La littérature de jeunesse française propose aujourd’hui un répertoire de formes créatrices nouvelles, de véritables expériences de la parole. Telle est l’hypothèse de ce livre qui envisage donc le tournant que cette littérature a pris depuis les années 70, lorsqu’elle s’est émancipée de ses fonctions traditionnellement éducatives et moralisatrices. Prenant conscience de ses pouvoirs propres, des interactions fécondes entre texte et image, empruntant aux avancées du récit tout au long du XXe siècle, elle peut être envisagée comme un laboratoire où la parole, dans tous ses états, se met à l’épreuve. Jeux polyphoniques des romans et des albums pour enfants, politique éditoriale d’une maison aussi inventive que Le Rouergue, poétique d’une œuvre singulière comme celle de Philippe Corentin : l’analyse se déploie donc entre des expériences formelles qui visent plus profondément à interroger et à problématiser le statut de la parole. Entre création (pour les auteurs étudiés ici) et réception (pour les jeunes lecteurs comme pour les médiateurs), c’est aussi une réflexion sur les vertus de l’affabulation à laquelle ce livre...
Issues d'un colloque tenu en 2005, ces contributions montrent l'évolution de la représentation du corps dans la littérature québécoise dans les vingt-cinq dernières années. Elles montrent l'importance des débats et des transformations culturelles des années 1960-1970, et explorent les interactions entre somatique et textualité.
Tout le propos de ce livre est de la faire mieux connaître : un parcours stimulant sur un genre riche, injustement méconnu, par un écrivain passionné de l’art du bref.
Une étude en deux parties : point de vue et style épiques; les composantes épiques du récit. [SDM].
Par quoi les écrivains sont-ils habités ? Souvent par d’autres écrivains. Pas seulement parce qu’ils s’influencent ou s’inspirent les uns les autres mais parce que parfois ils écrivent à l’ombre de l’œuvre d’un autre, à la lumière du rayonnement laissé par un confrère célèbre, vivant ou mort, qu’ils admirent, qu’ils fuient, qui les enrichit ou les entrave. Ils écrivent alors en contrepoint de l’œuvre d’un autre, en dialogue ou en résistance. Ils sont travaillés par la présence d’un aîné ou d’un contemporain qui est pour eux une autorité à honorer, à dépasser, à combattre. Ce rapport à l’écrivain est une occasion de fécondité, de rivalité, au pire un véritable empêchement. Dans tous les cas, cette intime obsession, cette hantise les oblige à trouver leur propre voix, chercher leur propre espace et plus largement, décider du sens qu’ils donnent à leur propre quête. Ces fantômes d’écrivains sont donc bien ce qui hante leur création : ils la visitent et l’inquiètent, la rendent plus vivante, plus personnelle, la forcent à affirmer ses contours, fût-ce dans la destruction de cette figure intérieure qu’elle...
Les parcours identitaires fictifs que donnent à lire de nombreux récits contemporains se nourrissent de leur ancrage dans la phénoménalité du sensible. Cet ouvrage est consacré à l'étude de cette corrélation, aux modalités de sa mise en discours et à ses effets en termes de signification. Les oeuvres analysées sont algériennes, françaises, québécoises et appartiennent donc à la littérature de langue française considérée en extension, sans les insidieuses hiérarchisations dont est trop souvent porteuse la notion de littérature francophone. L'auteur y examine les opérations énonciatives et narratives par lesquelles se déploient les expériences sensibles de personnages qui sont d'abord et avant tout des corps sentants et percevants. Puis il montre comment de ces modes de présence au monde sensible surgissent des formes de vie qui sont précisément les manifestations signifiantes d'identités conçues comme des effets induits par les ressources formelles des textes.
