La Subsistance de l'homme
Auteure: Karl Polanyi
Nombre de pages: 455Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre
Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre
Revue franco-belge fondée en 1973 par François Perroux (Collège de France), Mondes en développement évolue et publie à un niveau international des contributions en français ou en anglais, selon le choix de l’auteur. Elle s’intéresse aux différents niveaux de développement des pays dans le monde, selon des valeurs humaines (l’économie des ressources humaines, dynamiques migratoires, sous-développement et pauvreté...), économiques (les coopérations économiques, la mondialisation...), techniques (industrialisation, agriculture, transfert des technologies...), financières (le financement du développement...), commerciales etc.
Lorsqu'en 1871 Carl Menger (1840-1921) publie ses Principes d'économie politique – en quête d'une voie alternative au libre-échangisme britannique et au socialisme historique allemand –, il offre l'un des grands livres pivots dans l'histoire de la pensée, à la hauteur de La Richesse des nations (Smith), de la Théorie générale (Keynes) ou du Capital (Marx). En effet, aux côtés de Walras et de Jevons (mais bien différemment d'eux), il inaugure une économie théorique pure et engage la " révolution marginaliste " qui constitue le moment fondateur du courant dominant (et contesté) de la science économique contemporaine. Menger pose en même temps la pierre fondatrice de l'" école autrichienne " (Böhm-Bawerk, Schumpeter, Mises, Hayek) dont la méthodologie et la philosophie individualistes imprègnent et font débat dans l'ensemble des sciences humaines et sociales. Or cette œuvre majeure n'était accessible ni en français ni avec les fort nombreux ajouts manuscrits que Menger apporta, jusqu'en 1910, en vue d'une nouvelle édition amplement augmentée. Vingt années durant, Gilles Campagnolo a collecté et traduit ces manuscrits dispersés à l'étranger après...
« Manger, bouger », « J’éco-rénove, j’économise », « Ces génériques, c’est génial ! », « Fumer tue »... Que fait l’État lorsqu’il s’immisce ainsi dans nos vies privées et cherche à orienter nos pratiques ? A-t-il une légitimité pour le faire ? Quels sont les acteurs et les instruments de ce gouvernement des conduites ? Comment les intéressés réagissent-ils ? Dans sa lutte contre l’obésité, le réchauffement climatique, le surendettement ou encore le défi cit de la Sécurité sociale pour ne citer que quelques exemples, l’État cherche moins à exercer un contrôle direct sur les individus ou à transférer sa responsabilité qu’à intervenir dans la régulation économique. À agir par plutôt que sur la demande. Finement articulés à des instruments plus classiques comme la contractualisation ou la réglementation, taxes, labels, prix, nudges ou autres étiquettes lui permettent de s’appuyer sur les mécanismes du marché que sont l’intérêt et la concurrence, d’orienter les pratiques des entreprises, et in fi ne les comportements des citoyens...
L'enjeu de ce livre est de mobiliser l'apport de Polanyi pour penser la socio-économie dans une perspective d'approfondissement de la démocratie. L'ouvrage actualise l'analyse critique à grande échelle du nouveau capitalisme globalisé mais il repère aussi des expériences socio-économiques pouvant contribuer à la construction de sociétés plus démocratiques au XXIe siècle.
Qu’est-ce que la vie et quel rôle y jouons-nous ? Notre culture héritée des Lumières, tout comme la biologie conventionnelle, ont jusque récemment évité de s’intéresser à la vie dans sa puissance créatrice et signifiante. Toutes deux étaient trop attachées aux catégories de l’individu, de la rationalité et de la concurrence, et concevaient le monde à travers un réductionnisme passant à côté de la vie elle-même. Mais que se passe-t-il si on repense les organismes, y compris les nôtres, comme des corps sensibles autant que physiques, qui vivent des expériences subjectives et produisent du sens ? Quels nouveaux chemins sont possibles si, en héritant des Lumières mais en les vivifiant par un rapport renouvelé à la biosphère, nous sommes attentifs à nos besoins intérieurs en tant que créatures vivantes ? Quelles relations avons-nous, ou devrions-nous avoir, avec les puissances d’agir des vivants autres qu’humains ? Comment produisons-nous ? Pour nos besoins ou pour le marché ? Comment désintoxiquer la biologie de ses métaphores et cadres de pensée hérités de l’industrialisme libéral du XIXe siècle ? Une proposition essentielle pour...
