La vallée
Auteure: Bernard Minier
Nombre de pages: 450Un appel au milieu de la nuit. Une vallée coupée du monde. Une nouvelle enquête de Martin Servaz. Le nouveau thriller de Bernard Minier
Un appel au milieu de la nuit. Une vallée coupée du monde. Une nouvelle enquête de Martin Servaz. Le nouveau thriller de Bernard Minier
Emma, quarante ans, mariée, trois enfants, heureuse, croise le regard d’un homme dans une brasserie. Aussitôt, elle sait. Après On ne voyait que le bonheur, Grégoire Delacourt explore dans ce roman virtuose la puissance du désir et la fragilité de nos existences.
Le retour tant attendu de Servaz dans un face-à-face angoissant avec Hirtmann Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base off-shore. Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz. L’absent s’appelle Julian Hirtmann , le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié. Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant. Au dos, juste un prénom : GUSTAV Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.
La vengeance est affaire de mémoire Le corps recouvert d’une étrange poudre blanche… Des extrémités gangrenées… Un visage figé dans un rictus de douleur… En observant le cadavre de son père, Sarah Geringën est saisie d’épouvante. Et quand le médecin légiste lui tend la clé retrouvée au fond de son estomac, l’effroi la paralyse. Et si son père n’était pas l’homme qu’il prétendait être ? Des forêts obscures de Norvège aux plaines glaciales de Sibérie, l’ex-inspectrice des forces spéciales s’apprête à affronter un secret de famille terrifiant. Que découvrira-t-elle dans ce vieux manoir perdu dans les bois ? Osera-t-elle se rendre jusqu’à l’île du Diable ? Après Le cri et Complot, Nicolas Beuglet nous livre un thriller glaçant, exhumant des profondeurs de l’histoire un événement aussi effrayant que méconnu. Il nous confronte à une question vertigineuse : quelle part de nos ancêtres vit en nous, pour le meilleur et pour le pire ?
Pauvres âmes déchues. Il a fallu que je vous tue… Mai 1993. Deux sœurs, Alice, 20 ans, et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes, elles se font face, attachées à deux troncs d’arbres. Le jeune Martin Servaz, qui vient d’intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très vite, il s’intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à l’œuvre aussi cruelle que dérangeante. Les deux sœurs n’étaient-elles pas ses fans ? L’un de ses plus grands succès ne s’appelle-t-il pas La Communiante ?… L’affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, une pièce manque, une pièce essentielle. Février 2018. Par une nuit glaciale, l’écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée… elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l’affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu’à l’obsession. Une épouse, deux sœurs, trois communiantes… et si l’enquête de 1993 s’était trompée de coupable ? Pour Servaz, le passé, en...
« Tu l’as laissée mourir... » Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l’homme qui l’interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire... Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu’un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption. Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d’une chambre d’hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s’est donné la mort un an plus tôt. Quelqu’un veut le voir reprendre du service... ce qu’il va faire, à l’insu de sa hiérarchie et de ses collègues. Et si nos proches n’étaient pas ce que nous croyons ? Et si dans l’obscurité certains secrets refusaient de mourir ? Non, n’éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire... Après les grands succès de Glacé et du Cercle, Bernard Minier revient avec un thriller sur la manipulation et l’emprise, en explorant nos cauchemars les plus intimes, nos phobies et nos obsessions...
« Il y a des ténèbres qu’aucun soleil ne peut dissiper. » Sous le halo de la pleine lune, un cerf surgit de la forêt. L’animal a des yeux humains. Ce n’est pas une bête sauvage qui a été chassée dans les forêts de l’Ariège… Dans ce thriller implacable au final renversant, Bernard Minier s’empare des dérives de notre époque. Manipulations, violences, règlements de comptes, un roman d’une actualité brûlante sur les sentiers de la peur. Une enquête où Martin Servaz joue son honneur autant que sa peau. Maître du thriller, Bernard Minier a été en 2020, avec son précédent roman, La Vallée, l’auteur de polars le plus lu en France. Il est traduit et salué dans le monde entier. La Chasse est son neuvième roman.
Glacé a reçu le prix du meilleur roman français ou francophone au Festival Polar de Cognac 2011. Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d’un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée. Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d’altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ? Une atmosphère oppressante, une intrigue tendue à l’extrême, une plongée implacable dans nos peurs les plus secrètes, ce premier roman est une révélation !
