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le Sociographe n°30 : Le travail social est-il de gauche ?

Auteure: le Sociogaphe

La question reste ouverte, plus que jamais d'actualité pour tous : professionnels, politiques, étudiants, formateurs, et pour les usagers (même les pauvres ne sont pas forcément de gauche...). Ici, quelques approches théoriques et pragmatiques se frottent à cette difficile question, pourtenter d'aller au-delà des fausses consciences, des dichotomies un peu rapides. Pris dans un projet d'émancipation, le travail social est condamné à s'installer dans une "bonne conscience de gauche" et une subordination de ses missions aux pouvoirs dominants d'où ils tirent ses subsides et sa légitimité. La fonction politique du travail social n'est-elle pas justement de nourrir ce débat démocratique ?

le Sociographe n°2 : Enjeux collectifs et travail social

Auteure: le Sociogaphe

Le travail communautaire, selon la terminologie de l'époque, se présente alors comme une alternative à la problématique du contrôle social (cf. M. Foucault (1975), J. Verdés- Leroux (1975)...) : c'est la dimension libératrice du travail social qui est convoquée, celle qui doit permettre l'émancipation des « classes dominées »...

le Sociographe n°22 : Les obstinés du social

Auteure: le Sociogaphe

Ce dossier essaie de cerner par différentes facettes, l’agir de personnes qui acceptent de faire face à, citons : l’errance des jeunes, les enfants carencés, les enfants polyhandicapés, les gens du voyage, les victimes d’inceste et leurs bourreaux, la différence culturelle, les quartiers.... L’obstination qu’elles manifestent échappe à l’analyse simpliste et nous suivrons Eugène Enriquez qui tente de la comprendre en y percevant la « noblesse » de l’Homme démocratique dont l’aristocrate normand Alexis de Tocqueville a décrit l’émergence au XIXe siècle dans « De la démocratie en Amérique ». La colère, la honte ou la compassion de l’Homme démocratique sont la source des forces « instituantes » qui dans leur dialectique avec « l’institué » inventent le social.

le Sociographe n°3 : L'histoire en pratiques

Auteure: le Sociogaphe

L’histoire de la construction d’un tel numéro du Sociographe, n’est pas inintéressante. Elle est aussi faite de cette circulation incessante de petites lettres dont l’assemblage finit par faire texte et texture. Cette circulation est plus ou moins libre, plus ou moins guidée. Elle peut subir des pressions, des torsions, auxquels l’auteur peut ou non résister. L’aboutissement ne fait pas l’économie de ratages et de ratures. Les allers-retours entre auteurs et comité de lecture, puis le comité de rédaction, ont fait l’objet de mises en tension. En effet si l’écriture d’un texte est guidée en sous-main par des représentations subjectives qu’on ne saurait gommer chez l’auteur, sa mise à ciel ouvert sur la place publique, ce qu’on appelle à juste titre sa publication, déclenche aussi des confrontations. Il y a des enjeux qui ne tirent pas tous dans le même sens : si l’institution (IRTS), qui soutient cette aventure, a son mot à dire, les auteurs en ont un autre. Bref écrire et publier sur l’histoire, cela ne se fait pas sans histoires. L’historisation est prise dans un terrain mouvant, parfois émouvant, jamais stabilisé.

le Sociographe n°28 : Tsigane / Gagdé. Quelle place pour le travailleur social

Auteure: le Sociogaphe

Voleur de poule, mendiant, culture atypique, altérité magnifiée... les clichés, positifs ou négatifs, ont la vie dure sur les tsiganes. Ils masquent une réalité complexe entre identité mouvante et sédentarisation plus ou moins forcée, où imaginaire millénariste et réalités administratives se télescopent. Ce numéro plonge au coeur d’une communauté ( ?) où le voyage est plus fantasmé que pratiqué, les politiques publiques parfois mal adaptées et où la scolarisation prend parfois des chemins de traverse... Où le grand absent semble bien être le travailleur social. Et si, tout simplement, les gens du voyage étaient des gens comme les autres ?

le Sociographe n°12 : Morcellement du social. Pratiques, professions, interventions

