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L'acteur de cinéma: approches plurielles

Auteure: Christian Viviani

Nombre de pages: 259

L’acteur fut longtemps un mal-aimé des discours savants sur le cinéma : sa présence semblait un matériau précaire, fuyant, offrant peu de prise à l’analyse et à la théorie. Cependant les temps changent et, grâce aux efforts de nombreux critiques et universitaires, l’acteur s’est imposé au cours des dernières décennies comme objet légitime d’étude et de recherche. C’est de cette évolution qu’a voulu témoigner le colloque « L’acteur de cinéma, approches pluridisciplinaires », organisé à l’automne 2005 au Centre Culturel International de Cerisy-la-Salle, et dont est né le présent volume. Il se compose d’études riches et diverses qui relèvent non seulement de l’histoire et de l’esthétique du cinéma mais aussi de la sociologie, de l’économie, de l’anthropologie, approches multiples qui assurent la vitalité des études cinématographiques contemporaines. On trouvera ici les grands motifs d’une pensée de l’acteur : héritages du théâtre, émotion et distanciation, mise en scène et mise en geste, analyse de la star comme signe culturel. On suivra les aventures du casting ou des retakes, une Dame de Shanghai pouvant en cacher ...

Le classicisme hollywoodien

Auteure: Jean-Loup Bourget , Jacqueline Nacache

Nombre de pages: 355

Dès les années 1920, et plus nettement encore au cours des décennies suivantes, le cinéma américain fut déclaré « classique » en dépit de son évidente modernité. Ses défenseurs affirmaient ainsi leur confiance dans un art populaire et neuf, que ses liens avec l’industrie avaient très tôt rendu suspect aux gardiens de la tradition. Cette première phase de légitimation passée, ce fut ailleurs qu’on chercha la qualité classique d’Hollywood : dans la conformité à des normes stylistiques et narratives, dans la structure économique des studios de l’âge d’or, dans leur puissance d’innovation esthétique et technologique. À se déplacer ainsi, de génération en génération, la notion de « classicisme hollywoodien » devenait source de malentendus. Ce cinéma, d’abord destiné à des millions de spectateurs avides de divertissement, avait-il vraiment été classique, au sens que l’histoire du goût donne à ce mot ? Des films soumis à de stricts impératifs économiques, moraux et idéologiques peuvent-ils devenir des modèles pour penser l’homme et le monde ? Faut-il entendre désormais que Ford et Hawks sont classiques à l’égal de Racine...

L'analyse de film en question

Auteure: Jacqueline Nacache

Nombre de pages: 264

Depuis la création des premiers enseignements de cinéma, l'analyse de film a étendu son domaine : elle concerne désormais aussi bien les étudiants des filières " arts du spectacle " que les élèves du premier et du second degré, ainsi que les candidats à divers concours d'enseignement. Pour autant, l'exercice n'a rien de consensuel, et donne lieu à des recommandations parfois déconcertantes. Face à cette situation complexe, plusieurs enseignants-chercheurs spécialistes de cinéma exposent leur vision de l'analyse, sur le mode de la démarche empirique ou de la réflexion théorique. Qu'en est-il de notre droit (juridique, moral, esthétique) à l'analyse ? Le cinéma est-il art de l'image ou art du plan ? Comment l'analyse articule-t-elle le texte filmique et son contexte ? En quoi la façon dont nous analysons les films révèle-t-elle notre conception du cinéma ? Ces questions et beaucoup d'autres préoccupations de la pédagogie et celles de la recherche, sont posées ici de façon assez large pour répondre aux attentes de tout lecteur intéressé par le cinéma. De nombreux exemples d'analyse en acte, autour de séquences ou de films entiers, font de ce recueil...

Le film hollywoodien classique

Auteure: Jacqueline Nacache , Francis Vanoye

Nombre de pages: 127

Qu'ont en commun les milliers de films tournés à Hollywood sous le règne des grands studios ? D'une part, la maîtrise d'un récit aux rouages invisibles qui visait à l'universalité ; d'autre part, un mode de production qui fit des studios américains, pendant trente ans de domination sans partage, le plus grand laboratoire de formes cinématographiques du monde. Aussi ce livre se propose-t-il de cerner, par vagues successives, le modèle narratif hollywoodien et le système qui l'a engendré. À travers l'étude de plusieurs figures récurrentes comme le flash-back ou le suspense, à travers des synthèses larges sur les genres, le film musical ou la superproduction, on entre ici au cœur même du film hollywoodien, de son écriture et de ses sortilèges.