Une île boisée au large de Seattle... " Au commencement est la peur. La peur de se noyer. La peur des autres, ceux qui me détestent, ceux qui veulent ma peau. Autant vous le dire tout de suite : Ce n'est pas une histoire banale. Ça non. c'est une putain d'histoire. Ouais, une putain d'histoire... " Un thriller implacable
Juin 2010. Le commandant Martin Servaz reçoit un énigmatique e-mail. Julian Hirtmann, le mystérieux pensionnaire de l'Institut psychiatrique Wargnier, dont personne ne sait, depuis son évasion il y a dix-huit mois, s'il est vivant ou mort, serait-il de retour ? Pendant ce temps, à une dizaine de kilomètres, un professeur de civilisation antique est assassiné, un artiste suédois brûlé vif, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux. Que se passe-t-il autour de Marsac et de ce cercle d'étudiants qui réunit l'élite de la région et dont Servaz a fait partie ? Aidé par Espérandieu et Irène Ziegler, Servaz va découvrir l'existence d'un jeu sinistre et rouvrir de terribles blessures. Confronté à un univers terrifiant de trahison, de bestialité, de perversité et d'intelligence, il n'en sortira pas indemne. Il devra également protéger ceux qu'il aime de la menace Hirtmann, à commencer par Margot, sa fille, étudiante à Marsac. Mais l'ennemi n'est jamais là où on l'attend...
Ils vivent dans un « terrier ». Les enfants, la mère. Protégés de la lumière extérieure qu’ils redoutent. Sales et affamés, ils survivent grâce à l’amour qui les réchauffe et surtout grâce à Aleph, l’immense, le père, qui les ravitaille, les éduque et les prépare patiemment au jour où ils pourront sortir. Parce que, dehors, il y a des humains. Parce qu’eux sont des monstres et que, tant qu’ils ne seront pas assez forts pour les affronter, ils n’ont aucune chance. Mais un jour Aleph ne revient pas, un jour les humains prédateurs viennent cogner à leur porte. Alors, prêts ou pas, il va falloir faire front, sortir, survivre. Pendant ce temps, dans une chambre d’hôpital, un homme reprend conscience. Une catastrophe naturelle sème la panique dans la région. La police, tous les secours sont sur les dents. Dans ce chaos, l’homme ne connaît qu’une urgence : regagner au plus vite la maison où on l’attend. Maud Mayeras est une auteure rare et appréciée dans le monde du thriller pour l’originalité de son ton et son exploration des territoires obscurs de la psyché humaine. Les Monstres est son quatrième roman.
Un entretien d’embauche, un big boss et une panne d’ascenseur : le cocktail pour une rencontre explosive ! Léonard Carlson, l’ex-bad boy anglais devenu multimilliardaire, est le fondateur du réseau social révolutionnaire LineOn. Tout le monde s’entend pour le dire : il est aussi sexy que génial. Mona Caprisi a grandi dans le quartier défavorisé de Little Italy, à New York, et n’aspire qu’à une seule chose : s’en sortir à tout prix. A priori, ils n’ont aucune raison de se rencontrer ! Mais après un entretien d’embauche réussi avec la vice-présidente de LineOn, Mona se retrouve coincée dans l’ascenseur avec Léonard. Le souci ? Elle ne le reconnaît pas et le traite « d’enfant qui a mangé trop de sucre », tandis qu’il appuie nerveusement sur tous les boutons de l’ascenseur en panne ! Le deuxième hic ? Elle le trouve très, mais alors très séduisant. Le troisième et plus gros problème ? Léonard est le big boss. Quand Mona réalise en plus que le milliardaire n’est peut-être pas insensible à son charme, elle comprend que les choses ne vont faire que se compliquer… Découvrez Mysterious Boss, l’intégrale captivante de Nina Marx ! ...
Entre géométrie et profusion, entre rationalité et fantaisie, entre analyse et trompe-l’oeil, Calvino est le maître de l’étourdissement et de l’illusion d’optique, de l’interrogation infinie et d’une distance ironique qui se compte en années-lumière. Espaces cosmiques, espaces abstraits ou espaces intérieurs, ses décors vides ou saturés provoquent un tournis de la perception, une ivresse de l’intelligence. Défocalisations du regard, paradoxes de l’espace, structures en abyme, désorientations de la conscience, enivrements de l’écriture alternent dans ses mosaïques de pensée, ses géographies improbables, ses firmaments oniriques. Entre malice et angoisse, son oeuvre d’une remarquable variété trouve un dénominateur commun dans l’idée de vertige. Perle Abbrugiati nous y fait tomber.