Auteure: le Sociogaphe

Le social a subi au cours de ces dernières décennies de profondes mutations. Le dernier projet de décentralisation en date — qui sera peut-être voté au moment de la parution de ce numéro — constituera probablement le dernier acte d’une réforme sans précédent. En approchant le social sur le plan du local, qu’il soit départemental ou régional, il nous faut considérer la question sous l’angle de l’hétérogénéité si l’on ne veut pas l’atomiser en une myriade d’objets. Employant à grands renforts la complémentarité des objets qui le composent, il n’en restera pas moins que le social, une fois pulvérisé, perdra sa fonction essentielle (c’est-à-dire par essence) qui est de relier les être entre eux. Est-il besoin de rappeler ici que la complémentarité trouve son fondement dans l’unité. Moyennant quoi le social est plus morcelé que constitué de parties dont on pourrait penser qu’elles pourraient être idéalement constitutives d’un tout que certains nomment social. Si un tel paradigme peut être soutenable idéologiquement, il ne saurait l’être sur le plan scientifique ou politique, l’unité sociale restant à définir.

le Sociographe n°5 : Ne dites pas qu'ils sont emplois-jeunes, on les croit travailleurs sociaux

Auteure: le Sociogaphe

Qui se doutait que l’invention des emplois-jeunes par le Gouvernement allait constituer bien autre chose que les TUC (Travaux d’utilité collective) et autres CES (Contrat emploi-solidarité) que nous avions connus et qui sans faire beaucoup de remous s’étaient glissés dans les interstices du secteur public et du secteur associatif pour de petits emplois et de petites ambitions ? En effet, si je ne saurais dire si les retombées nationales en termes de résorption du chômage ont été à la hauteur des espérances ministérielles, ce que les auteurs du présent numéro du Sociographe démontrent c’est que cette initiative qui s’ancrait dans l’analyse d’expérimentations déjà bien pensées (cf. pour Perpignan la communication de J. P. Carrère) a constitué un extraordinaire levier de transformations sociales dans les politiques publiques et associatives, les formations sociales, les cadres d’emplois statutaires ou conventionnels.

le Sociographe n°27 : Sexualités inavouables

Auteure: le Sociogaphe

La sexualité dans le travail social demeure pour le moins un sujet sensible. Quelle que soit l'institution (prison, CER, MECS, crèche, ITEP...), quelle que soit la manière d'en parler ; l'intimité, le désir, la violence, la frustration se télescopent. La question déroute tous les acteurs du travail social, du professionnel à "l'usager", des parents aux enfants. Analyses et témoignages sur des sexualités si difficiles à reconnaître.

le Sociographe n°0 : Naissances. Le travail social dans tous ses écrits

Auteure: le Sociogaphe

L’ambition de cette revue prend sa source là : proposer un outil de valorisation des recherches-actions menées ici et là, mal connues et peu partagées. Solliciter, faire connaître et reconnaître ces écrits qui sont les révélateurs de la richesse de cette oeuvre quotidienne qui se perpétue au-delà des obstacles : vouloir être utile à l’autre, malgré tout. Etre un lieu de passage, de témoignage, de rencontre mêlant recherches de terrain et écrits de formation qui permette, par l’échange d’expériences et de savoirs de vivifier les pratiques, de redonner du souffle.

le Sociographe n°19 : Histoire d'écrire (2) : Imprimer du Lien social

Auteure: le Sociogaphe

Dans ce numéro 19 les textes se démarquent de toute contrainte et frayent plutôt avec l’envie d’écrire, pour soi, pour les autres, gratuitement, tout simplement, sans réponse attendue ni contrepartie envisagée. Tout simplement, c’est-à-dire, sans se plier à de quelconques demandes ou obligations. Si ce n’est au simple désir du scripteur, c’est-à-dire à soi-même. ...Mais, tout devient vite compliqué avec la langue écrite. Ainsi, déjà, ces quelques lignes de présentation sont trop réductrices ; elles ont succombé aux charmes et aux dérives de cette écriture qui est en même temps l’objet de réflexion du numéro de la présente revue. Nos propos sont bien évidemment à nuancer. L’écriture que l’on pratique en toute liberté, au fond, n’existe pas vraiment. Triste réalité. L’histoire d’écrire était trop belle, et il ne faut pas raconter d’histoires... Les textes qui composent ce numéro tendent à abonder dans ce sens et à montrer en quoi cette écriture-là, plus personnelle et intimiste, non fonctionnelle au premier abord, sert pourtant et avant tout elle aussi à imprimer du lien social.

