Le siège de Paris, septembre 1870-janvier 1871
Auteure: Georges Duveau
Nombre de pages: 272Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Une histoire sociale des XIXème et XXème siècle : des ouvriers à la ville, des sociétés urbaines à lhistoire sociale, tel est le parcours qui est retracé ici. À partir darticles et de contributions originales dYves Lequin, plusieurs historiens soulignent ici lapport historiographique dune uvre, son actualité mais aussi son ouverture à dautres champs disciplinaires comme la sociologie ou la démographie. Cet ouvrage permet de saisir les grandes inflexions de lhistoire sociale au cours des trente dernières années. Celle-ci en effet sest peu à peu détachée de létude de groupes sociaux particuliers pour prendre en compte un milieu plus diversifié comme la ville. Ce faisant, elle intègre aussi dautres perspectives comme les pratiques culturelles ou politiques ou encore lanalyse des mobilités individuelles ou collectives.Ce livre porte un regard sur lhistoire sociale tout en sefforçant de montrer comment sest construit ce champ historiographique.
Naguère monopolisé par les institutions religieuses, le dimanche a acquis une valeur profane comme temps de repos hebdomadaire. Le voici désormais remis en cause au nom du droit au loisir et des impératifs du marché. Cet ouvrage retrace de façon synthétique le sens de cette évolution historique.
Récit d’une fraternité nouée d’abord dans le berceau des lettres. Kiyoshi Komatsu-André Malraux ? : deux destinées qui s’entrecroisent et tissent au fil de leur amitié une œuvre littéraire en miroir. Malraux rêve du Japon des Samouraïs, Kiyoshi de la Bohême parisienne. Kiyoshi traduit les œuvres de Malraux dans les revues japonaises avant-gardistes, Malraux crée le personnage de Kyo dans sa Condition humaine. L’un suivra le Général de Gaulle, l’autre côtoiera le futur Hô Chi Minh. Du 20 février 1931, date de leur première rencontre, dans le bureau de Malraux à la NRF, à la mort de Kiyoshi le 5 juin 1962, ce récit fait la lumière sur celui qui était l’ombre japonaise du « vieil Enchanteur ».
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Peut-on imaginer une manifestation sans chansons ? Qu'il s'agisse d'entonner à pleins poumons des hymnes au fort pouvoir identifiant, ou de détourner des airs connus... tout rassemblement politique connait son intermède chantant. Cette habitude a son histoire. Depuis les mazarinades et la Révolution française, elle accompagne l'irruption de la foule dans la vie de la cité. Au 19e siècle elle prend cependant une nouvelle ampleur. Sous l'influence de Béranger et de ses nombreux imitateurs, les chansons commentant l'actualité deviennent de plus en plus nombreuses et circulent de plus en plus facilement. Les développements de l'imprimé, des sociabilités, des populations migrantes expliquent ces évolutions. La parole chansonnière, perçue comme une « voix du peuple », devient alors un enjeu politique de première importance. Comment se forme cette culture qui ne tarde pas à revendiquer une certaine autonomie ? Que dit-elle ? Comment se diffuse-t-elle ? Comment les autorités et les élites peuvent-elles essayer de la domestiquer ? Ce livre propose une réflexion sur toutes ces questions. Il permet ainsi de participer au débat sur la politisation des populations dans...
Une revue des années 1930, un mouvement vivant, une amitié internationale. Un projet de révolution personnaliste. Une aventure d'intellectuels confrontés aux grands drames d'un siècle de fer : la montée du fascisme, le front populaire, la guerre d'Espagne, la crise de Munich, la Seconde Guerre mondiale, Vichy, la Résistance, l'illusion lyrique de la Libération, le stalinisme, la guerre froide, la décolonisation...
Il manquait aux lecteurs d'un des plus grands historiens français, une compilation de ses articles dispersés d'après-guerre dans lesquels il se livra comme jamais auparavant. Un volume de référence d'une formidable actualité. Philippe Ariès n'a pas tout dit. Le grand historien de l'enfance et de la mort a écrit des dizaines d'articles dans des revues de référence. Ils n'avaient, jusqu'à aujourd'hui, jamais été publiés en un volume. Les voici enfin réunis. Cette édition inédite se divise en deux parties. La première, " Rajeunir l'histoire ", rassemble des textes de Philippe Ariès à propos des civilisations, où il évoque les religions depuis l'Antiquité jusqu'à la Révolution, la Méditerranée, Byzance, l'Afrique du Nord, l'histoire des Parisiens au xixe siècle ou encore le syndicalisme français. L'occasion pour l'historien de dessiner des portraits savoureux de Charlemagne, Charles Quint, Machiavel, Louis XIII et même Marc Bloch. La seconde partie, " Cheminements ", permet de comprendre les origines de ses théories en redécouvrant trois thèmes essentiels de ses travaux : l'égo-histoire, où il revient sur sa vocation, la place de l'enfant dans la...