" On pourrait croire, bien sûr, qu'il n'y eut rien de commun, sinon la magie d'une rencontre - très simple et très singulière - entre ce marin usé par la vie et cette enfant dans la fleur de l'âge ; rien de commun entre la vieillesse d'un homme au bord de l'abîme et la beauté intacte d'une petite fille qui rêvait de conquérir le monde. Mais ce serait inexact. Ces deux êtres, pour qui savait les observer, racontaient une même histoire. J'ai tenté de la décrire, sans modifier en rien la vérité. "
Des mots par la fenêtre JJérôme ATTAL • Laetitia BALLY • Frédéric BAPTISTE • Catherine BARDON • Alain BENTOLILA • Ariane BOIS • Xavier-Marie BONNOT • Françoise BOURDIN • Françoise BOURDON • Michel BUSSI •Cécile CABANAC • Virginie CAILLÉ-BASTIDE • Annabelle COMBES • Jean-Paul DELFINO • Joseph DENIZE • Isabelle DÉSESQUELLES • Victor DIXEN • Samuel DOUX • Julien DUFRESNE-LAMY • Jim FERGUS • Isabelle FILLIOZAT • Sophie FONTANEL • Lorraine FOUCHET • Anne-Marie GAIGNARD • Karine GIEBEL • Raphaëlle GIORDANO • Héloïse GUAY DE BELLISSEN • Serena GIULIANO • Anne ICART • Claude IZNER • Philippe JAENADA • Jean-Joseph JULAUD • Maïa KANAAN-MACAUX • Yasmina KHADRA • Étienne KLEIN • Fouad LAROUI • Caroline LAURENT • Arnaud LE GUILCHER • Guillaume LE QUINTREC • Marc LEVY • Henri LOEVENBRUCK • Sophie LOUBIÈRE • LOUISON • Albane LINŸER • Murielle MAGELLAN • Charlye MÉNÉTRIER MCGRATH • Bernard MINIER • Nadine MONFILS • Viviane MOORE • Fabien OLICARD • Erik ORSENNA • Fabrice PAPILLON • Camille PASCAL • Pierre PELOT • Alain REY • Gwenaële ROBERT • Tatiana de ROSNAY •...
Été 1975, sur l'île d'Amity, peu avant le début de la période estivale. Un soir, une jeune femme un peu éméchée abandonne son petit ami qui s'est assoupi sur la plage pour aller se baigner.Mais, après quelques brasses, elle se fait happer par un grand requin blanc venu des profondeurs. Son cadavre mutilé sera retrouvé le lendemain matin sur la grève.Début de la psychose... D'autant qu'un enfant disparaît peu de temps après, qu'un homme est dévoré vivant par le squale...Faut-il interdire l'accès à la plage ? Les autorités sont partagées. Seul consensus : il faut éliminer le monstre. Quint, le pêcheur, Brody, le chef de la police, et Hooper, le jeune océanographe expert en requins – et en femmes – vont alors engager une lutte sans merci contre le monstre mangeur d'hommes.
Règle n° 1 : rester loin de son voisin Depuis qu’elle a rencontré Solal dans des circonstances pour le moins originales – lui qui essaye de la sauver d’une fausse noyade –, Liv ne peut s’empêcher de jeter des coups d’œil vers la maison voisine. Pourtant, elle a toutes les raisons de rester à distance de son propriétaire. Déjà, si elle a décidé de se retrancher dans la villa familiale en bord de mer, c’est pour terminer l’écriture de son premier roman et prouver à son père qu’elle est destinée à être autrice. Surtout, Solal lui a très clairement fait comprendre qu’il n’avait pas besoin – ni envie – qu’une aspirante autrice « complètement tarée » vienne mettre le bazar dans sa vie déjà bien compliquée de père célibataire. Non, vraiment, elle a tout intérêt à oublier cet homme mystérieux au regard de ciel d’orage... A propos de l'autrice Lauréate du concours d’écriture organisé par la collection &H et la plateforme Serieously, Laureline Maumelat écrit pour raconter les histoires des personnages qui habitent son esprit. Maman, photographe, cinéphile, elle porte de multiples casquettes mais elle se consacre désormais...