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Dossier : Ce dossier propose une analyse critique de la catégorie de « cultes à mystères » dans l’Antiquité grecque et romaine. Avec, en toile de fond, le modèle dominant des mystères d’Éleusis, il croise approches chronologiques et géographiques de façon à faire apparaître de possibles évolutions de ces cultes aux périodes hellénistique et romaine. Les enquêtes menées ici passent donc à la fois par des études de cas de « cultes à mystères » (Dionysos, Artémis d’Éphèse, mystères impériaux, etc.) et par une réflexion qui interroge la pertinence des outils théoriques et de la méthodologie employés par les historiens des religions. Varia : Politique et cosmogonie, anthropologie juridique, théories grecques de l'économie, statues sans visage à Cyrène, règlements religieux.
La crise économique actuelle a montré les limites de l'économie dominante : les recettes promus par elle ne faisant qu'enfoncer les pays pauvres dans plus de pauvreté, en attendant d'appauvrir les pays riches. Prix Gunnar Myrdal 2008 de la meilleure monographie en évolution de l'économie politique, ce livre prophétique est paru en 2007, à Londres, quelques mois avant la crise alimentaire en Afrique, deux ans avant la crise économique mondiale. Il donne les clefs d'une nouvelle économie pour conduire des pays en voie de développement à entrer dans le concert des pays industrialisés, au-delà d'un colonialisme de la charité" infligé par les mêmes pays responsables de la domination de la finance sur l'économie. Une partie basée sur l'analyse historique nous fait voyager aux confins du monde des spéculateurs et des économistes de la Renaissance."
Voici l'histoire, minutieusement reconstituée, d'un contact et d'une interpénétration limitée entre deux sociétés, deux cultures, deux civilisations que tout séparait. Avant l'arrivée des Portugais, à la fin du XVe siècle, l'ancien royaume du Congo, dont la formation territoriale est succinctement retracée, vivait avec des institutions religieuses, politiques, sociales, économiques, figées dans une longue tradition. En apportant leurs marchandises et le christianisme, les premiers Européens lançaient un défi qui se termina par la victoire des colons portugais de l'Angola en 1665. Mais le succès militaire ne fut pas accompagné d'un succès politico-culturel ; pire encore, la christianisation limitée à une étroite caste dirigeante fut compensée par une déstructuration rapide et désastreuse du pays. Secouant l'hégémonie de l'ancienne capitale, les marges maritimes se détachèrent et se constituèrent en États courtiers, indépendants, tandis que, de leur enclave angolaise, les Portugais accaparaient les ressources du Congo intérieur. De cette pénétration, il résulta pour les Congolais une régression technologique importante, qui les contraignit à...
Cet ouvrage de synthèse traite de l’application de la théorie de la réciprocité aux transformations des organisations et sociétés paysannes, en particulier dans leurs interactions avec l’État et les marchés et s’appuie sur des études de cas menées depuis 30 ans dans quatre continents. La première partie présente la construction de la théorie de la réciprocité en sciences sociales, ses limites, son champ d’application et les critiques qui lui sont adressées, particulièrement dans le cadre du paradigme du don. La deuxième partie porte sur l’analyse du principe de réciprocité dans les organisations, communautés et sociétés paysannes, et sa confrontation avec la théorie de la gouvernance des communs, avec les théories de l’économie morale et de l’économie de l’affection. L’auteur développe des applications de la théorie de la réciprocité en socio-anthropologie à l’entraide rurale, à la gestion des ressources communes et aux formes d’organisation ; à partir d’exemples de réciprocité dans les sociétés rurales africaines, il met en évidence la permanence structurante de ces pratiques en milieu paysan dans d’autres...
