À l'aube de sa mort, Maïmonide se remémore son parcours exceptionnel. A la fois enseignant, philosophe et médecin, il conte ses errances, son exil à Cordoue et sa quête spirituelle. De la riche et luxuriante Andalousie aux campagnes militaires de Syrie, ce personnage historique haut en couleur livre à son disciple une ultime leçon de la vie
La médecine est-elle une entreprise trop sérieuse pour être confiée aux seuls médecins ? Est-il vrai qu’elle pourrait être admirable s’il n’y avait pas les malades ? Quel est, en dernière analyse, son objet, et quelles sont ses capacités et ses limites ? Est-elle un art ou une science, ou une docte mixture de savoir-faire et d’érudition où les ignorances n’ont pas la moindre part ? Y a-t-il une médecine destinée à satisfaire les médecins, et une autre capable de satisfaire les malades ? Est-il possible que la médecine ne soit qu’une institution laïque et rationnelle pour aider à mourir ? Sommes-nous entrés — sans jamais en être sortis — dans l’ère du malade malgré lui et du médecin imaginaire ? Telles sont quelques-unes des questions que pose l’auteur de ce Paradoxe. Romancier et dramaturge, mais aussi médecin et à l’occasion malade, Herbert Le Porrier fait ici une tentative pour creuser ce phénomène qu’est la médecine, en évitant soigneusement quantité d’idées reçues. Il chemine entre le meilleur et le pire, en quête d’une vérité possible. Ce que la médecine n’est pas, on en conviendrait vite. Mais ce qu’elle est, ...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Budapest, 22 octobre 1956. Un célèbre musicien étranger, voyageur solitaire, à la recherche de ses souvenirs perdus. Une ville malade d’attente, tout entière tournée vers son avenir. Entre l’homme et la ville, un seul lien ténu : une fillette, déjà presque jeune fille, frustrée de tendresse et passionnée pour la vie. Inexorablement, les événements fermentent. En quelques heures, l’attente se charge de révolte ; en une seule nuit, la révolte s’accomplit dans la révolution. Tout un peuple se lève, hommes, femmes, enfants ; autant de destins individuels pris dans le destin de la foule, pour un combat désespéré mais non sans espoir. Aux questions qui lui sont posées, l’Histoire ne donne pas de réponse. Mais le plus détaché des voyageurs ne peut assister à cette grande défaite de l’homme sans revivre en lui-même ce sursaut d’espérance et l’angoisse de cet échec. Nul n’échappe plus à Budapest — comme Budapest n’a pas échappé au tragique de notre temps.
Jusqu’au matin de son arrivée à Paris, Olivier considérait comme sa plus grande chance d’être le neveu d’un homme important, avocat, ancien ministre, chez qui il se croit assuré de trouver un appui solide. Mais la vie - la vraie - entraîne Olivier à faire le choix d’un tout autre destin.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Environ 200 grands romans classés par périodes historiques, de l'Antiquité à nos jours, et par aires géographiques, de l'Europe à l'Asie via l'Afrique, et à l'Amérique. « Copyright Electre »
Avoir pu jusqu’à trente ans, sous l’aile d’une mère couveuse, rester enfoui dans le paradis de l’enfance, et décider brusquement de briser toute attache pour affronter le monde, telle est l’aventure initiale du héros de cette histoire. Mais, d’un rêve déchiré, naît peut-être seulement un autre rêve. Le bonheur, qu’il a refusé de se laisser imposer, cet homme mène un combat épuisant pour le donner aux autres. Don Quichotte ? Salavin ? Est-ce une véritable folie que de vouloir tout seul avoir raison ? La société se venge - ou l’ordre du monde. C’est du fond d’une cellule d’asile psychiatrique que notre héros essaie de dresser le bilan de son aventure.
Les enfants de la rue, déjà acteurs principaux de Messaouda, forment le second roman de Serhane. Mais après l'indépendance, les maux du Maroc se sont accentués. Le chômage, la répression policière, la corruption des administrations ne font qu'aggraver les inégalités. Deux amis, le narrateur et Rahou, décident de s'exiler : l'un va en France, l'autre part avec sa mère répudiée. Lorsque, plus tard, le narrateur revient à Azrou, la ville n'a pas changé, et elle n'est, finalement, que le reflet d'une société qui a perdu sa dignité. Violent réquisitoire contre la corruption, interrogation inquiète sur le bouleversement des valeurs, roman de mœurs et de satire sociale, Les Enfants des rues étroites est aussi et surtout l'histoire d'une amitié qui défie la faute et dépasse le pardon.
Le régime, hypertendu et lourd, vise les siècles. Il entasse ses pyramidaux anniversaires : cinquantenaire, soixantenaire, soixante-cinquième anniversaire d'octobre. Essoufflé, interminablement gâteux et d'autant plus sûr d'y parvenir. Il lui faut le siècle. Le siècle est magique : quand on l'a, il ne peut plus rien vous arriver, on aura tous les suivants. Niez l'histoire pendant un siècle, noyez-la, elle ne reprendra pas souffle. Le régime mange du temps, comme tout vivant. Et il ne recrache derrière lui rien d'autre que lui-même, son antiquité, sa durée qui obstrue. Régime égyptien (mausolée, marmoréen métro, colonnes auprès desquelles les passants sont fourmis). Dans ses colonnes, dans son marbre, la puissance s'entasse, pèse sur les morts.
Ce chapitre Comprendre l'Andalousie et Andalousie pratique est issu du guide consacré à la destination Andalousie. Tous les chapitres sont disponibles et vendus séparément. Vous pouvez également acheter le guide complet.