À l’époque où se créent les grands restaurants et où la cuisine française rayonne à travers l’Europe, on meurt encore de faim à Paris et l’angoisse causée par le manque de nourriture comme la peur du lendemain sont permanentes pour la majorité de la population. Dans cet ouvrage la cuisine des pauvres est analysée à travers toute la filière alimentaire, de l’approvisionnement de la ménagère aux pratiques culinaires, aux gestes dans la cuisine, à la manière de consommer les aliments, aux ustensiles de cuisine, aux odeurs, au poids des dépenses alimentaires dans les budgets populaires. Il s’agit, de saisir la manière de se nourrir d’une population qui ne se limite pas aux ouvriers mais englobe cet entre-deux social des couches inférieures de la petite bourgeoisie où l’on rencontre les milieux de la boutique, de l’artisanat, des petits employés, des femmes seules, des personnes âgées. Les frontières sont poreuses entre ces gens de peu et de rien, ces gens d’en bas, entre la misère et la pauvreté. À la grande diversité du monde des pauvres correspond une grande diversité des régimes alimentaires, des façons de manger et de boire, des...
Une sociologie fascinante du patronat français par Roger Priouret.
Les ouvriers dans la société françaiseCe livre met en valeur les caractères originaux du processus de formation de la classe ouvrière au sein de la société française. Ouvriers de l’artisanat urbain et ouvriers-paysans ont pu éviter le déracinement jusqu’à la fin du XIXe siècle. Une deuxième vague d’industrialisation a assuré le triomphe des grandes usines, des banlieues et des rigidités du rapport salarial. La Première Guerre mondiale, la rationalisation du travail et l’immigration massive ont donné naissance à un nouveau monde ouvrier, sans liens avec le précédent, marginalisé jusqu’au Front populaire, moment de son irruption sur la scène politique et de son intégration dans la société française. Les travailleurs de la grande industrie (les « métallos ») dominent la scène sociale et politique dans les décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale jusqu’à l’éclatement actuel du monde du travail et la marginalisation du monde ouvrier.Gérard NoirielSpécialiste d’histoire sociale et d’histoire de l’immigration, il est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales.
« Critique nationaliste » : Jacques Ploncard d’Assac fustige ici les idées fausses qui, depuis 40 ans, se sont emparées de l’Occident : le libéralisme, la franc-maçonnerie, le mondialisme, la ploutocratie n’ont cessé, depuis que Jacques Ploncard d’Assac lançait ses avertissements quotidiens sur les ondes de Radio Lisbonne, de développer leurs ravages prévus et prévisibles. Principal penseur et doctrinaire du Nationalisme français d’aujourd’hui, actuellement en charge des chroniques politiques de « Lectures françaises », Jacques Ploncard d’Assac est le continuateur de Charles Maurras et d’Édouard Drumont. Sa critique du libéralisme, du marxisme, du progressisme chrétien comporte une face positive. La réponse qu’elle apporte aux interrogations de notre temps s’appelle le nationalisme.
C’est à un retour aux sources que l’auteur consacre cette histoire des associations, des coopératives, des mutuelles et du syndicalisme. Un retour aux sources centré sur le rôle et la place du syndicalisme enseignant et des enseignants eux-mêmes, dans le développement de l’économie sociale, des prémisses de la Révolution française jusqu’en 1928. Mais le récit historique englobe l’ensemble des forces sociales dans le lent et étonnant cheminement des idées et des luttes ouvrières face aux conséquences de l’industrialisation au XIXe siècle. Il décrit les volontés conjuguées, les ruptures, les oppositions, les retrouvailles des militants de tous bords, dans leur conquête incessante du progrès humain. L’extraordinaire foisonnement de la Révolution de 1848, l’étincelle d’espoir de la Commune de Paris, les répressions sanglantes, les grèves héroïques, le paternalisme social, l’éclat des expositions universelles, la rupture du socialisme et de la coopération, les premiers regroupements d’enseignants, les balbutiements du syndicalisme, la création de l’école laïque, l’affirmation du fait coopératif, la naissance de la CGT, la...