le Sociographe n°32 : Confessions

Auteure: le Sociogaphe

À l’heure du retour en force des communautarismes religieux, le travail social ne peut plus ignorer ces croyances qui rassemblent autant qu’elles exacerbent les différences. Souvent, la confession du bénéficiaire n’est pas prise en compte au nom de la fausse dichotomie entre appartenance religieuse et laïcité. Comment les pratiques professionnelles peuvent, doivent prendre en compte les croyances ? L’action sociale est-elle à même de reconnaître sa propre Genèse, et le travailleur social ses propres croyances ?

le Sociographe n°10 : De nuit. Urgences... villes... imaginaires

Auteure: le Sociogaphe

La nuit ne cessera jamais de produire du fantasme, d’inquiéter par l’inconnu qu’elle crée, mais aussi de rassurer par l’intimité qu’elle procure. Tous ceux qui travaillent la nuit doivent composer avec cette part d’ombre. Nous espérons que ces mots (et images) de nuit éclairent un peu les « honnêtes gens » qui dorment la nuit, et reflètent les regards de ceux qui vivent ce temps si particulier. Même si au final nous savons que cette dichotomie est toute relative, car si ce n’est professionnellement, du moins personnellement, nous sommes tous des noctambules potentiels, occasionnels, accidentels, espérant tous que nos nuits soient plus belles que nos jours. Et puis, de toute façon, où et surtout quand commence et finit la nuit ?

le Sociographe n°17 : S'habiller. Socialisation, médiation, corps.

Auteure: le Sociogaphe

Le vêtement inspire bien souvent quand il s'agit de l'enlever, il inspire sans doute moins quand nous nous proposons de l'étudier. Et pourtant, derrière les matières tissées se cachent de multiples réalités que nous souhaitions mettre à nu. Tirer un peu plus le fil afin que se dévoilent les rouages, les enjeux de ce que nous portons, ôtons, de ces matières aux formes diverses et aux couleurs variées qui siéent aux uns et si mal aux autres, emprisonnant une partie de nous-mêmes par le biais d'odeur peut-être (le linge sale...), mais aussi d'apparence (reflet d'âme...), de forme (ou de difformité, handicap ou disgrâce d'un corps ainsi masqué, déformé, conscient d'une nature contre culture...), d'appartenance (marques ou griffes qui s'inscrivent à même le corps...), de distinction (singularité illusoire ou quand le prêt-à-porter s'apparente à un prêt-à-penser...), de tradition.

le Sociographe n°16 : Alter-eco. Économie plurielle et travail social

Auteure: le Sociogaphe

L'économie sociale a été la première à être institutionnalisée, avec la création en 1981 de la délégation interministérielle à l'économie sociale. Le décret du 15-12- 1981 la définit comme l'ensemble « des coopératives, mutuelles et associations dont les activités de production les assimilent à ces organismes ». Quant à l'économie solidaire, c'est à partir des années 80, sous la double influence de mai 68 et de l'augmentation de l'exclusion et du chômage, que naquirent l'Agence de liaison pour le développement d'une économie alternative (ALDEA) et à partir de 1992, le Réseau d'économie alternative et solidaire (REAS) regroupant des producteurs en milieu rural, chômeurs créateurs de coopératives dans les banlieues, agriculteurs biologiques, producteurs de musique rock, commerce équitable, mouvement des woofers... Sous le gouvernement Jospin en 2000 est créé un secrétariat d'Etat à l'économie solidaire lui donnant ainsi une lisibilité institutionnelle.

le Sociographe n°24 : VAE : faux-semblants ou vraies qualifications ?

Auteure: le Sociogaphe

Par sa forme disgracieuse tout d’abord sous laquelle cette étrangeté conceptuelle est énoncée qui vient d’emblée piquer notre curiosité. Les acquis ? La validation des acquis ? L’expérience ? Les acquis de l’expérience ? La validation des acquis de l’expérience ? Que signifient donc ces « bizarreries polyphoniques » ? D’emblée, les interrogations s’orientent du côté du Qu’est-ce ? Mais, assez paradoxalement, notre curiosité redouble d’intensité lorsqu’un premier éclairage apparaît : la VAE c’est, dit-on, la possibilité offerte à des personnes qui peuvent justifier d’au moins trois années d’expérience en lien avec un diplôme visé d’obtenir ledit diplôme, en produisant et en présentant devant un jury un dossier dans lequel elles font, de manière organisée, l’inventaire et la preuve des compétences dont elles s’estiment porteuses et qui correspondent au diplôme souhaité. Et, de facto, cette formule magique entraîne dans son sillage la redoutable question du "Comment donc est-ce possible ?"