« L’idée d’un marché s’ajustant sur lui-même était purement utopique. »Historien et anthropologue de l’économie, Karl Polanyi (1886-1964) est l’un des premiers penseurs à intégrer au sein d’une même critique de l’utopie libérale qu’est la société de marché les conséquences sociales et écologiques de son imposition.L’économie n’est plus au service de la société, mais le marché régit désormais toutes les sphères de la vie humaine. C’est cette inversion, fondée notamment sur le mythe d’un marché autorégulateur, que dénonce avec force Polanyi.À l’heure où il devient nécessaire d’imaginer une transition écologique et démocratique de l’économie, son œuvre éclairera celles et ceux qui ne se résignent pas à la marchandisation générale de nos sociétés. Auteur connu notamment pour La Grande Transformation (1944), analysant le processus historique de « désencastrement » de l’économie opéré par le libéralisme et donnant naissance à la société de marché, Karl Polanyi (1886-1964) livre aussi dans son œuvre-testament, La Subsistance de l’homme, les clefs pour imaginer une autre modernité. Précurseuse à bien ...
Près de 500 000 livres partis en fumée, 700 000 autres endommagés. Et un mystère. D'où est parti l'incendie qui a dévasté pendant plus de sept heures la bibliothèque centrale de Los Angeles le 29 avril 1986 ? Était-il accidentel ou s'agissait-il d'un acte criminel ? Les soupçons d'emblée se portent sur Harry Peak, un jeune homme qui ambitionne de faire carrière à Hollywood, mais que la police finira pas relâcher. Plus de trente ans plus tard, Susan Orlean mène m'enquête sur ce spectaculaire incendie survenu le jour de la catastrophe de Tchernobyl, et de ce fait passé relativement inaperçu. Au fil d'un thriller haletant, elle signe un hommage puissant aux livres et à ceux qui les préservent. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Sylvie Schneiter Extrait. Même à Los Angeles où les coiffures extravagantes sont monnaie courante, Harry Peak ne passait pas inaperçu. "Il était très blond. Très très blond', a insisté son avocat, agitant la main devant son front pour montrer l'épaisseur de la frange du jeune homme. Une autre avocate qui avait interrogé Peak s'en souvenait aussi parfaitement : "Il avait beaucoup de cheveux. Et il était vraiment blond.' Un...
Cet ouvrage fait état d'une recherche menée auprès de personnes qui suivent le football et le rugby dans l'objectif de cerner leur sentiment d'appartenance au territoire. En ciblant les régions spécifiques de deux Etats nations (les Midlands en Angleterre, le Bordelais et Montpellier en France), l'enquête interroge les pratiques variées de supporterisme afin de mieux comprendre comment cette partie de leur vie quotidienne informe et révèle leurs découpages mentaux de l'espace et du temps. En un mot, ce livre peut être lu à deux niveaux. Le premier présente les différents regards du passionné du sport par rapport à la commercialisation et « l'européanisation » croissante du football et du rugby professionnel. Un deuxième niveau situe l'interprétation de ces regards dans un débat de sciences sociales sur les manières d'appréhender les identités collectives. On discutera l'approche dominante de cette question qui réifie les identités nationales et recherche, désespérément, celle de l'Europe. À l'inverse, en affirmant que le socle de l'identité reste celui des régions sociologiques, cette recherche trace une approche des altérités contemporaines qui...
Suite à six missions menées de 1984 à 2000 dans plusieurs villages du pays dogon, l'auteur étudie différents modes de consommation de la bière de mil, les jugements portés sur les buveurs, l'aspect communautaire de la consommation de bière de mil, la place de cette boisson dans la société de la production à sa consommation, ses liens avec les cycles humain, agricole et rituel, etc.