Genres et acteurs du cinéma français

Auteure: Gwénaëlle Le Gras

Nombre de pages: 216

Le cinéma populaire français d'avant la Nouvelle Vague est le continent oublié des études cinématographiques ; peu étudié, il est aussi peu enseigné dans nos universités, à l'exception de quelques « écoles » (le réalisme poétique par exemple) et de quelques cinéastes, dont les films ont été mis au panthéon par la « politique des auteurs ». L'ouvrage propose d'explorer le cinéma français des années 1930, 1940 et 1950 en dépassant la dichotomie anachronique entre « cinéma d'auteur » et « cinéma commercial », pour tenter de l'appréhender tel qu'il était perçu par ses contemporains. Nous abordons ici le cinéma français classique par le biais des genres et de leurs acteurs, typiques des goûts du public de l'époque et de ce cinéma populaire où cohabitent des films qui accèderont au « panthéon », des « films du sam'di soir » et des films de qualité tombés dans l'oubli. Dans cette perspective d'une approche socioculturelle du cinéma cherchant à comprendre le sens des films dans leur contexte de production et de réception, nous avons retenu trois genres principaux qui caractérisent la production de cette longue période : la comédie,...

Hollywood, l'ellipse et l'infilmé

Auteure: Jacqueline Nacache

Nombre de pages: 331

Le récit filmique a sa rhétorique propre : l'ellipse en est une figure-clé, elle qui construit le temps magique du cinéma ; l'infilmé est ce qui permet de raconter sans images et sans mots, lorsque rien ne peut être dit, montré, ni même suggéré. Le cinéma hollywoodien classique, ensemble historique et esthétique d'une exceptionnelle cohérence, constitue un terrain de choix pour l'étude de ces figures. A Hollywood, terre de tous les excès, on a su, on a dû parfois cultiver le silence, sans que l'art de la retenue n'entre jamais en conflit avec l'opulence du spectacle et le mouvement de l'émotion. Il faudra ici retourner à la source, reprendre les œuvres les mieux connues et les plus étudiées de " l'âge d'or des studios " : mais on les regardera à contre-jour, dans les moments où le récit s'absente et se tait, où se tisse, de faille en faille, le discours clandestin des grands films hollywoodiens.

L'acteur de cinéma

Auteure: Jacqueline Nacache

Nombre de pages: 192

Vedette ou second rôle, silencieux ou volubile, distant ou familier, l'acteur est ce par quoi le film de fiction nous parle, nous émeut, nous fascine. Au centre de la mise en scène, il contribue de façon essentielle à la richesse des représentations filmiques. Tout film se nourrit d'une relation spécifique entre le comédien et son personnage ; tous les grands moments de la création cinématographique se sont accompagnés d'une réflexion sur l'acteur. Depuis ses origines, le cinéma ne cesse d'inventer de nouveaux modes de jeu et de présence. De la scène à l'écran, des théories soviétiques à l'Actor's Studio, du naturel américain à la vérité brute du non-professionnel, l'acteur est l'une des grandes aventures d'un siècle de cinéma.

Le classicisme hollywoodien

Auteure: Jacqueline Nacache

Nombre de pages: 355

Dès les années 1920, et plus nettement encore au cours des décennies suivantes, le cinéma américain fut déclaré « classique » en dépit de son évidente modernité. Ses défenseurs affirmaient ainsi leur confiance dans un art populaire et neuf, que ses liens avec l’industrie avaient très tôt rendu suspect aux gardiens de la tradition. Cette première phase de légitimation passée, ce fut ailleurs qu’on chercha la qualité classique d’Hollywood : dans la conformité à des normes stylistiques et narratives, dans la structure économique des studios de l’âge d’or, dans leur puissance d’innovation esthétique et technologique. À se déplacer ainsi, de génération en génération, la notion de « classicisme hollywoodien » devenait source de malentendus. Ce cinéma, d’abord destiné à des millions de spectateurs avides de divertissement, avait-il vraiment été classique, au sens que l’histoire du goût donne à ce mot ? Des films soumis à de stricts impératifs économiques, moraux et idéologiques peuvent-ils devenir des modèles pour penser l’homme et le monde ? Faut-il entendre désormais que Ford et Hawks sont classiques à l’égal de Racine...

Comédie musicale : les jeux du désir

Auteure: Gilles Mouëllic

Nombre de pages: 285

Le plaisir enfantin toujours renouvelé de plusieurs générations de spectateurs explique sans aucun doute l'importance toute particulière de la comédie musicale dans l'histoire du cinéma mondial. Mais il y a peut-être une autre raison, plus surprenante en apparence : la comédie musicale est un lieu formidable de propositions formelles qui inspire nombre de cinéastes contemporains désireux à leur tour de passer par la musique, la danse et le chant pour réinventer le monde ou plus simplement le donner à voir. Les études qui composent cet ouvrage, tout en proposant de nouvelles lectures des inépuisables classiques, témoignent de la richesse et de la diversité des ressources de ce que Jean-Luc Godard a appelé « l'idée de la comédie musicale ». S'il est illusoire de définir avec précision cette « idée » tant elle suppose de multiples déclinaisons, la question du désir s'impose cependant comme un possible facteur d'unité. Bien sûr les chastes duos de Ginger et Fred et les étourdissantes conquêtes de l'infatigable Kelly ont laissé place aux renaissances nostalgiques de Rob Marshall, aux réminiscences spectrales de Martin Scorsese, à l'ironie grinçante...