le Sociographe n°6 : Arts en travail social (1)

Auteure: le Sociogaphe

Les articles dévoilent l’activité qui rend à l’homme son humanité dès lors qu’il l’exerce sur la matière. L’homme trouve son humanité en s’attachant à donner une humanité aux choses pour en faire des objets. Il semble que l’activité produit un échange dont l’effort ouvre sur l’oeuvre. Créer, ce serait aller chercher dans la matière les éléments non-humain, parahumain, extra-humain, voire même inhumain pour les transformer et les ramener, par son activité, dans un « plus d’humanité » : repousser et accroître les frontières de l’humain. La création en travail social permet à ceux dit exclus, invalides, handicapés— c’est-à-dire à ceux qui souvent sont reconduit aux frontières — de réintérroger sans cesse nos frontières et ainsi de trouver place dans une humanité qu’ils contribuent à agrandir. Dans le jeu entre art et artisanat, s’insinue le jeu de l’activité, du geste et de son dépassement. L’artisanat ramène toujours l’art à son geste ; l’art tente toujours de dépasser son geste, d’en trouver la négation. L’une et l’autre de ces activités se co-construisent dans une relation dialectique qui les...

le Sociographe n°8 : À l'usage de la citoyenneté ordinaire. Quelles pratiques professionnelles ?

Auteure: le Sociogaphe

La notion de citoyenneté... « Née dans le champ du droit constitutionnel, avec la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, elle disparaît rapidement du droit positif français qui lui substitue les notions de nationalité et de droits civiques— la première désigne “le lien juridique qui rattache une personne physique à un Etat déterminé”, là où la seconde désigne “le statut juridique des personnes composant le corps politique souverain de l’Etat”, et plus précisément “les conditions de jouissance de ce statut et ses conséquences quant à la formation et à l’exercice du pouvoir politique”. La citoyenneté désigne donc, semble-til, de façon assez étroite, le lien qui unit le citoyen à l’Etat » (2).Les textes proposés dans ce numéro 8 du Sociographe partent des professionnels (en première partie), pour finir sur une ouverture sur des espaces publics, en passant par des pratiques en établissement. Les auteurs nous font part d’une approche personnelle et collective de la question à travers leurs témoignages ; cette invitation à faire un bout de chemin avec eux nous invite aussi à poursuivre le chemin...

le Sociographe n°7 : Arts en travail social (2)

Auteure: le Sociogaphe

Certains textes s’attachent à la question de l’être dans son rapport à la vie intime, affective, charnelle ; tandis que les autres défendent une indépendance vis-à-vis de la vie sociale, de ses turpitudes et de ses pressions politiques. Dans les deux parties qui constituent ce dossier, se dessine un antre, un passage, un rapport qui semble l’enjeu d’un possible jeu de l’activité, sans éviter le risque de servir le repli, la fermeture, l’isolement.

le Sociographe n°23 : L'homme, la bête et le social

Auteure: le Sociogaphe

L’homme, la bête et le social, titre de ce numéro, veut témoigner à la manière d’une fable des temps modernes, de la place ambiguë prise ou donnée à l’animal aujourd’hui. Évidemment, la dimension critique de cette dernière ne trouve pas toujours trace ou écho dans les témoignages, analyses, articles ou documentaires, illustrant peut-être le caractère presque blasphématoire de propos négatifs sur ce compagnon du quotidien devenu désormais sacré (même s’il le fût dans de nombreuses civilisations, mais là n’est pas mon propos). N’entend-on pas dire que « ne pas aimer les animaux, c’est ne pas être humain », même si comme l’écrit Jean-Pierre Digard, on ne les aime pas tous autant et de la même manière. Membre d’une famille, membre d’une équipe pédagogique, soignante ou de secours, homme et animal semblent désormais pacsés, partageant une même condition et les mêmes craintes : l’abandon, l’isolement, la désaffiliation – l’affaiblissement du lien social ou le désarroi moral étant propice à tous les accommodements et toutes les substitutions.

le Sociographe n°14 : Le retour des "nounous"

Auteure: le Sociogaphe

Si les structures d’accueil collectif vont gagner en souplesse d’horaires avec l’application du décret d’août 2000 et se transformer toutes en « multi-accueil », il n’est pas certain que la qualité de l’accueil soit au rendez-vous au vu de la complexité éducative à gérer un groupe d’enfants à présence variable. Et le bienfait de la collectivité pour la future socialisation et scolarisation de l'enfant apparait, comme le repère l'article de Martinaud, peu crédible. L’accueil individualisé du jeune enfant, tant en France qu’en Europe peut être celui qui demain deviendra le mode prépondérant, aussi bien pour des raisons pédagogiques qu’économiques, et l’accueil collectif marginalisé d’autant. L’avenir des assistantes maternelles se situe-là. Elles seront passées, dans leur histoire, du dénigrement et de la méconnaissance au respect et à l’estime. Ce qui n’est que justice.

le Sociographe n°13 : Clandestins ?