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Qui était Pierre-Joseph Proudhon, cet "aventurier de la pensée", qui fut tour à tour historien, théoricien, philosophe ? En quoi sa pensée, son testament politique et son œuvre considérable sont-ils encore d'actualité : voici les questions auxquelles tente de répondre ce livre publié par Édouard Dolléans en 1948.
Au cœur de l’actualité, la précarité est souvent médiatiquement présentée, en suivant le discours porté par les pouvoirs politique et économique, comme un mal nécessaire permettant de limiter la croissance du chômage. À la lumière de la longue portée de la critique historique, il apparaît néanmoins essentiel d’infirmer ce discours et d’en souligner les dangers en termes sociaux et politiques. C’est la démonstration qui est faite ici à travers l’exemple de l’édification industrielle du département du Nord. Cette précarité, loin de constituer une innovation, est déjà concomitante du développement du travail salarié au cours de la seconde moitié du xixe siècle. Elle y constitue, en l’absence de protections sensibles, un instrument de pression visant à s’opposer aux prétentions ouvrières ; mais elle est également un déterminant politique de premier ordre qui permet de contraindre le vote des ouvriers et parfois, de donner une expression politique à leur ressentiment et à leur détresse. Ce livre s’adresse à tous ceux qui, conscients des enjeux politiques et sociaux actuels, souhaitent comprendre en quoi la précarité, et...
Marie d’Agoult ? Son nom évoque Franz Liszt, le scandale de leur passion, leurs années d’errance, leurs trois enfants. C’est pourtant après leur rupture que l’histoire, moins connue, de la « divine comtesse » devient fascinante. 1839 : Marie d’Agoult revient à Paris, sans Liszt, le cœur à jamais broyé. Le scandale, le malheur, la beauté attirent vers elle Vigny, Sainte-Beuve, Eugène Sue et le « Napoléon de la presse » Émile de Girardin. Elle les repousse, ne voulant plus être célèbre par un homme mais devenir elle-même : Daniel Stern, écrivain. Elle le devient à travers la révolution de 1848 vécue à l’ombre de Lamartine, dans la rivalité avec George Sand, et la tragédie d’une maternité mal assumée. Ce livre d’Histoire montre les figures majeures du romantisme, de Hugo à Balzac, et du post-romantisme, d’Émile Olivier à Richard Wagner (les gendres de Marie/Daniel). Il présente aussi un reportage sur la vie quotidienne de l’époque dans des milieux très divers, des salons littéraires aux quartiers ouvriers. Cette biographie est le roman vrai d’une séductrice qui refuse l’amour, d’une pionnière qui refuse le féminisme...
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La situation de « formation professionnelle continue » est devenue, pour bien des adultes, une situation à risques potentiels de toutes natures : utilisation purement « occupationnelle », intervention directe et croissante sur la personnalité au motif des « compétences », pédagogies et pédagogues incontrôlés, pénétration des sectes dans cette activité, confusion entre situation de formation et situation d’appréciation ou d’évaluation, pression des hiérarchies mais aussi des travailleurs sociaux sur les formateurs au détriment du principe de confidentialité sur les comportements et propos des stagiaires. Le marché de la formation est désormais lui-même identifié pour son opacité et le caractère douteux de bien des opérations qui y sont menées. Il a généré une authentique délinquance économique rendue plus aisée par la faiblesse des contrôles, la complexité des circuits de décision et de régulation, et le caractère institutionnel de ces derniers. Le conflit d’intérêt généralisé et permanent est une caractéristique du fonctionnement de ces instances. Quant à la réflexion sur la qualité en formation, elle est aussi l’occasion...
« L'insurrection espagnole, nous l'avons apprise en pleine joie du Front populaire, dans une loge. Mon souvenir est que l'on jouait Numance, mais c'est trop beau pour être vrai. Toujours est-il que nous nous trouvions aux côtés des Lagrange, nos mains à Madeleine et moi se détachant, claires, sur le velours rouge de l'avant-scène. Peut-être n'étaient-elles pas aussi minutieusement soignées qu'il eût convenu à des mains d'épouse de ministre, d'épouse de prix Goncourt, et nos robes non plus n'étaient pas à la hauteur de nos rôles, ni d'ailleurs les vestons d'André et de Léo : le Front populaire croyait peu aux déguisements de parade. Tout de même, pour un soir, le sous-secrétaire d'Etat aux Sports et Loisirs avait abandonné son chandail à col roulé. Telle quelle, notre loge évoquait, avec ma voisine vêtue de blanc, le Balcon peint par Manet. »