Best-seller mondial Au départ simple annonceur publicitaire à la radio, longtemps sous-estimé, le DJ a pourtant révolutionné l’industrie du disque, imposant de nouveaux concepts, et faisant découvrir des genres musicaux comme le rhythm’n’blues. Last night a DJ saved my life, best-seller mondial et qui compte sa dixième édition aux Etats-Unis, est le livre de référence pour retracer l’ascension fascinante du DJ dans le paysage musical du XXe siècle. Journalistes, DJs, producteurs, Bill Brewster et Frank Broughton sont passionnés par le Djing depuis des années et le font savoir par leur mixes, leur plume et leur dynamisme. « La Bible des amateurs de dance music » - Trax « Le club DJ, comme Brewster et Broughton le démontrent de manière minutieuse, n’est pas seulement le héros déconcertant mais aussi le héros inconnu de la musique populaire. L’une des plus grandes valeurs du livre est de docu- menter l’histoire du DJ : Il s’agit d’une entreprise particulièrement bienvenue dans le cas du club. » - The New York Times « S’il n’y a qu’un seul livre que vous devez avoir lu sur la dance music, assurez-vous que ce soit celui-ci. » -...
La suite des aventures surnaturelles du détective Charlie Parker, aux prises avec la communauté d'une petite ville maléfique. Alors que le Collectionneur, qui a tué l'un de ses proches, court toujours, le détective Charlie Parker doit s'occuper d'une nouvelle affaire : un SDF de Boston s'est suicidé après avoir tenté de prendre contact avec lui pour retrouver sa fille héroïnomane. Sa dernière destination connue étant la petite ville de Prosperous dans le Maine, Charlie Parker décide de s'y rendre. Bien vite, il découvre que la ville est bâtie sur un sol " sacré " et qu'elle est régie par une secte adoratrice d'un dieu païen, qui organise chaque année un sacrifice humain... La fille du SDF a été tuée en tentant de s'enfuir et le Conseil des Anciens, mené d'une main de fer par Hayley Connier, la matriarche de la ville, exige qu'une nouvelle victime soit trouvée. Charlie Parker est en danger de mort... Angel et Louis, ses amis, doivent entrer en scène.
Depuis près d'une décennie, Harry Pearson fait de longs séjours en Belgique, un pays qui a notamment donné aux Britanniques les frites et la bière amère. Il a assisté à des courses cyclistes, des matchs de football, des fêtes de la bière et des combats de coqs. Il a passé des heures à étudier les motifs des rideaux aux fenêtres et l'architecture particulière de certaines habitations construites par leur propriétaire. Il a risqué sa vie à cause d'installations électriques bricolées et sa santé mentale dans des maisons de location à la décoration étouffante. Sans compter d'innombrables péripéties avec la bureaucratie ou les gardiens de musée... Il raconte tout cela avec cet humour décalé dont seuls les Britanniques ont le secret et porte un regard amusé mais tendre sur un pays surréaliste en diable !
La renommée des draps du nord de la France, d'Elbeuf, de Lille, de Reims ou de Sedan, leur domination et leur triomphe au xixe siècle, semblent avoir occulté et rendu invisible l'industrie du sud du pays. Et pourtant, le Midi fut l'une des grandes régions industrielles françaises. À partir du xviie siècle, en Languedoc, dans une partie de la Gascogne et des pays pyrénéens, la draperie joue un rôle économique majeur. La Révolution va bouleverser cette géographie industrielle, faisant disparaître ou marginalisant progressivement les plus petites manufactures au cours du xixe siècle. Parallèlement, d'autres territoires du textile émergent et se recomposent. Dans le Haut-Languedoc, dans le Tarn et l'Ariège, des transformateurs de laine se développent discrètement. S'adaptant sans cesse, réformant progressivement leur appareil de production, tissant des relations avec de nombreuses entreprises, ils prendront la tête de la production française dans le cardé et le tissage d'habillement de la laine au xxe siècle. En exploitant l'intégralité de la documentation, Jean-Michel Minovez rend enfin visibles ces industries longtemps ignorées et retrace des aventures...