Auteure: le Sociogaphe

Ce dossier fait suite à un projet mené par un groupe d’étudiants en travail social auquel j’appartenais. Dans le cadre de notre formation d’éducateur spécialisé, nous avons organisé une conférence-débat sur la question des mineurs étrangers isolés (qui s’est tenue en septembre 2002 à l’IRTS du Languedoc-Roussillon).Pourquoi « Clandestins » avec un point d’interrogation ? Peut-être parce que nous voulions nous pencher sur ce qui semble être contradictoire dans la situation de ceux qui sont trop souvent nommés des « irréguliers ».

le Sociographe n°26 : L'utopie, c'est par où ?

Auteure: le Sociogaphe

Le désir d’un monde meilleur se fait souvent dans la volonté, parfois dans la violence, de faire taire les pratiques ou les voies dissonantes. Utopie des réalités et réalité des utopies... L'utopie : ici, à la marge ou ailleurs ? Sciences et fictions ? Utopie des réalités et réalité des utopies ... Le travail social est-il l'expression d'une pluralité ou la mise en ordre d'un brouhaha social ?

le Sociographe n°15 : Génération-ecrans.com La question sociale à l'épreuve du multimédia

Auteure: le Sociogaphe

À l’origine de ce numéro, pour moi, deux questionnements. 1/ N’y aurait-il pas comme une fracture générationnelle autant qu’une « fracture numérique » entre des travailleurs sociaux (formé par l’écrit) souvent décontenancés et ces jeunes qu’ils accompagnent en connaissant mal (au mieux) leurs références culturelles, identitaires véhiculées par les écrans ? 2/ Depuis longtemps, la télé est utilisé comme forme de « camisole » en maison de retraite, en prison, à l’hôpital. Mais cela se faisait (se fait) sans manifestement de grand débats déontologiques. Pourquoi de telles pratiques vont-elle de soi ? Deux questions qui interrogent moins le consommateur — plus ou moins passifs d’écrans — que le professionnel qui doit composer avec. Mais malgré de nombreux manuscrits reçus pour ce numéro, aucun ne traitait directement de ces aspects. Le travailleur social, souvent loquace (comme tout le monde) pour dénoncer l’emprise médiatique, aurait-il donc un peu de mal à s’interroger sur ses propres pratiques en ce domaine ?

le Sociographe n°18 : Histoire d'écrire (1). Penser à écrire, écrire pour penser

Auteure: le Sociogaphe

Écrire : en réalité, c’est à la fois très simple et très compliqué. Très simple, c’est ce que peut laisser supposer l’observation du produit achevé, paré pour la médiatisation : mémoire de fin d’études, monographie, notes de cours, article de revue ou, plus prosaïquement, petit mot laissé sur un coin de table, lettre d’amour ou de réclamation. Très compliqué, c’est ce que nous sommes nombreux à percevoir quand il s’agit pour nous de répondre à l’injonction d’écrire.

le Sociographe n°1 : Espaces de médiation

Auteure: le Sociogaphe

Médiations, mais aussi médiateur et médiatiser définissent aujourd’hui des modes d’intervention dans notre société et particulièrement dans notre champ du travail social qui s’imposent comme une nouvelle manière d’aborder des situations problématiques pour des sujets ou des systèmes et leur résolution. Mais cette nouveauté n’est-elle pas qu’apparente ? On a coutume de repérer la naissance des pratiques de médiations outre-Atlantique dans les années 1965-1970. C’est oublier que les mots de médiateur et de médiation sont utilisés dans notre langue depuis six siècles.

le Sociographe n°31 : Petites discriminations de l'ordinaire

Auteure: le Sociogaphe

Tout le monde dénonce les discriminations. Du moins les plus visibles, les plus intolérables. Mais elles s’immiscent partout, dans les replis du quotidien, sous des formes qui les rendent alors acceptables, parfois même amusantes. Elles échappent ainsi aux règles légales et aux indignations légitimes. Et le travail social est-il si dépourvu que cela de principes et de modes d’action discriminants? Obéir à des principes catégoriels, ne contribue-t-il pas à produire du fait discriminant ? Le travailleur social peut-il ne pas discriminer ? Ce numéro examine dans un premier temps les faux-semblants de la discrimination (les effets « pervers » de l’altruisme, et du communautarisme), puis interroge : le travail social lui-même peut-il devenir un facteur de discrimination ?

le Sociographe n°20 : À table !