Marcel Pagnol La Gloire de mon père Un petit Marseillais d’il y a un siècle: l’école primaire; le cocon familial; les premières vacances dans les collines, à La Treille; la première chasse avec son père... La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l’avènement d’un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine, la timide maman, l’oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d’école primaire... Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde.
« À quarante-sept ans, je n’avais toujours aucune ride du lion, du front, aucune patte d’oie ni ride du sillon nasogénien, d’amertume ou du décolleté; aucun cheveu blanc, aucune cerne; j’avais trente ans, désespérément. » Il y a celle qui ne vieillira pas, car elle a été emportée trop tôt. Celle qui prend de l’âge sans s’en soucier, parce qu’elle a d’autres problèmes. Celle qui cherche à paraître plus jeune pour garder son mari, et qui finit par tout perdre. Et puis, il y a Betty.
Louis Hanotte, peintre septuagénaire amnésique depuis plus de quinze ans, reçoit par la poste le roman autobiographique d’une femme dont il n’a jamais entendu parler auparavant. Poussé par la curiosité, il abandonne ses toiles afin de se plonger dans la lecture. Doriane Hector raconte son histoire d’enfant abusée dès l’âge de cinq ans par un père violent et autoritaire, qui fait voler en éclats toute la famille. Profondément troublé, Louis veut à tout prix découvrir le lien qui pourrait l’unir à cette inconnue. Au même moment, dans un service de soins intensifs, Léa, une femme d’affaires de cinquante ans, lutte contre la mort suite à un terrible accident de voiture. Sa mère Marie la veille avec un dévouement surnaturel. Les deux femmes peuvent enfin se parler après tant d’années de non-dits. Message d’espoir pour tous les écorchés vifs, ce roman, écrit avec pudeur, montre comment, avec du courage, de la détermination et l’amour d’une mère, l’être humain est capable de tout surmonter, y compris l’indicible. Née en Belgique, Dalila Heuse est âgée d’une cinquantaine d’années. Avec une sincérité bouleversante, elle restitue ...
Un enquêteur à la retraite, hanté par une erreur qu'il estime avoir commise quinze ans plus tôt. Un jeune auteur, considéré comme le plus grand spécialiste français des tueurs en série. Une brillante avocate, dévouée à la défense d'un homme victime, selon elle, d'une effroyable injustice. Ensemble, ils devront débusquer le plus insaisissable des prédateurs. 2005. Dans un village perché d'Ardèche, la petite Justine, sept ans, disparaît. Rapidement, les habitants s'organisent et lancent des battues dans la nature environnante. Les recherches se prolongent jusque tard dans la nuit mais ce n'est qu'au petit matin que le gendarme Tassi découvre quelque chose... Finaliste du Prix des maisons de la presse 2020. " Antoine Renand, on va beaucoup en entendre parler ! " Damien Thévenot, Télématin. " Plus qu'un excellent polar, une pépite ! " Sandrine Bajos, Le Parisien, sur L'Empathie. " Aussi haletant qu'angoissant ! " Michel Primault, Femme Actuelle, sur L'Empathie.
Une femme a disparu. Son mari évoque un possible suicide, ses parents affirment qu’elle a été tuée, ses collègues pensent qu’elle s’est enfuie avec un amant, et autant de témoignages contradictoires qui ne correspondent pas avec la description qui est faite de cette mère de trois petites filles. Qui croire ? Qui manipule qui ? Connaît-on vraiment la personne qui vit à nos côtés ? Au fil d’une intrigue aussi poignante que déroutante, Natacha Calestremé dépeint les effets de l’emprise et de la perversion, les silences qui accompagnent cette violence invisible, les pièges dans lesquels tombe l’entourage... et donne peut-être les clefs pour s’en libérer.
Bouleversant, ce roman francophone africain est le premier à aborder de manière frontale la question explosive de l'homosexualité sur le continent Tout part d'une vidéo virale, au Sénégal. On y voit comment le cadavre d'un homme est déterré, puis traîné hors d'un cimetière par une foule. Dès qu'il la visionne, naît chez Ndéné Gueye, jeune professeur de lettres déçu par l'enseignement et fatigué de l'hypocrisie morale de sa société, un intérêt, voire une obsession, pour cet événement. Qui était cet homme ? Pourquoi a-t-on exhumé son corps ? À ces questions, une seule réponse : c'était un góor-jigéen, disait-on, un " homme-femme ". Autrement dit, un homosexuel. Ndéné se met à la recherche du passé de cet homme, et va même rencontrer sa mère. Autour de lui, dans le milieu universitaire comme au sein de sa propre famille, les suspicions et les rumeurs naissent, qui le déstabilisent, au point de troubler sa relation avec son amie Rama dont il est fortement amoureux, Rama à la bouche généreuse et à la chevelure mystérieuse... D'une écriture fiévreuse, Mohamed Mbougar Sarr signe ici un roman bouleversant sur la seule grande question qui vaille ...
