement répandue au sujet du mouvement ouvrier et des syndicats américains veut qu’ils soient toujours demeurés apolitiques. Cette perception est encouragée par le fait que, contrairement à d’autres pays, l’action syndicale et les luttes populaires aux États-Unis n’ont pas connu l’émergence d’un parti distinctif, dédié à leurs intérêts propres. La scène politique y fut et reste essentiellement dominée par deux grands partis, les républicains et les démocrates. Mais qu’en est-il véritablement? À partir d’un réexamen exhaustif de toutes ces années qui vont du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale à nos jours, Serge Denis livre pour la première fois dans cet ouvrage monumental une véritable histoire du mouvement social américain et de son rapport au pouvoir politique, qu’il resitue dans ses origines et ses traditions. Sur la base d’une très riche documentation, l’auteur reconstitue les voies, les moyens et la nature de l’action politique du syndicalisme américain depuis 1938, ses rapports au système de partis et à la mise en forme des identités partisanes contemporaines. Il évalue les grandes contributions...
Du voyage fondateur de Christophe Colomb en 1492 jusqu’à l’élection de Donald Trump, cette magistrale Histoire des États-Unis retrace la naissance et le prodigieux essor d’une société multiculturelle sans cesse en mutation et du « rêve américain ». L’histoire des États-Unis puise son origine dans les bouleversements liés à l’apparition soudaine d’un Nouveau Monde dans la géographie mentale des Européens. Du XVIe au XVIIIe siècle, les Anglais fondent des colonies le long du littoral du continent nord-américain de Terre-Neuve à la Géorgie : ils importent des esclaves africains et repoussent les sociétés amérindiennes au-delà des Appalaches. En 1776, l’Amérique s’embrase. Les révolutionnaires défient la Grande-Bretagne et déclarent l’indépendance de treize colonies qui s’unissent pour donner naissance aux États-Unis. Un pays est né, une république fédérale. L’histoire de ce pays neuf est celle d’une inexorable avancée territoriale, d’un développement démographique et économique phénoménal et d’une construction politique et constitutionnelle reposant sur un équilibre complexe. À l’orée du XXe siècle, les...
La 4è de couv. indique : "Tous les acteurs économiques et sociaux s'accordent sur l'inéluctabilité de profonds changements et même de transformations radicales. Les dirigeants et les managers ont la responsabilité de donner du sens à ces changements, d'en fixer les orientations, et de réunir les conditions qui permettront de garder le cap. Dans ce contexte inédit, piloter le changement relève d'une approche globale et systémique qui doit prendre simultanément en compte les dynamiques de changement au niveau de la personne, du groupe et de l'entreprise. À la lumière des sciences de l'Homme, du management et de la complexité, un ouvrage qui pour la première fois : propose des méthodes opérationnelles et des grilles de décodage ; éclaire, dans un style concret et vivant, la réflexion et l'action ; resitue le rôle essentiel et la place irréductible de la personne dans toute organisation ; invite à observer le changement sous son angle le plus incontournable et le plus naturel : la richesse et l'expression de la vie."
La 4e de couverture indique : "Le 29 décembre 1890, dans la crique de Wounded Knee (Dakota), l'armée américaine mitraille le campement des Minneconjous. Trois cents hommes, femmes, enfants périssent dans ce que l'on a appelé "la dernière bataille des guerres indiennes". Cet épisode tragique a reçu un traitement historique particulier. Symbole de l'extermination des autochtones par les Euro-Américains, Wounded Knee est entré dans la légende. En même temps, 1890 ouvre, pour les Etats-Unis, une décennie cruciale. Le pays est à la veille de devenir la première puissance sidérurgique mondiale. Le capitalisme "sauvage" des années précédentes s'organise et se concentre, alors que le pays est frappé par une effervescence sociales sans égale. C'est dans ce contexte que l'épisode de Wounded Knee prend sa signification et donne un sens à l'histoire du moment. L'auteur a choisi de prendre le massacre de Wounded Knee comme axe d'une spirale dans laquelle elle décrit l'ensemble de la société américaine. Elle estitue ainsi à l'histoire des Etats-Unis une dimension qui englobe aussi bien les autochtones que les citoyens américains."
Plusieurs observateurs ont constaté le retour du religieux, du moins sa persistance dans nos sociétés occidentales, et ce en dépit de la vision du monde que présente la science et de la sécularisation de nos sociétés. Si les sciences sociales et naturelles ont intégré la dimension émancipatrice de la technique et du langage dans leur visée pragmatique d'aménagement de la vie matérielle et morale, elles ont oublié la contribution du fait religieux au développement symbolique humain. C'est en reconnaissant cette contribution que nous pourrons saisir le potentiel émancipateur du fait religieux et spirituel.