Le dernier Buñuel

Auteure: Arnaud Duprat

Nombre de pages: 308

À partir de Belle de Jour en 1967, Luis Buñuel quitta définitivement le cinéma mexicain pour tourner en France et, parfois, en Espagne. L’étude de ce film et des cinq autres qui suivirent – La voie lactée (1969), Tristana (1970), Le charme discret de la bourgeoisie (1972), Le fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir (1977) –, comparés aux premiers opus surréalistes et aux œuvres mexicaines, permet de voir comment les lieux et les conditions de production ont déterminé l’expression artistique du cinéaste. Parmi les caractéristiques uniques qui justifient la constitution du corpus, ces films manifestent une écriture aux nombreuses références intertextuelles qui situent la poétique buñuelienne entre culture française et culture espagnole, et qui, associées à des rêves et d’autres récits secondaires, constituent des espaces filmiques complexes et paraissent proposer au spectateur de rechercher une vérité à tout jamais insaisissable. Les aspects testamentaires de ces dernières œuvres sont une autre caractéristique. Au-delà d’une simple position rétrospective et syncrétique qui apprécie ces films par rapport à l’ensemble...

Impression, projection. Une histoire médiatique entre cinéma et journalisme

Auteure: Thomas Carrier-Lafleur

Nombre de pages: 316

Le cinéma et la presse ont toujours possédé un grand nombre d’affinités électives, de même qu’ils ont toujours été en compétition. Leurs canaux de diffusion et leurs plateformes ne cessent de se croiser, depuis les actualités filmées du début du XXe siècle jusqu’au journalisme participatif du Web 2.0. Leurs matériaux et leur langage connaissent également des hybridités et des échanges foisonnants, que le journalisme investisse petit et grand écrans ou que le cinéma absorbe la matière journalistique. De nouveaux genres cinématographiques – tels le reportage cinématographique et le film-enquête –, et genres journalistiques – telle la critique cinématographique – en sont nés. À ces remédiations s’ajoutent les représentations réciproques, le cinéma ayant continuellement mis à l’épreuve le journalisme, le journalisme ayant participé à l’avènement comme à l’institutionnalisation du cinéma. À travers les alliances et les rivalités, les correspondances et les contradictions, les simultanéités et les renversements, ce volume propose ainsi d’explorer la redéfinition continuelle de nos médias et de leurs identités.

Personnage virtuel et corps performatif

Auteure: Renée Bourassa , Louise Poissant

Nombre de pages: 376

Les personnages virtuels se multiplient depuis quelques années dans les arts médiatiques et les arts de la scène en empruntant plusieurs apparences. Ils se situent dans la lignée des êtres artificiels ayant peuplé l’histoire humaine au sein de représentations fantasmagoriques, que ce soit sous forme d’ombres, de doubles ou de spectres ayant le pouvoir de s’animer. En effet, les figures du simulacre jouant sur l’illusion perceptive ou sur les leurres sont aussi anciennes que la faculté de symboliser. Au sein des représentations contemporaines, elles partagent la scène avec l’acteur ou le danseur en chair et en os, par le truchement de projections d’images ou en s’incarnant dans des automates issus de la robotique. Dans les mondes fictionnels du cinéma numérique, ces figures anthropomorphiques relèvent de l’animation de synthèse. Elles agissent à titre de personnages : parfois elles dialoguent avec les acteurs réels, d’autres fois elles les remplacent. Qu’est-ce qui rend présent, performatif et parfois inquiétant un personnage virtuel ? Quel rôle est-il appelé à jouer dans les pratiques artistiques contemporaines des arts de la scène ? Dans...

Gena Rowlands et le renouveau des actrices d’âge mûr

Auteure: Paola Dicelli

Nombre de pages: 140

Muse de John Cassavetes avec qui elle a tourné pas moins de sept films, Gena Rowlands n’en demeure pas moins une actrice mystérieuse. Cultivant à la fois la force et la fragilité, la séduction et le mal-être, sa personnalité semble avoir plusieurs facettes qu’elle déploie au fil de sa carrière, de ses rôles. Gena Rowlands n’hésite pas à se mettre à nu, créant une frontière floue entre sa réalité d’actrice et celle de ses personnages. Parmi les aspects abordés dans son jeu, se trouve la question de la maturité, indubitablement. Comment rester sous les projecteurs quand des actrices d’un certain âge en sont écartées ? À travers Opening Night etGloria notamment, celle que nous surnommerons “la star accessible” s’insurge contre une dictature hollywoodienne liée à l’âge. À ce titre, ces deux films – sortis respectivement en 1977 et 1980 – tentent de réhabiliter la femme de plus de quarante ans, peu avantagée dans le cinéma classique. Ce projet propose donc d’analyser la persona de Gena Rowlands autour de deux rôles phares. Ces derniers amorceront non seulement une évolution dans sa carrière, mais également un renouveau du...

