La pensée économique en France depuis 1945
Auteure: André Marchal
Nombre de pages: 272Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la misère de la Sologne n’apparaît plus comme inéluctable et son amélioration devient une priorité pour les esprits éclairés. Partir à l’aube de ce mouvement de brassage d’idées généreuses par une élite animée d’idéal, pour aller jusqu’à sa rénovation sous le Second Empire, tel est le cheminement qui s’est imposé. Dans cette longue histoire d’innovations agricoles et pastorales, d’essais et d’expériences agraires, il était possible de mettre les hommes au premier plan. Or, cette place, donnée tant aux paysans qu’aux innovateurs n’était-elle pas trop belle ? Un autre ordre s’est dessiné avec le fait que les moutons, base de l’économie solognote, pouvaient également figurer sur le devant de la scène, jusqu’à ce que le boisement pointe ses premières pousses pour faire éclater le printemps de la rénovation du pays. Cette approche historique n’a pas occulté les liens qui unissent intimement les animaux, les immenses étendues de landes et les hommes, dans une histoire dynamique où ne cessent d’interagir des résistances traditionnelles, des apports innovants, des inerties...
Une réhabilitation du Second Empire : dynamisme économique, modernisme social, ouverture au monde. Le Second Empire a mauvaise presse : né d'un coup d'Etat en 1851, il se termine par la débâcle militaire de Sedan en 1870. La période charrie aussi des stéréotypes d'argent facile, de corruption, d'une perpétuelle " fête impériale "... Toutes ces images sont réductrices. Napoléon III, souverain éclairé, a modernisé la France comme personne avant lui, favorisant la création de lignes de chemins de fer et de banques, lançant la transformation de Paris conduite par Haussmann et appuyant le percement du canal de Suez par Lesseps. Empereur soucieux du sort des ouvriers, il autorise le droit de grève en 1864 et tolère les premiers syndicats. Sous son règne, la vie culturelle brille de tous ses feux avec Flaubert, Baudelaire, Courbet, Manet, Carpeaux, Gounod, Offenbach, Nadar... Défenseur des idéaux de 1789 et admirateur de l'œuvre de son oncle Napoléon Ier, il restaure le suffrage universel et, après une période autoritaire, met peu à peu en place un régime libéral qui permet, à la fin du règne, de réconcilier dans les faits libéralisme et démocratie...
Notre système fabrique de la monnaie puis en détruit, mais il reste mal connu : d’où provient l’argent, où va-t-il ? Combien en circule-t-il ? Comment et combien en émettre – ou pas – ? De quoi un euro ou un bitcoin est-il la contrepartie ? Activerait-on sans péril la planche à billets pour le Revenu universel ? En expliquant cette étrange mécanique qui crée à la fois trop de monnaie et pas assez, Philippe Laurier a écrit un livre sans idéologie, aussi exhaustif qu’original, qui dépasse l’actualité pour s’imposer comme un ouvrage de synthèse sur la monnaie et ses crises : - Par son large panorama des théories, entre chapelles du laissez-émettre ou de la régulation, à travers les positions de Law, Keynes, Gesell ou Hayek, et la redécouverte des thèses inattendues de dizaines d’économistes au fil des siècles. - Par sa mise en lumière de complémentarités entre ces écoles, avec leurs points forts ou faibles, et parfois les contradictions de celles qui professent de créer de la monnaie quand tout va bien pour répondre aux demandes... puis quand tout va mal pour répondre aux urgences. Cette présentation des nombreuses manières...