Cette anthologie veut réunir les membres épars de la grande famille des écrivains amateurs du ballon rond, venus des quatre coins du globe. On y trouve des textes de Jean Giraudoux, Albert Camus, Henry de Montherlant, Pierre Drieu La Rochelle, George Orwell, Vladimir Nabokov, Rainer Maria Rilke, etc.
Cet ouvrage analyse les fondements juridiques, économiques et sociologiques de la multifonctionnalité agricole. Après avoir resitué celle-ci dans une perspective historique, les auteurs s'interrogent sur le débat international et les transformations en cours (sécurité alimentaire, aménagement rural, environnement...). Ils en situent l'enjeu théorique et pratique dans la dialectique qu'ils observent entre activités marchandes et non marchandes. Les études de cas montrent qu'il faut abandonner la vision d'un mouvement unilatéral vers une société de marché - voie dans laquelle les pays dits développés seraient les plus avancés - et que l'on est en présence d'un double mouvement, complémentaire et contradictoire, vers le marché et l'identité.
Eddy Merckx est au cyclisme ce que Mohamed Ali est à la boxe, Pelé au football, et Michael Jordan au basket. Le Belge a écrasé le cyclisme de la fin des années 1960 au milieu des « seventies ». Les surnoms en disent parfois long. Pour Eddy Merckx, ce fut le « Cannibale », qui traduisait le respect mâtiné de terreur qu’inspirait le cycliste belge, loin de l’affable et populaire « Poupou » pour Raymond Poulidor, ou de la déférence affectueuse accordée à Jacques Anquetil avec « Maître Jacques ». 50 ans déjà depuis sa première victoire sur le Tour de France. William Fotheringham a retrouvé et interviewé les acteurs de cette incroyable domination.
La publication de cette anthologie répond à la volonté de rassembler et rendre disponibles certains textes importants de l’approche institutionnaliste de la monnaie telle qu’elle s’est développée en France depuis le début des années 1980. De nombreux auteurs ont œuvré dans ce sens, dans des écrits parus sur des supports variés (revues, ouvrages collectifs...) dont beaucoup ne sont plus édités aujourd'hui. Les sept textes sélectionnés, dont la rédaction s’étale sur une trentaine d’années, permettent d’esquisser les contours de cette approche spécifiquement francophone et d’identifier les apports principaux de ce corpus à la compréhension des phénomènes monétaires d’hier et d’aujourd'hui, de notre société et de sociétés autres. Ils illustrent aussi l’ambition de cette approche à proposer une alternative crédible aux conceptions instrumentales dominantes, et à saisir l’institution monétaire à partir de savoirs disciplinaires variés.
Comment raconter l’histoire des peuples originaires du nord, du centre et du sud de cet immense continent américain appelés « Indiens » par les conquistadores et missionnaires ? En ne se limitant pas à la seule période circonscrite aux sources écrites rédigées généralement par des chroniqueurs, des prêtres, des lettrés, fussent-ils d’origine indigène. Et en dépassant les barrières nationales, qui ne datent que du xixe siècle. Dans ce récit d’une richesse exceptionnelle et agrémenté d’illustrations, Carmen Bernand relève le défi avec brio. Elle s’intéresse aux trajets et réseaux d’échanges, à la violence sacerdotale et au sacrifice, qui est la dette que les hommes payent pour vivre, à la force agissante des signes sacrés gravés, peints, modelés sur des supports variés, à la Montagne sacrée, source de vie, et enfin au chamanisme, arrivé en Amérique avec les migrations asiatiques préhistoriques. Coquillages, maïs, drogues, dieux ou temples ponctuent ce grand voyage qui nous entraîne sur la trace des Mayas, des Aztèques, des Incas et bien d’autres encore, depuis les origines jusqu’à la Conquête, de la période coloniale à la...