Le cinéma de Jia Zhang-ke

Auteure: Antony Fiant

Nombre de pages: 172

Né en 1970, Jia Zhang-ke réalise son premier long-métrage, Xiao Wu, artisan pickpocket, en 1997. Il est aussitôt remarqué dans plusieurs festivals internationaux avant d’être hautement plébiscité par la critique au moment de sa sortie sur les écrans français en janvier 1999. On a d’emblée fait de Jia Zhang-ke le chef de file des cinéastes chinois vde la sixième génération, d’un cinéma indépendant, non reconnu par l’État et non distribué dans son propre pays. Si sa situation évoluera de ce point de vue-là (il est officiellement autorisé à tourner à compter de 2002 et ses films sont dès lors modestement distribués sur le sol chinois), la cohérence de son œuvre n’est aucunement remise en cause. Tous ses films traitent en effet du même sujet, s’emploient à décrire les profondes mutations de la Chine dans le passage du XXe au XXIe siècle, du communisme au capitalisme, avec une attention quasi exclusive pour les laissés-pour-compte de la croissance extraordinaire du pays. À travers fictions - Xiao Wu, Platform (2000), Plaisirs inconnus (2002), The World (2004), Still Life (2006) - ou documentaires - In Public (2001), Dong (2006), Useless...

Jacques Tourneur, les figures de la peur

Auteure: Frank Lafond

Nombre de pages: 247

« L’ai-je vu ou ne l’ai-je pas vu ? », telle était, selon Jacques Tourneur, la réaction qu’aurait dû engendrer le démon de Rendez-vous avec la peur (1957), si seulement le film avait pu échapper aux velléités bassement commerciales de son producteur. À partir de semblables déclarations et d’analyses souvent justes mais toujours incomplètes, les critiques comme les universitaires ont réduit l’esthétique du cinéaste à un art de la suggestion, à une expérience herméneutique. Pourtant, sa démarche cherche aussi à impliquer physiquement le spectateur dans la fiction, grâce à diverses stratégies énonciatives, tant sonores que visuelles, qui visent toutes à le mettre directement en danger. Le présent ouvrage se propose d’étudier les « figures » de la peur, expression prise dans une pluralité de sens, formels et thématiques. Pour Tourneur, la peur façonne à chaque instant tout être humain, ce qui explique l’omniprésence de ce sentiment dans son œuvre, même en dehors des genres ou cycles - le fantastique et le film noir - où il se manifeste par essence. Dans un jeu de miroirs complexe, les personnages principaux et leurs opposants...

La Direction d'acteur

Auteure: COLLECTIF , Frédéric SOJCHER

Nombre de pages: 368

Comment définir ce qu'est « la direction d'acteur » ? Pourquoi y a-t-il si peu d'ouvrages sur la question ? Quel est ce « mystère » ? Entre acteurs et réalisateurs, quelle émulation, quels rapports de force ? Les cinéastes vampirisent-ils leurs acteurs, et inversement ? Les propos des cinéastes et metteurs en scène Olivier Assayas, Stéphane Brizé, Youssef Chahine, Patrice Chéreau, Michel Deville, Karim Dridi, Bruno Dumont, Cédric Klapisch, Claude Lelouch, Daniel Mesguich ne sont jamais théoriques. Ils transmettent leurs méthodes de travail. Ils racontent leurs expériences et évoquent les acteurs avec lesquels ils ont travaillé : Isabelle Adjani, Mathieu Amalric, Asia Argento, Jean-Pierre Bacri, Jean-Paul Belmondo, Juliette Binoche, Maggie Cheung, Patrick Chesnais, Clovis Cornillac, Béatrice Dalle, Cécile de France, Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Albert Dupontel, Romain Duris, Isabelle Huppert, Agnès Jaoui, Jean-Pierre Léaud, Vincent Lindon, Fabrice Luchini, Yves Montand, Michèle Morgan, Nick Nolte, Al Pacino, Michel Piccoli, Audrey Tautou, Jean-Louis Trintignant, Lino Ventura... Autant de cas d'école passionnants.