Comment Francis Bacon réussit à maîtriser son histoire chaotique en la mettant en scène dans sa peinture violente et souffrante ? Comment Alberto Giacometti, tel un funambule au bord de la chute, cherche à représenter l'énigme d'une perception de l'être qui ne cesse de lui échapper ? Comment Vaslav Nijinski, fabuleux danseur et chorégraphe des Ballets Russes, sombre dans la folie après avoir subi des traumatismes dans son enfance ? Comment Antonin Artaud, confronté à des traumatismes infantiles, oscille toute sa vie entre une création débordante et des accès de folie? Comment Vincent Van Gogh, pour atteindre le sommet de son art, se met en danger dans sa recherche créative jusqu'à basculer dans le suicide ? Comment Camille Claudel s'épuise dans sa vie et sa création passionnées pour finir internée sans plus jamais créer ? Comment Niki de Saint-Phalle, grâce à l'expression artistique, parvient à se soigner d'une dépression profonde liée au traumatisme de l'inceste ? Pourquoi certains artistes basculent dans la folie tandis que d'autres traversent l'existence sans encombre ? Pourquoi certains malades trouvent un mieux-être, et parfois la guérison, en...
Roger Ackroyd se confie un soir à son vieil ami le Dr Sheppard. Il était sur le point d’épouser une jeune et richissime veuve quand celle-ci a mis fin à ses jours pour échapper à un affreux chantage. Dans sa dernière lettre elle lui livre un secret terrible : un an plus tôt, elle a assassiné son mari ! Traduit de l’anglais par Françoise Jamoul
Un manuscrit sans fin, une enquête sans corps, une défunte sans visage... Aux alentours de Grenoble, un jeune a fini sa trajectoire dans un ravin après une course-poursuite avec la douane. Dans son coffre, le corps d'une femme, les orbites vides, les mains coupées et rassemblées dans un sac. À la station-service où a été vue la voiture pour la dernière fois, la vidéosurveillance est claire : l'homme qui conduisait n'était pas le propriétaire du véhicule et encore moins le coupable. Léane Morgan et Enaël Miraure sont une seule et même personne. L'institutrice reconvertie en reine du thriller a toujours tenu sa vie privée secrète. En pleine promo pour son nouveau roman dans un café parisien, elle résiste à la pression d'un journaliste : elle ne donnera pas à ce vautour ce qu'il attend, à savoir un papier sur un auteur à succès subissant dans sa vie l'horreur racontée dans ses livres. Car sa vie, c'est un mariage dont il ne reste rien sauf un lieu, L'inspirante, villa posée au bord des dunes de la Côte d'Opale où est resté son mari depuis la disparition de leur fille. Mais un appel lui annonçant son hospitalisation à la suite d'une agression va faire...
Xavier de Montépin (1823-1902) s'illustra dans le feuilleton et il est notamment l'auteur de l'un des plus grands best-sellers du 19e siècle : La Porteuse de pain, paru de 1884 à 1889, qui a été adapté successivement au théâtre, au cinéma et à la télévision. Extrait : Aussitôt que M. Delaunay, juge d'instruction chargé de l'affaire, apprit l'arrestation de Jeanne et son arrivée au dépôt de la préfecture, il donna l'ordre de l'amener immédiatement dans son cabinet. La malheureuse femme était préparée à tout. Le courage, la résolution, l'énergie avaient remplacé chez elle la faiblesse, la défaillance et le découragement. Aussi ce fut avec calme qu'elle affronta la présence du magistrat de qui dépendait son sort. M. Delaunay commença l'interrogatoire. « Votre nom ? demanda-t-il. -- Jeanne Fortier. -- Votre âge ? -- Vingt-six ans, je suis née à Paris le 15 octobre 1835. -- Célibataire ou mariée ? -- Veuve de Pierre Fortier, en son vivant mécanicien, mort au service de M. Labroue, qu'on m'accuse d'avoir assassiné pour le voler, après avoir incendié son usine. »
Louis Dantin (pseudonyme d'Eugène Seers, 1865-1945) fut un observateur et un acteur exceptionnel de la culture québécoise. La période montréalaise de sa vie, après un séjour en Europe (1883-1894), culmine dans la publication de Émile Nelligan et son Œuvre (1904). Louis Dantin quitte ensuite sa communauté religieuse et s'installe à Boston. C'est de là qu'il exerce son activité de mentor auprès de nombreux écrivains et qu'il collabore à divers périodiques. L'édition critique rassemble les essa
Je m’appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père.Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s’agit de rois de tribus rivales... Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu’il n’est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés. Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s’est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances. Mais il est arrivé un accident. Je ne suis pas mort. Jean-Philippe Jaworski a suivi des études de lettres et enseigne le français en lycée, dans la région de Nancy. Il a collaboré au magazine Casus Belli, créé Tiers Âge, un jeu de rôle gratuit sur la Terre du Milieu, et Te Deum pour un...
Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu’au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff’Esthétique, 18.547.301€ lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.
'Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c'est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ?' Ainsi s'interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, cœur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d'un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l'innocence même ('l'innocence m'aime') et pourtant... pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale.
Des tombes ouvertes, des reliques qui disparaissent...La nonne qui hante le nouveau domicile d'Adamsberg serait-elle à l'origine de ces étranges phénomènes? Dans cette enquête du commissaire Adamsberg, un double-meurtre à Paris va le conduire entre la Normandie, et le Béarn, terre d'origine du commissaire : une occasion pour le lecteur de connaître mieux une face cachée de celui-ci. Le meurtre conduira, sous sa direction comme toujours improbable mais efficace, sur les traces d'un breuvage d'immortalité et du phénomène de dédoublement de la personnalité.
Été 99, dont certains prétendent qu’il est le dernier avant la fin du monde. Sur les longues plages du Touquet, les enfants crient parce que la mer est froide, les mères somnolent au soleil. Et partout, dans les dunes, les bars, les digues, des histoires d’amour qui éclosent. Enivrent. Et griffent. Quatre couples, à l’âge des quatre saisons d’une vie, se rencontrent, se croisent et s’influencent sans le savoir. Ils ont 15, 35, 55 et 75 ans. Ils sont toutes nos histoires d’amour.
Du sphinx égyptien et de la sphinx grecque on connaît, outre les corps hybrides et le goût du mystère, la prédilection partagée pour les terres arides, sables du désert pour l'un, roches escarpées pour l'autre. C'est pourtant en plein océan qu'on les trouve réunis, au milieu du XIXe siècle, dans les romans maritimes de Victor Hugo et Herman Melville. Baleines, pieuvres, récifs, tempêtes, tous expressions de l'énigme universelle, y prennent tour à tour noms et attributs sphinxiaux. Pourquoi cette rencontre mythique, inédite et incongrue ? Pourquoi, surtout, en ces lieux, en cette époque ? La question n'est pas seulement symbolique. Elle est aussi, essentiellement, poétique. Autour des sphinx visibles s'inventent des modes secrets du dire, signes d'une dissémination de la figure antique dans la forme même des œuvres. Propos ambigus, histoires intriquées, digressions complexes, investigations criminelles redoublent les ténèbres sous-marines. Comme s'il convenait, à l'âge où la garantie divine quitte le navire, de compenser littérairement le déclin du mystère. L'évocation du grand sphinx sublime, sépulcre silencieux d'un ésotérisme en déroute, se...
1938. Dans une Europe au bord de l’abîme, une organisation nazie, l’Ahnenerbe, pille des lieux sacrés à travers le monde. Ils cherchent à amasser des trésors aux pouvoirs obscurs destinés à établir le règne millénaire du Troisième Reich. Son maître, Himmler, envoie des SS fouiller un sanctuaire tibétain dans une vallée oubliée de l’Himalaya. Il se rend lui-même en Espagne, dans un monastère, pour chercher un tableau énigmatique. De quelle puissance ancienne les nazis croient-ils détenir la clé ? À Londres, Churchill découvre que la guerre contre l’Allemagne sera aussi la guerre spirituelle de la lumière contre l’occulte. Ce livre est le premier tome d’une saga où l’histoire occulte fait se rencontrer les acteurs majeurs de la Seconde Guerre mondiale et des personnages aux destins d’exception : Tristan, le trafiquant d’art au passé trouble, Erika, une archéologue allemande, Laure, l’héritière des Cathares...