Résumé de l’ouvrage Le point de vue (ou focalisation narrative) est une notion abondamment exploitée dans notre système scolaire, alors qu’elle est d’un maniement particulièrement malcommode. La nécessaire clarification de la notion impose un « détour » épistémologique, tellement les théorisations successives sont tributaires des contextes historico-critiques dans lesquels elles ont émergé. L’ouvrage analyse les avatars du point de vue chez les critiques (Pouillon, Blin, Magny, Rousset), chez les sémioticiens (Genette, Bal, Vitoux, Lintvelt), chez les linguistes (Danon-Boileau, Greimas et Fontanille), ainsi que chez les herméneutes et théoriciens de la lecture (Ricœur, Isel, Jauss, Eco, Jouve). Il dresse le constat que la pérennité de certains présupposés interprétatifs et la permanence d’une approche métaphorique du point de vue sont la contrepartie d’un fort déficit linguistique. Aussi, dans une dernière partie, l’ouvrage propose des éléments de problématisation linguistique du point de vue, à partir des concepts de sujet de conscience, et de l’expression linguistique des perceptions et/ou des pensées représentées.
L'histoire littéraire est jalonnée d'affirmations si convaincantes qu'elles se répètent à l'envi. Maupassant en a souvent été victime. On a pu dire que ses volumes de récits courts étaient la simple réunion - hasardeuse et opportuniste - des derniers textes parus dans la presse. Un certain nombre d'éditeurs ont alors redistribué les contes et nouvelles sur le lit de Procuste, regroupant de façon parfois arbitraire les récits courts autour de parcours thématiques et génériques. Pour une poétique du recueil se propose de montrer que, loin d'être la rencontre fortuite de textes, les volumes de contes conçus par Maupassant jouent avec les possibilités du livre et avec les voisinages de textes qu'il permet. Comment ignorer que, sur les quelque trois cents contes parus dans les journaux, Maupassant a laissé dans ses cartons un tiers de sa production et a ventilé les deux tiers restants dans quinze recueils qu'il a composés lui-même ? Pourquoi l'édition posthume ne les a-t-elle pas plus souvent pris en compte ? Selon quels critères les textes ont-ils été répartis par l'écrivain dans ses quinze ouvrages ? Que peut nous apprendre l'archéologie des recueils ? ...
Depuis plus d'une trentaine d'années maintenant, les phénomènes mentaux sont l'objet d'un intérêt grandissant, non seulement de la part de psychologues, mais aussi de la part de philosophes, de linguistes et d'autres chercheurs opérant à l'intérieur du vaste domaine des sciences humaines et sociales. L'esprit du roman a pour ambition de mettre en lumière l'intérêt que présentent ces approches pour la résolution d'un certain nombre de difficultés qui se posent dans le domaine de la théorie du roman. L'hypothèse fondamentale de ce livre est que ces difficultés sont en grande partie les conséquences directes du parti pris anti-psychologique qui caractérise la théorie du roman. De ce parti pris découlent une série d'options théoriques plus spécifiques telles que l'anti-intentionnalisme, le formalisme et le conventionnalisme. Chacune de ces options sera l'objet d'une analyse critique dans l'une des trois parties de ce livre. Les options théoriques critiquées ne sont nullement spécifiques à la théorie du roman. Les conclusions auxquelles parvient l'auteur valent plus largement pour l'ensemble des études littéraires.
"Ce sont justement les piques de résurgences culturelles qui font l'intérêt de l'oeuvre de Kourouma. Son écriture s'enracine dans sa culture qui lui donne l'objet et le référent de son discours. Entendons "culture" ici dans sa double entrée d'atavisme structurel et anthropologique et par ailleurs de modulations exogènes de savoir et d'acquis. Mes réflexions géocritiques sur l'oeuvre d'Ahmadou Kourouma s'originent dans l'analyse des lieux et des espaces de création de l'auteur. Il s'agit de lieux culturels, de lieux mémoriels, de lieux thématiques qui en appellent à l'espace du style, à l'espace du sens. L'espace de création de Kourouma qui intègre son environnement culturel, sa mémoire, sa page blanche, son auditoire et son locus amène à comprendre dans ma perspective que tout est spatial. L'espace cerne le tout, l'art et la vie". Une nouvelle grille de lecture apposée à l'oeuvre déjà richement commentée de Kourouma, voici ce que propose Bi Kacou Parfait Diandué avec ces contributions plurielles, aussi denses que pointues, placées au plus près des textes romanesques dont il renouvelle l'interprétation. Un travail exigeant et stimulant donc que ces...