Les images de l’eau

Auteure: Éric Thouvenel

Nombre de pages: 336

Pendant un peu plus de dix ans, de la fin de la Première Guerre mondiale à l’arrivée du film sonore, le cinéma français s’est passionné pour le motif de l’eau, qu’il a saisi et mis en scène sous toutes formes, et dans tous ses états. Des trublions de l’avant-garde aux promoteurs d’un cinéma populaire, de la fiction au documentaire, du court au long métrage, des réalisateurs aux critiques, presque tous ceux qu’intéressait le dernier né des arts ont vu dans les formes infinies de l’eau, dans la diversité de ses manifestations, un puissant vecteur d’imaginaire, apte à susciter des représentations nouvelles, des drames inédits, des réflexions audacieuses sur le dispositif cinématographique lui-même. Cette vision d’un accord presque parfait entre le cinéma et l’élément aquatique, relayée jusqu’à nous par des commentateurs parfois peu soucieux d’en faire véritablement la critique, a transformé ce syntagme, « les images de l’eau dans le cinéma français des années 20 », en un cliché que généralement on évite de convoquer ou, pire, que l’on reconduit tel quel sans autre forme de procès. L’ambition de ce livre, et...

Remakes

Auteure: Raphaëlle Moine

Nombre de pages: 207

La Chienne de Renoir, Jules et Jim de Truffaut, Le Père Noël est une ordure de Poiré, La Cage aux folles d'Édouard Molinaro, Trois hommes et un couffin de Coline Serreau... Autant de scénarios repris par l'industrie américaine du cinéma. Depuis le milieu des années 1930 plus de 70 remakes de films français ont été réalisés à Hollywood. Ces nouvelles versions sont-elles une marque de l'impérialisme hollywoodien ou une forme d'échange entre le cinéma français et le cinéma américain ? Copies conformes ? Adaptations ? Ou authentiques traductions en langage hollywoodien ? Comment comprendre ce phénomène cinématographique tout en tenant compte de ses contours instables, de la diversité des cas ? Raphaëlle Moine choisit de montrer ses multiples facettes tant juridiques, économiques qu'historiques et adopte une approche culturelle pour restituer au remake toute sa richesse. « Grâce aux remakes, le cinéma français en tant que tel et dans son ensemble gagne une émotion, une créativité, une inventivité que la critique en général lui dénie. »

Lubitsch à Hollywood. L'exercice du pouvoir créatif dans les studios

Auteure: Katalin Por

Nombre de pages: 226

Quand il arrive à Hollywood, Ernst Lubitsch est déjà un cinéaste prestigieux. L'aura dont il jouit et la diversité des fonctions qu'il occupe lui permettent d'y mener une action hors du commun. En observant la manière dont il travaille au sein de cet environnement particulier, Katalin Pór revient sur ses relations avec les structures de production hollywoodiennes. Comment parvient-il, au sein même de cette organisation hyper-normalisée, à imposer ses propres conceptions du travail créatif ? Ses interactions avec les différents studios peuvent être lues comme autant d'efforts pour lui permettre de travailler dans une relative autonomie, sur des projets qui l'intéressent, avec des collaborateurs librement choisis, et selon ses propres méthodes. Quel est l'apport de Lubitsch au cinéma hollywoodien ? Il y conçoit et réalise des films, évidemment, mais opère également des recrutements, fait acheter des répertoires de pièces, transforme le fonctionnement de certains studios... Son action hollywoodienne peut être assimilée à une véritable politique, d'une grande cohérence, guidée par deux questionnements poétiques fondamentaux : sur la nature de la comédie, ...

To be or not to be, Ernst Lubitsch

Auteure: Alain Kleinberger , Jacqueline Nacache

Nombre de pages: 190

To Be Or Not To Be a suscité une abondante littérature critique au cours de ces trente dernières années, et la récente mise au programme du film au baccalauréat a accru encore cette production. Mais le film d'Ernst Lubitsch est une matière inépuisable, surtout lorsqu'on l'approche avec un faisceau de méthodes capables de révéler ce qui était jusqu'ici resté dans l'ombre. Le lecteur amateur ou spécialiste, l'enseignant et l'étudiant de cinéma trouveront dans ce livre non seulement tout ce qu'on attend d'une étude du film en termes d'histoire, d'esthétique, de style, de contenu, mais ils trouveront bien davantage, grâce à des spécialistes d'histoire, d'histoire culturelle, de sociologie, de génétique, de philosophie, d'études germaniques. Tous analysent le film avec la précision critique qu'on devrait toujours attendre de la passion cinéphilique. Le sociologue Jean-Marc Leveratto nous révèle ainsi la version radiophonique du film, grâce à laquelle Lubitsch entrait dans le quotidien du grand public américain de l'époque. Jean-Pierre Esquénazi examine tout ce qui inscrit To Be Or Not Be dans la descendance du Dictateur, mais aussi tout ce qui l'en...