Auteure: le Sociogaphe

« A table ! », titre de ce numéro 20, veut signifier que l’acte d’alimentation est pluriel, multidimensionnel, au sens donné à ce terme par Edgar Morin. Mais la mise en évidence des paradoxes et des contradictions inhérentes aux pratiques alimentaires nous amène aussi à la reconnaissance d’une impossible harmonie entre des impératifs hétérogènes les uns aux autres (Jacques Ardoino). Ce qui n’empêche pas d’avoir envie d’en profiter (de la table), même si, comme tout autre acte de vie, celui-ci contient aussi des risques pour la vie.

le Sociographe n°4 : Proposer le travail

Auteure: le Sociogaphe

Si la question du travail nous mobilise en tant que salariés (réduction du temps de travail, conditions de travail, évaluation du travail, qualité du travail, santé au travail, précarité, qualification, partage du travail), elle nous teste dans l’exercice des missions d’action sociale et médico-sociales. Comment se lient dans une pratique les demandes répétées de travail des personnes accueillies et les discours économiques — c’est-à-dire politiques — qui développent les notions de temps libre, de plein emploi, de pénurie de main d’oeuvre ? Comment se vit et se pense pour chacun la contrainte de travailler, le droit à ne pas travailler, l’aspiration à une reconnaissance sociale ? C’est à cette « compréhension humaine intersubjective » que nous invite Edgar Morin. « La compréhension humaine dépasse l’explication. L’explication est suffisante pour la compréhension intellectuelle ou objective des choses abstraites ou matérielles. Elle est insuffisante pour la compréhension humaine. Celle-ci comporte une connaissance de sujet à sujet [...]. Autrui n’est pas seulement perçu objectivement, il est perçu comme un autre sujet auquel on...

le Sociographe n°25 : Extension du domaine des rituels

Auteure: le Sociogaphe

Si les premières approches des rites et des rituels se sont focalisées sur la dimension strictement religieuse et sacrée du phénomène, au-delà de cette origine il existe un espace restreint dans lequel se déploient des pratiques rituelles dont on peut qualifier le sens de profane ou de sécularisé (C. Rivière). Par exemple les pratiques de présentation et représentation du corps, d’introduction de simples gestes de nutrition dans un cérémonial, d’organisation des jeux de la vie enfantine, de marquage d’une institution ou d’une organisation par des actions répétitives et solennelles constituent les formes discrètes d’une certaine ritualisation du quotidien. Sans confondre rituel et routine, quand la routine parle encore, les rites et les rituels peuvent s’incarner dans les gestes accomplis, les paroles proférées, les objets manipulés du quotidien le plus banal (C. Lévi- Strauss). Autrement dit encore, n’échappant pas à l’hyperationalité de la modernité, les différents champs du travail social, de l’assistance sociale, du médico-social, de l’éducatif ont-ils la possibilité de s’investir dans les formes singulières du rituel ? Et...

le Sociographe n°21 : L'expérience est-elle qualifiable ?

Auteure: le Sociogaphe

L'actualité récente de la formation professionnelle des travailleurs sociaux met l'expérience sur le devant de la scène. Désormais, les diplômes peuvent s'obtenir, par la « validation des acquis de l'expérience » (VAE). L'expérience peut donc être calibrée, mesurée, compactée, convertie en « modules » qui, s'ils sont déclarés « acquis », permettent à la personne d'être dispensée de tout ou partie du programme de formation.