Peut-on envisager une énonciation de l'exil et de la mémoire dans le roman féminin francophone affranchi de la tutelle féministe ? Quels lieux de rencontre entre le texte africain et le texte occidental ? Ces questions structurent cette contribution majeure et inédite dans les études francophones en associant des écrivaines aussi différentes de style, de parcours et de cultures que Marguerite Duras (France), Anne Hébert (Québec) et Aminita Sow Fall (Sénégal).
Le pluralisme culturel de la littérature produite aujourd'hui au Canada et au Québec transforme non seulement ces deux espaces littéraires, mais aussi, la relation entre eux. En réunissant, par l'entremise d'un recueil bilingue, méthodologies, appareils théoriques et concepts habituellement réservés à l'un ou l'autre des contextes critiques, les textes de Migrance comparée (issus d'un appel à contributions général) fait état de ce qui distingue les littératures contemporaines d'expression anglaise et française mais aussi de ce qui les rattache l'une à l'autre. The cultural plurality of literature produced today in Canada and Quebec transforms not only these two literary spaces, but also, their relation to one another. By bringing together methodologies, theoretical approaches and concepts usually reserved to one or the other critical context, this bilingual collection of texts of Comparing Migration (the result of a general call for papers) displays the differences but also the connections between French and English contemporary writing in Canada.
Vers un autre fantastique étudie l'oeuvre de Michel Tournier à la lumière du récit fantastique traditionnel. S'il s'interroge sur les problèmes majeurs du réalisme et de la vraisemblance et s'il esquisse la genèse du genre fantastique, ses définitions et thèmes principaux, le livre analyse surtout les différents procédés qui sont à l'origine de la transgression du réel.Nombreux sont ces procédés d'affabulation dans l'oeuvre de Michel Tournier. Or c'est en mêlant les conventions du récit réaliste à d'autres conventions, en particulier celles du fantastique, que l'auteur parvient à ses fins et se révèle comme l'un des grands maîtres de l'art de la subversion.Les effets de déstabilisation produits sur le lecteur sont ceux-là mêmes qui caractérisent maint récit moderne. Aussi cet ouvrage fournit-il une grille d'analyse précieuse pour un certain type de texte dont Borges, Cortázar, Robbe-Grillet, Pynchon et Barth sont les meilleurs représentants, et que l'on peut désigner par les termes de fantastique moderne .
Finaliste, Prix du Canada 2018, Fédération des sciences humaines « Les littératures de l’exiguïté, dont font partie les ensembles littéraires franco-canadiens, restent fascinées par les sémantiques de l’espace. Elles en oublient leur longue histoire et renoncent, par là, aux riches taxonomies liées au passé collectif et à la mémoire, tant elles s’entêtent à coïncider avec les territoires imaginés, géographiques et identitaires, où elles s’inscrivent. » Lucie Hotte et François Paré ont réuni des études qui témoignent du dynamisme de l’activité littéraire franco-canadienne marquée par l’histoire, mais aussi représentative de l’image que chacune des collectivités se fait d’elle-même et de son avenir. Les œuvres analysées illustrent la recherche esthétique d’une grande originalité, menée par les écrivains franco-canadiens dans des conditions souvent difficiles sur le plan des institutions littéraires et des moyens de publication ou de diffusion. Cet ouvrage réunit les textes de Marie Carrière, Jeanette den Toonder, Grégoire Holtz, Lucie Hotte, Kathleen Kellett, Louise Ladouceur, Jean Morency, François Paré, Pamela V. Sing,...