De Budapest à Hollywood

Auteure: Katalin Pór

Nombre de pages: 417

Aujourd’hui totalement oubliées, les « pièces à succès » hongroises des années 1920-1930 sont pourtant à la source de certains chefs-d’œuvre de la comédie hollywoodienne. Pensées pour un public populaire, elles hésitent entre représentation réaliste et mise en scène des désirs des spectateurs, pour raconter le parcours de personnages volontaires s’efforçant de s’élever au-dessus de leur condition. Leur adaptation à l’écran est le fruit d’un travail minutieux d’interprétation et d’appropriation. Loin de les envisager comme de simples réservoirs de trames ou de contenus narratifs, les adaptateurs s’emparent des spécificités de ces pièces, et notamment de l’ambivalence de leur rapport au réel.

Généalogies de l'acteur au cinéma

Auteure: Christian Gutleben , Hélène Valmary , Christian Viviani , Christophe Damour

Nombre de pages: 200

La référence généalogique est un réflexe de la critique de cinéma. Si les formules "dans la lignée de..." ou "le nouveau..." sont devenues des commodités, le grand public, dit-on, n'aime que ce qu'il connaît déjà : lui dire que tel acteur est dans la lignée d'un autre excitera probablement son intérêt. Convoqué par stratégie critique ou par calcul économique, le phénomène existe bien chez l'acteur. A travers ce phénomène, les acteurs ont créé une palette immense de nuances permettant de donner une réalité à quelque chose qui, dans le spectacle éphémère, était jusque-là impossible à mesurer.

De Broadway à Hollywood

Auteure: Marguerite Chabrol

Nombre de pages: 400

Les spectacles de Broadway, entre autres les pièces d'Arthur Miller, Tennessee Williams, Eugène O'Neill, constituent pour le cinéma classique hollywoodien une source majeure, puisqu'ils lui apportent une double caution commerciale et artistique. Mais ils se trouvent aussi à l'origine de multiples difficultés idéologiques, tant les scènes new-yorkaises bénéficient d'une liberté d'expression dont le cinéma est privé jusqu'en 1952, en raison de l'autocensure imposée par le Code de production. Pourtant, Hollywood n'a cessé de puiser dans la création théâtrale des modèles qui ont autant contribué à structurer l'industrie du film (stars et genres cinématographiques) qu'à miner de l'intérieur le système d'autocensure. Cet ouvrage met au jour ce que le cinéma classique américain doit au théâtre de Broadway, en s'attachant en particulier à des metteurs en scène comme Kazan, Cukor, Minnelli, Preminger ou des acteurs comme Katharine Hepburn, Henry Fonda, Mae West, etc. Il examine la façon dont le système hollywoodien s'est organisé pour adapter systématiquement les productions théâtrales contemporaines. Il montre l'articulation des enjeux industriels,...

L’ombre d’un doute

Auteure: Aurélie Ledoux

Nombre de pages: 238

Nombre de films contemporains – aux rangs desquels on compte aussi bien des « auteurs indépendants » que des réalisateurs de blockbusters – jouent sur la perméabilité des frontières entre la réalité et l’illusion en construisant des pièges perceptifs qu’il conviendrait de nommer des trompe-l’œil cinématographiques : un renversement des apparences révèle au spectateur que ce qu’il croyait relever de la réalité du film n’était qu’imaginaire ou fantasmatique, le produit d’un rêve ou d’une folie. Si le procédé est nouveau, ce n’est certes pas en ce que le leurre serait étranger à la tradition cinématographique : le cinéma américain regorge de personnages abusés. Ce classique renversement des apparences prendrait cependant une figure nouvelle en transposant sur le plan visuel cet enjeu narratif et en s’adressant désormais moins au personnage qu’au spectateur. Le film ne se contenterait plus d’être le récit d’une duperie ou d’un complot reposant sur la part d’ignorance à laquelle le héros, comme toute subjectivité, est condamné, mais il y aurait dans ces nouveaux trompe-l’œil comme une démonstration par l’effet qui ...

L'économie du cinéma américain

Auteure: Joël Augros , Kira Kistopanidou

Nombre de pages: 286

Les compagnies qui dominent le marché du film en ce début de XXIe siècle perdurent depuis les années 1920. La concentration des recettes au profit de six majors, la mainmise de celles-ci sur l’essentiel de la production, leur présence derrière les grands réseaux de télévision, la domination américaine sur les écrans du monde, tout cela trouve son origine dans le succès d’un mode de production spécifique : le système hollywoodien. En détaillant l’histoire, des origines à nos jours, de l’industrie cinématographique aux États-Unis, ce livre analyse ses rouages et ses transformations sous la contrainte des innovations techniques, de l’évolution des marchés et des publics, du contexte sociopolitique et de la concurrence des autres médias. De la production à l’exploitation en salles et aux marchés annexes, il retrace les stratégies que les compagnies hollywoodiennes ont élaborées pour conserver leur prééminence dans l’offre de spectacle. Au-delà du cas américain, c’est le fonctionnement économique du cinéma dans son ensemble qui se trouve éclairé. .