le Sociographe n°11 : Quoi de neuf dans le domestique

Auteure: le Sociogaphe

Au regard des textes que nous publions aujourd’hui nous avons retenu du domestique la question du contenant et du contenu dans sa dimension dialectique. En effet, on peut décliner cette dialogie par le dedans et le dehors de l’habitat, mais aussi par le fond et la forme, par le rentrer et le sortir, etc. Pour autant, si nous en restions là, nous étions à coup sûr dans l’impasse du chiasme et de la dichotomie. L’idée de quelque chose qui permet la clôture non-étanche, comme investigation de l’autre et de l’ailleurs, nous a amené à revisiter les frontières. Il s’agissait en effet, de comprendre le « domestique », non comme un signifiant, mais comme un objet permettant de donner accès au signifiant. Le « domestique » fonctionnerait comme un contenant culturel qui « non seulement rend cohérent l’espace social, mais aussi et surtout, le système intérieur des individus qui leur permet de clôturer leur espace psychique, c’est dire son importance psychique ! » (T. Nathan, L’influence qui guérit, Paris, Odile Jacob, 1994, p. 154).

le Sociographe n°29 : Éducation à l'environnement et travail social, relations durables ?

Auteure: le Sociogaphe

Le « développement durable » est partout, si ce n’est en pratique du moins dans les discours. Mais quand est-il pour le travail social ? Quels rapports entre travail social et « Education à l’environnement et au développement durable » ? Ont-ils une éthique commune contre la marchandisation du monde ? Ou l’écologie n’est-elle pas avant tout une pratique de nantis (peut-on vraiment être pauvre et écolo ?) ? Ce numéro est moins une compilation d’expérience qu’une tentative d’analyser les relations naissantes entre travail social et éducation à l’environnement. En France, au Canada et en Suisse.

le Sociographe n°9 : Vieillir ensemble ? L'accompagnement des personnes âgées

Auteure: le Sociogaphe

La vieillesse fait peur. Une peur qui se construit sur une vieillesse qu’on a poussée sur un unique versant de la vie : la fin de vie. De ce point de vue, la vieillesse peut être pire que la mort parce que vécue comme un long couloir d’attente inconfortable de cette mort. Pourtant, des aspects démographiques devraient nous inviter à envisager la vieillesse comme donnée principale de la vie. D’abord parce que la quantité de population dite « vieille » devrait devenir majoritaire. Ensuite parce qu’avec l’allongement de la vie, la part de ce qu’on nomme « vieillesse » chez un individu devrait prendre de plus en plus de place. Autrement dit, la vieillesse est une chance historique formidable de penser des possibles nouveaux dans nos façons d’êtres ensemble, de vivre ensemble.

Le Sociographe n°68. La participation : un nouvel idéal ? 2000 - 2020 : Le Sociographe a 20 ans. Numéro spécial.

Auteure: Pascaline Delhaye , Dorina Hintea

La participation est un principe des droits de l’homme ; elle est supposée signer notre engagement dans la citoyenneté démocratique. La participation est un principe des droits de l’homme ; elle est supposée signer notre engagement dans la citoyenneté démocratique. Pour le Conseil de l’Europe elle consiste, « pour des particuliers et des groupes de particuliers, à avoir le droit, les moyens, la place, la possibilité et, si nécessaire, le soutien d’exprimer librement leur opinion, d’être entendu et de contribuer aux prises de décision qui les concerne ». Elle signifie prendre part, donner son avis. Ce concept historique développe un champ sémantique devenu incontournable dans notre actualité : projet participatif, management participatif, etc. Le travail social n’est pas en reste et s’en empare également, le déterminant comme un nouvel enjeu. La récente définition officielle du travail social en France d’ailleurs nomme la participation comme un des buts poursuivis par le travail social (au même titre que l’émancipation, l'accès à l'autonomie et la protection). Qui participe ? À quoi ? Comment ? Pourquoi ? Au-delà d’une volonté qui...

Le Sociographe 63. Composition et distorsion musico-sociale

Auteure: Collectif

Des berceuses et autres comptines de notre prime enfance jusqu’à la marche funèbre de Chopin, la musique est partout et nous accompagne à tout âge. Elle rythme la vie, éveille les sens du nourrisson, canalise l’énergie du jeune enfant, exalte ou tempère l’adolescent et l’adulte... Nombre de professionnels du secteur médico-social s’en sont saisis et construisent des espaces institutionnels où l’expérimentation et la créativité sont au centre et reposent sur la musique. Mais plus précisément, quels sont les usages, les enjeux et les effets de la musique dans le champ qui nous intéresse ? Dans quelle mesure est-elle un support de la relation éducative ? Et peut-elle soigner, soutenir le développement ou la santé ? Voilà quelques-unes des questions soulevées dans ce numéro dans lequel nous verrons que les professionnels, confrontés aux « distorsions sociales », créent et composent avec ceux qu’ils accompagnent.

