La presse de la IIIe République
Auteure: Raymond Manevy
Nombre de pages: 280Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Présenter le théâtre d'une période donnée implique non seulement de caractériser les genres et les oeuvres, de situer la carrière des auteurs, mais aussi de les replacer dans leur contexte historique, politique, sociologique et matériel. Littérature publique, le théâtre ne peut évidemment exister sans lieux, sans acteurs, sans spectateurs... Cet ouvrage expose et étudie toutes ces composantes, en faisant débuter le théâtre du l9e siècle avec la Révolution française et en suivant son évolution jusqu'à la si mal nommée Belle Epoque. Il s'attache à détailler son image en rétablissant quelque équilibre entre les genres consacrés par l'histoire littéraire et ceux qu'elle marginalise, alors qu'en raffolait le public de ces années déjà si lointaines, mais bien vivantes encore pour notre incertaine modernité. Il adopte une double perspective historique et générique, résume et analyse de nombreuses pièces, raconte des anecdotes significatives. Rassemblant des informations dispersées dans une abondante bibliographie et un index biographique des auteurs de théâtre, il se veut un usuel pratique en même temps qu'une incitation à repenser ce qui fût...
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Alors que l'histoire de la presse célèbre volontiers ses grands hommes, elle n'a jusqu'ici accordé quasiment aucune place aux femmes journalistes, qu'elles aient été célèbres en leur temps comme Delphine de Girardin, Séverine ou Titaÿna, ou des écrivaines reconnues comme George Sand ou Colette. Pourtant, dès le XVIIIe siècle, des femmes créent et dirigent des feuilles périodiques. Les femmes journalistes du XIXe siècle, qui écrivent un journalisme de chronique directement issu du bel esprit des salons, sont leurs héritières. Cet ouvrage raconte la progression des femmes dans les journaux généralistes et la manière dont elles ont réussi à s'infiltrer et parfois à s'imposer dans l'article politique, dans la chronique judiciaire, dans la chronique des sports et dans le grand reportage. Ces femmes ont dû inventer des pratiques, créer des postures et imposer des écritures. Pour faire passer leur prose dans le journal, elles ont pu privilégier la narration, la fiction, l'écriture intime aussi. Subalternes elles-mêmes, elles ont par ailleurs souvent choisi d'enquêter sur les exclus de la société. Cet essai montre aussi combien il serait caricatural...
La création est un acte de travail. Depuis l’élaboration de l’œuvre jusqu'à l'organisation des activités en marchés, en professions, en relations d'emploi et en dispositifs d'évaluation, un même principe régulateur agit : l’activité créatrice est de part en part fécondée par l’incertitude. Le travail n'est gratifiant pour l'artiste que si son déroulement demeure surprenant. Les professionnels, les critiques et les publics procèdent à d'incessantes comparaisons pour identifier les qualités des artistes et des œuvres, faute de savoir comment déterminer leur valeur absolue. Les marchés gèrent par la surproduction la recherche de l’originalité profitable. Cet ouvrage met en place un cadre théorique d’analyse de l’action en horizon incertain, puis l’applique aux arts. Des différences considérables de succès peuvent-elles résulter de différences minimes de talent ? La catégorie du génie est-elle soluble dans la critique sociologique ? Pourquoi les inégalités présentent-elles le même profil dans les arts et dans les sciences ? Si l’offre augmente toujours plus vite que la demande, faut-il conclure que les artistes sont les funambules du ...
En 1971, Linda Nochlin s’interrogeait sur la visibilité des femmes dans le monde de l’art. À travers ce travail de recherches effectué lors de mon doctorat, il est question de reprendre ce questionnement fondateur afin d’analyser les diverses étapes que la femme a dû traverser du xixe siècle jusqu’à nos jours. De par un discours centré essentiellement sur Camille Claudel et Louise Bourgeois, d’autres artistes femmes vont être sollicitées afin de comparer leurs parcours. Ceci pour comprendre la démarche artistique de ces femmes dont l’intimité surgit au travers de leurs œuvres. L’intime, sous diverses formes et médiums proposés, est le moteur de leurs créations. À cela, vient s’ajouter la possible interrogation sur l’existence d’un « art féminin » ou d’un art des femmes dont le noyau central serait l’éclosion de cet intime qu’elles font partager au public. L’analyse des œuvres et leur réception par le public seront des éléments clés de ce discours. La redécouverte et la reconnaissance dite tardive de Camille Claudel et Louise Bourgeois dans les années quatre-vingt est l’un des éléments importants étudiés dans ce travail. ...
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L'amour de la littérature et celui des arts sont consubstantiels, on le savait depuis longtemps, à la culture, à la vie intime de Jaurès. Mais l'ampleur, la continuité, voire le professionnalisme de son oeuvre en ce domaine apparaîtront à beaucoup comme une révélation. Dans l'ordre intellectuel, Jaurès ne fut pas seulement philosophe et historien. Il fut aussi critique littéraire et critique d'art. Ce volume des Oeuvres le met en lumière en rompant avec l'ordre chronologique selon lequel est organisée cette édition. Les textes de Jaurès sont regroupés en quatre massifs. Au départ, des extraits du Cours de philosophie professé à Albi, en 1882-1883 : ils sont consacrés à l'esthétique. Puis un ensemble d'articles et d'études écrits entre 1887 et 1898 : ils sont centrés sur le rapport au politique. Vient alors l'événement : un corpus de 87 articles donnés à La Dépêche entre 1893 et 1898, sous la signature "Le Liseur". Cette "quinzaine littéraire", longtemps oubliée, lui permet de présenter, aux côtés d'écrivains méridionaux comme Armand Silvestre ou Eugène Le Roy, l'avant-garde parisienne de son temps, de Verlaine et Mallarmé à Léon Bloy et...
8 volumes incluant l'index des titres. Plus de 4000 pages de cette célèbre bibliographie dédiée aux éditions du XIXème. Indispensable aux amateurs éclairés comme aux libraires. IDEAL pour retrouver les EDITIONS ORIGINALES et les premières éditions illustrées.
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Reprise de l'édition de 2003 qui élargit la période prospectée. Ce dictionnaire relève des thèmes récurrents du roman naturaliste-réaliste français du XIXe siècle d'auteurs tels que zola, Daudet, Maupassant, Loti, Mirbeau, Rosny, etc. Il entreprend d'explorer ainsi les différents aspects de la vie en société d'Abandon à Voyage en passant par Prostitution, Travail ou Alcool. [Memento].
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Le principal socle de l'unité de la France est un universalisme dont les présupposés ne sont pas aussi universels qu'il y paraît. L'imposition séculaire de ce « franco-universalisme », au nom et au moyen de la langue « française », est pour beaucoup dans l'asymétrie culturelle et littéraire, unique au monde, entre la Mère-Patrie et ses satellites « francophones », à commencer par la Belgique et la Suisse. C'est ce que tente de montrer ce livre en se penchant sur la presse littéraire française (1944-1960) qui, pour la première fois, fait l'objet d'une étude d'ensemble. Les discours sur la Belgique et « ses » littératures forment un analyseur puissant des enjeux symboliques et matériels qui sous-tendent les « relations littéraires » ou, mieux, les rapports de force littéraires franco-belges (franco-suisses, etc.). C'est d'abord dans la position de chaque organe de presse par rapport à ses concurrents que réside l'explication de sa tendance à produire de la violence symbolique. Ainsi, les questions de littérature comparée et d'histoire littéraire que pose ce livre ne peuvent être dissociées d'interrogations relevant de l'histoire des intellectuels...