Hawks, cinéaste du retrait

Auteure: Jean-Michel Durafour

Nombre de pages: 336

Howard Hawks (1896-1977) est l’un des plus importants réalisateurs du cinéma hollywoodien : tout spectateur a vu un jour au moins l’un de ses films (Scarface, Le Grand sommeil, Les Hommes préfèrent les blondes ou encore Rio Bravo). Cinéaste de référence de la « politique des auteurs » lancée par les Cahiers du cinéma dans les années cinquante, « redécouvert » alors par une critique américaine qui l’a longtemps mésestimé, on pouvait croire que le cinéma de Hawks avait livré tous ses secrets. Mais depuis le début des années quatre-vingt, mis à part des rééditions d’articles ou l’excellente biographie critique de Todd McCarthy, l’esthétique du cinéma a délaissé Hawks, peut-être trop marqué par des théories dont on est revenu. Pourtant, cette œuvre, par sa rigueur, reste aujourd’hui encore l’une des plus actuelles du cinéma classique, dont certains réalisateurs contemporains, comme Quentin Tarantino, John Carpenter ou Robert Zemeckis, ne cessent de faire l’éloge. Il faut donc réinterroger aussi bien le cinéma hawksien que les discours critiques qui ont contribué à en bâtir les modèles de réception depuis plus de cinquante...

Quand le film nous parle

Auteure: Guillaume Soulez

Nombre de pages: 256

Le film n’est pas seulement un récit, c’est aussi un discours sur le monde. Angela (A. Karina) et Émile (J.-C. Brialy) se disputent, de profil, chacun à un bout de la table (Une femme est une femme, Godard, 1961). Évitant le champ/contrechamp, la caméra va de l’un à l’autre, et la dispute conjugale prend un tour comique : il s’agit de savoir qui sait le mieux rouler les « r ». Émile triomphe, Angela soupire, semblant abandonner : « Pourquoi c’est toujours les femmes qui souffrent... ». À qui parle Angela, ou pour qui parle Angela ? Quelle position allons-nous prendre en faisant le lien entre les formes visuelles et sonores du film et notre espace social ? Sommes-nous vraiment « manipulés » par les images ? Les analyses de films, reportages et séries proposées dans cet ouvrage montrent que la tradition rhétorique et argumentative, renouvelée aujourd’hui par la pragmatique du cinéma, permet de penser ensemble formes filmiques et contextes et restitue, à côté de leur capacité mimétique, la capacité délibérative des images et des sons, fondement d’un dialogue entre le film et le spectateur.

Entre spiritualité et laïcité, la tentation iconoclaste du cinéma

Auteure: Marion Poirson-Dechonne

Nombre de pages: 264

12 vertus pour l'analyse filmique

Auteure: Daniel SERCEAU

Nombre de pages: 258

En matière d'analyse filmique, les oeuvres qui comptent se distinguent par leur extrême rigueur et nous obligent à une grande précision de pensée. Cet ouvrage élabore douze principes, dits "vertueux" qui permettent d'en rendre compte. Ils ne proposent pas une méthode qu'il suffirait d'appliquer mécaniquement, mais un instrument de validation des énoncés à partir d'une observation scrupuleuse des images et ses sons.

Pauline Carton

Auteure: Yves Uro

Nombre de pages: 172

Pauline Carton n'est pas seulement la bonne péremptoire à l'accent parisien et au chignon pointu qui fait un peu partie de notre patrimoine. Elle fut la lauréate du prix Fémina de poésie en 1903 et l'amie fidèle de Guitry dont elle commenta minutieusement ses films. C'est aussi une habile caricaturiste suisse et une mémorialiste précieuse des débuts du cinéma et du monde du théâtre dans Les Théâtre de Carton et Histoires de Cinéma. Elle intéressa beaucoup Lugné-Poe mais aussi Marcel L'Herbier, Cocteau, Clouzot, Gance, Pabst et surtout Guitry qui l'utilisa dans 24 films. Elle travailla aussi pour Marc Allégret, Autant-Lara, Bernard, Baroncelli, Cavalcanti, Decoin, Delluc, Diamant-Berger, Lindtberg, Rim et Verneuil. Pour Guissart, elle chanta ses célèbres Palétuviers. Elle interpréta aussi des rôles sévères voire cruels et dramatiques. Elle joua, au cinéma, de 1907 à 1970, et ses 220 films témoignent des problèmes sérieux de son époque : la guerre de 1914, l'affairisme de l'époque Stavisky, les bruits de bottes précédant la seconde guerre mondiale, le débarquement, la guerre froide et la fin du colonialisme.