Le sociographe hors série n°10. La protection de l’enfance

Auteure: Collectif

Présentation du numéro : Ce numéro hors-série présente un tour d’horizon sur les activités de la protection de l’enfance. D’une approche des politiques de la protection de l’enfance, jusqu’aux pratiques et leurs évaluations en passant le management des établissements qui remplissent la mission, la protection de l’enfance est observée in vivo. C’est un regard in extenso que je voudrais affirmer ici. Une façon de penser la protection de l’enfance comme analyseur de la situation sociale plus large. La protection de l’enfance est un service, autrement dit un choix politique inconditionnel de protéger les enfants. Le terme de « service » dérive du latin classique servus qui signifie l’esclave. Le service dit bien l’inconditionnalité de celui qui est au service qui se met en état d’esclave pour ses maîtres. Ici, les maîtres sont l’idée de la protection et les enfants protégés eux-mêmes. Non pas que l’enfant est le maître, mais que la valeur d’un enfant doit être maître de toutes nos activités pour le protéger. Et on peut dire en effet que l’enfant c’est la condition de la conservation de notre espèce. S’il n’y avait plus...

Le sociographe n°64. L'arroseur arrosé. Quand le travail social souffre de précarité

Auteure: Collectif

Le travail social souffre de précarité et se retrouve dans la situation de l'arroseur arrosé ; alors qu'il a pour mission d'aider, il se retrouve en situation de devoir être aidé. Cela fait près de deux décennies que tous les secteurs du travail social sont impactés par des politiques publiques — marquées du sceau de l’efficience et de la rationalisation — qui renforcent paradoxalement la précarité des publics qu’ils accompagnent ; mais depuis quelques temps, des effets pervers de ces politiques se donnent à voir au sein même des institutions et jusque dans la réalité personnelle des professionnels. Manque de financements, concentration voire disparition, pour les premières, fragilisation du statut et paupérisation pour les seconds sont de plus en plus fréquents : le travail social souffre de précarité et se retrouve dans la situation de l’arroseur arrosé ; alors qu’il a pour mission d’aider, il se retrouve en situation de devoir être aidé. Ce numéro vise à établir une sorte d’état des lieux de la précarisation du travail social et de ses conséquences pour les publics concernés, les institutions, mais aussi pour les professionnels. Il...

Le sociographe n°67. Souffrance sociale et solidarités

Auteure: Collectif

Dans cette société qui produit de la souffrance, comment trouver ou retrouver le pouvoir de penser et d’agir ? Aujourd’hui, les démocraties sont leurrées par un néo-libéralisme qui produit avec violence une souffrance sociale. Des individus sont méprisés et rendus vulnérables. Des professionnels de l’intervention sociale sont fragilisés dans leurs institutions. Les États peinent ou évitent à repousser cette souffrance. Des vides politiques s’installent. Quels sont les maux de cette société ? Comment les solidarités peuvent-elles émerger afin de pallier cette souffrance ? Dans ce numéro, différents auteurs inscrivent la souffrance et la solidarité dans une histoire occidentale et interrogent les impasses de l’intervention sociale. D’autres témoignent de solidarités, souvent à partir d’un développement social local, auprès d’aidants familiaux, de personnes en errance, d’habitants, de personnes âgées, de jeunes déscolarisés et de personnes migrantes. Des perspectives belges, suisses et québécoises y sont aussi présentées. Dossier coordonné par Nadia Veyrié (membre du comité de rédaction, formatrice à l’IRTS Normandie Caen),...

Le sociographe n°66 : Faire se rencontrer l’économie sociale et solidaire et l’intervention sociale

Auteure: Collectif

Depuis déjà plusieurs années, des acteurs historiques tels des fondations, des coopératives, ont développé des pratiques de solidarités et de gouvernance dans le champ de l’Économie sociale et solidaire (ESS). L’Économie sociale et solidaire (ESS) est aussi une philosophie, une représentation du monde plus juste construite sur des valeurs de coopération plutôt que de concurrence, portée par une vision plus démocratique du monde social, faisant aussi très souvent des liens avec l’écologie. Les formes et les pratiques inspirantes qui s’en dégagent et qui ont fait leurs preuves peuvent constituer un univers de sens et de discours pour renouveler le travail social, soutenir la transition entre le modèle « assistanciel » et le modèle d’empowerment.

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