Depuis la publication, en 1972, de Figures III, l'étude des structures et techniques narratives s'est largement développée dans le monde entier sur la base de ce que Gérard Genette avait proposé comme "discours du récit". Après dix ans de réflexion, l'auteur revient ici sur ses traces, proposant à la fois une relecture critique de son essai de méthode, et le bilan d'une décade de recherches en narratologie - en particulier sur le terrain crucial des rapports entre choix de mode ("point de vue") et de voix ("personne"), qui déterminent l'essentiel d'une situation narrative. Bien au-delà du modèle initial demandé à La Recherche du temps perdu, il ouvre l'enquête à tous les possibles du récit passé, présent et à venir, convaincu avec Borges que tout livre concevable, voire inconcevable, doit se trouver sur quelque rayon inconnu de l'infini littéraire. "Que vaudrait la théorie, demande-t-il, si elle ne servait aussi à inventer la pratique?" De sorte que ce Nouveau discours du récit est aussi un discours en attente de nouveaux récits : "Les critiques n'ont fait jusqu'ici qu'interpréter la littérature, il s'agit maintenant de la transformer".
Ce livre se propose de faire découvrir le roman québécois au public européen. L'intérêt de la littérature québécoise tient à sa jeunesse - elle démarre véritablement en 1945 -, à son indéniable dynamisme - en phase étroite avec l'actualité, voire l'anticipant -, et à son évolution rapide - en 60 ans, elle aura exploré de multiples innovations : du roman de facture balzacienne à l'écriture migrante, c'est une mutation en accéléré qui se déploie sous nos yeux. L'ouvrage veut aussi familiariser le lecteur avec différentes méthodes d'analyse du texte littéraire, telle la stylistique ou la narratologie, appliquées au roman québécois ; d'autres outils, redevables à Mikhaïl Bakhtine, sont plus récents et connaissent une fortune croissante dans les recherches universitaires, qu'il s'agisse de la polyphonie, des chronotopes, ou encore du carnavalesque ; quant aux thèses de Walter Benjamin, relatives à la modernité notamment, elles sont encore largement méconnues, en dépit de leur apport incontestable ; enfin, un dernier angle d'attaque, celui des gender studies, nous vient du monde anglo-saxon et ouvre des perspectives totalement novatrices. Ce livre...
Faire, tout est là. La guerre ? "Je n’ai pas fait la guerre", dit Claude Simon. L’Histoire, alors ? Seulement si faire veut dire aussi refaire, veut dire aussi défaire. Faire la guerre à l’Histoire ? Telle est du moins l’hypothèse qui est à l’origine de ce livre.
Sans exclusive, et sans prétention à l’exhaustivité, les analyses réunies dans ce volume touchent à un ou plusieurs domaines à la fois, tels que la littérature, la grammaire, l’art contemporain, le cinéma, la communication, l’informatique, l’intelligence artificielle, l’analyse du discours, la géostratégie, l’économie, la publicité, la sociolinguistique, la sémiotique, la poétique, l’histoire, la philosophie, la psychologie, la sociologie, la didactique, etc., et questionnent le paradigme du contexte comme un paradigme pluriel quant à ses réfractions, à ses inhibitions et à ses instrumentalisations. Elles l’interrogent au regard de situations linguistiques contemporaines particulières, de normes exogènes ou endogènes, ou de variations contextuelles. Elles l’insèrent dans le questionnement général des Humanités, en tant qu’il est le socle qui en oriente les trajectoires et les significations, ou examinent tout particulièrement les enjeux contextuels de la production du sens dans les œuvres d’art, les pratiques sociales et les discours politiques contemporains.
Comment le geste de raconter prend-il forme dans les productions culturelles contemporaines au Québec ? Les études formant les volumes de ce diptyque, consacrées tant à la littérature qu'au théâtre, montrent comment le récit participe activement des oeuvres actuelles - dans leur construction, mais aussi comme objet d'une réflexion et d'une expérimentation continuelles.??Volume 1. La littérature et ses enjeux narratifs.