Casque d'Or : lectures croisées

Auteure: Marguerite Chabrol et , Alain Kleinberger

Nombre de pages: 198

Ce recueil propose sept lectures du film Casque d'Or de Jacques Becker (1952), par des chercheurs en études cinématographiques qui ne sont pas spécialistes de Becker mais chercheurs dans un champ particulier (histoire culturelle, gender studies, star studies, étude de scénario...). Sont abordés : le réception du film, sa mise en perspective dans l'histoire du cinéma français d'après-guerre, le genre "Belle époque", la représentation des rapports de sexes, la modernité de Casque d'or et celle de la star Signoret...

Casque d'or

Auteure: Marguerite Chabrol , Alain Kleinberger

Nombre de pages: 195

"Ce recueil propose sept lectures du film Casque d'Or de Jacques Becker (1952), par des chercheurs en âetudes cinâematographiques qui ne sont pas spâecialistes de Becker, mais reprâesentants d'un champ disciplinaire particulier : histoire culturelle, gender studies, star studies, âetudes actorales, esthâetique, âetude de scâenario, âetudes intermâediales. L'ouvrage vise autant áa proposer un nouveau regard sur cet objet commun qu'áa familiariser les lecteurs avec les mâethodes et approches qui traversent les âetudes cinâematographiques, certaines dâejáa bien installâees et d'autres plus râecentes. Plusieurs questions centrales parcourent ainsi l'ensemble de l'ouvrage, sous de nouveaux âeclairages : la râeception du film et ses enjeux, sa mise en perspective dans l'histoire du cinâema franðcais d'apráes-guerre, le genre " Belle Epoque ", la reprâesentation des rapports de sexes, la modernitâe de Casque d'Or et celle de la star Signoret en particulier, la thâeãatralitâe et les significations latentes de cette oeuvre majeure"--P. [4] of cover.

Catherine Deneuve & Yves Saint Laurent

Auteure: Guillaume Jaehnert

Nombre de pages: 206

En 1965, Catherine Deneuve passe sa première commande aux ateliers Saint Laurent. À partir de cette date, l'actrice inaugure un des partenariats artistiques les plus féconds et durables avec un couturier lorsqu'elle suggère Yves Saint Laurent pour l'habiller sur le tournage de Belle de Jour. Fils d'un gérant de salles de cinémas, Yves Saint Laurent est consacré "couturier cinéphile" à l'occasion de sa rencontre avec François Truffaut. Dans ce contexte, la configuration de ces échanges entre le plateau de cinéma et le studio du couturier donne une grande liberté d'expression à Catherine Deneuve et une forte stimulation à Yves Saint Laurent. Ce livre recherche les interactions entre techniciens, actrice et couturier dans le processus de conception des costumes afin d'en déduire les conséquences sur la préparation, le tournage et la réception des films.

Comprendre le cinéma et les images

Auteure: René Gardies

Nombre de pages: 312

La première partie de ce manuel est consacrée au cinéma, avec une synthèse des notions et des méthodes de l’analyse filmique. La deuxième partie concerne la télévision, les images interactives et les iconotextes (jeux entre la photographie et les mots dans la presse et les messages publicitaires). Elle présente les concepts et les méthodes propres à chacune des approches dont elles relèvent : culturelle, narrative, langagière, esthétique et historique. Elle établit la spécificité de chacun de ces médias. Enfin, les nombreux encadrés tout au long du texte offrent compléments d’information et pistes méthodologiques.

2046 de Wong Kar-wai

Auteure: Nathalie Bittinger

Nombre de pages: 128

L’immense succès rencontré par In the Mood for Love (2000) a assuré la renommée mondiale de Wong Kar-wai. Ce cinéaste de Hong Kong, à la fois si chinois et si universel, ne saurait être réduit à cette seule oeuvre « culte ». Le spectateur attiré par la belle et triste histoire d’amour de M. Chow et Mme Chan en appréciera davantage la richesse avec 2046, film qui inscrit les errances sentimentales de M. Chow dans un rapport problématique à la temporalité, celle-là même de l’histoire de Hong Kong passée et à venir. Ce petit livre donne les clés de compréhension du film et en fait ressortir tant l’importance thématique que la force narrative. Lisible par tous, lycéens, étudiants, il retiendra l’attention des admirateurs de Wong Kar-wai et de tous ceux qui suivent la montée en puissance des cinémas d’Asie. Nathalie BITTINGER, agrégée de Lettres modernes, effectue des recherches en littérature et cinéma à l’Université de Paris VIII-Saint-Denis.

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