Tout comme elle, c'est d'abord une pièce de théâtre signée Louise Dupré qui sera présentée à l'Usine C, du 17 janvier au 4 février 2006. Dans une mise en scène de Brigitte Haentjens, 50 comédiennes monteront sur scène pour nous offrir un spectacle impressionniste portant sur les relations mère-fille. Des réflexions constantes, parfois tendres parfois cruelles, sur cette relation unique et pas toujours évidente où l'on tente de se construire par rapport à l'autre, mais aussi et surtout de s'en détacher pour en arriver à se mettre au monde par soi-même. Bonifié d'un entretien entre Louise Dupré et Brigitte Haentjens sur le processus de création, ce texte théâtral est à l'image des relations mère-fille qu'il dépeint, tout en sensibilité et en émotions exacerbées. Le texte dramatique Tout comme elle vient d'un désir commun, de la part de Brigitte Haentjens et de Louise Dupré, de travailler ensemble. Animées toutes deux d'un profond intérêt pour les questions spécifiquement liées au féminin dans l'écriture, elles ont décidé de travailler à partir du rapport mère-fille. Le texte Tout comme elle a été écrit par Louise Dupré après de...
Ce volume recueille les actes des Premiers États généraux des études québécoises en Italie et Perspective européenne, qui se sont déroulés à Bologne les 1er et 2 octobre 2012 et ont réuni à l’Université de Bologne les québécistes italiens et européens de toute discipline. Cette rencontre internationale a été une occasion exceptionnelle d’évaluer le chemin parcouru et d’imaginer les stratégies à adopter dans un futur rapproché. La présence de directeurs de centres de recherche en études québécoises de l’Italie et de toute l’Europe a permis une confrontation sur les activités qu’ils ont tenues et sur celles qu’ils prévoient pour le futur. Véritable état de l’art sur les études québécoises en Italie et en Europe, ce volume constitue un point de départ de taille pour les recherches futures. La parole passe maintenant aux nombreux chercheurs en études québécoises, d’Europe et du monde entier.
« Cet ouvrage, particulièrement bien informé, propose à la fois une synthèse des discours tenus sur l'américanité et la mise en place de nouvelles perspectives, notamment en ce qui concerne la " différence " québécoise et le multiculturalisme canadien. » - Lise Gauvin, Université de Montréal « Ce livre original propose une nouvelle carte des identités en Amérique du Nord. En faisant entendre des conversations entre formes d'expression et groupes culturels qui sont rarement mis en contact, Winfried Siemerling réoriente le débat sur l'américanité. Dans ces dialogues, les voix du Québec sont un point de référence essentiel : elles participent pleinement à la redéfinition de l'espace américain. » - Sherry Simon, Université Concordia
The essays in this volume consider a range of negotiations around francophone identity in Canada (Quebec, Acadia, Ontario, Saskatchewan), in the Caribbean, in Belgium and in Switzerland, and also with regard to Jewishness within European and Canadian francophonie. Their arrangement, starting with the Americas and concluding with Europe, provides a structural foregrounding of the shifting emphasis of the margins/centre debate, which also serves to resituate the more occulted, but no less significant, uncertainties of minority francophone cultures in Europe. Ce recueil d'essais examine les négociations variées autour de l'identité francophone au Canada (Québec, Acadie, Ontario, Saskatchewan), aux Antilles, en Belgique, en Suisse, et dans l'écriture juive francophone de l'Europe et du Canada. Prenant les Amériques comme point de départ et l'Europe comme point de chute, il met en relief, de par cette organisation, l'accentuation changeante du débat entre les marges et le centre, tout en resituant du même coup les incertitudes plus cachées mais non moins significatives des cultures francophones minoritaires de l'Europe.