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L'affect dans l'œuvre beckettienne

Auteure: Matthijs Engelberts , Sjef Houppermans

Nombre de pages: 238

Land without bread is Buñuel's only documentary film. It portrays the everyday lives of indigent peasants in one of Spain's most desolate regions, filmed in 1932.

De mémoire et d'oubli

Auteure: Christophe Meurée , Pierre Piret

Nombre de pages: 321

« Il fallait un jour entier pour entrer dans l'actualité des faits [...]. Il fallait un deuxième jour pour oublier, me sortir de l'obscurité de ces faits [...]. Un troisième jour pour effacer ce qui avait été écrit, écrire. » Durant plus d'un demi-siècle, Marguerite Duras a entrelacé sa vie et son oeuvre à l'Histoire, empruntant des voies qui rendaient poreux le réel et la fiction. Ce mouvement complexe ne peut se détacher, comme l'écrivain le précise elle-même, de l'articulation entre la mémoire et l'oubli. Les textes rassemblés ici partagent l'objectif de faire toute la lumière sur ces problématiques qui constituent l'un des piliers de l'oeuvre durassienne, des Impudents à C'est tout. Le présent ouvrage est issu du colloque international « Marguerite Duras : desseins de mémoire et d'oubli » qui s'est tenu à l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique) du 2 au 4 mars 2006, à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de l'écrivain.

Artaud en revues

Auteure: Olivier Penot-Lacassagne

Nombre de pages: 207

Montre quels sont les rapports d'Antonin Artaud avec les revues, depuis "ilboquet " qu'il créa et signa sous le pseudonyme d'Eno Dailor jusqu'à des citations dans la presse littéraire actuelle (" Monde littéraire "...) en passant par les revues qui l'ont publié de son vivant (" Cahiers du Sud ", "Troisième convoi "...) ou après sa mort ("La tour de feu", "Tel quel "...).

L'Angoisse de penser

Auteure: Evelyne Grossman

Nombre de pages: 161

Qui n’a, au moins une fois, rencontré l’angoisse ? Palpitations, boule au creux de l’estomac, souffle coupé, malaise qui enfle sourdement... L’angoisse est une « ventouse posée sur l’âme », disait Antonin Artaud. Est-elle la voie obligée d’entrée dans l’écriture : l’impouvoir qu’explorèrent Blanchot et Derrida, le vertige du « comment commencer » qu’évoquent Beckett ou Foucault, « l’expérience abjecte » de la psychanalyse selon Lacan, le grouillement informe de l’être pour Levinas ? La pensée est-elle une figure de l’angoisse ? L’angoisse dont il s’agit ici n’a pas la familiarité de nos peurs intimes, aussi violentes soient-elles. Ce sont pourtant ces mêmes territoires qu’explorèrent nombre d’écrivains et philosophes du XXe siècle. Tous disent la formidable puissance de création gisant au cœur de la négativité anxieuse : déconstruction (Derrida), désœuvrement, désastre (Blanchot), dédit (Levinas), décréation (Beckett), litanie des « il n’y a pas de... » chez Lacan, fin de l’homme pour Foucault. L’angoisse de penser désignerait alors cette expérience d’écriture – tantôt jubilatoire, tantôt...

La Défiguration

Auteure: Evelyne Grossman

Nombre de pages: 120

Certaines des œuvres majeures du XXe siècle (celles d’Artaud, de Beckett, de Michaux, d’autres encore...) déforment les figures reçues de l’art, de l’écriture, du sens. Elles bouleversent nos systèmes de pensée et la tranquille stabilité des oppositions qui souvent les gouvernent. En ce sens, elles relèvent d’un nouvel iconoclasme. Elles nous invitent par exemple à nous poser quelques questions troublantes, dont celles-ci : face à la normopathie contemporaine, ce cache-misère d’une inavouable dépression, face à ce narcissisme grégaire socialement gratifié où chacun se reconnaît dans le regard admiratif qu’un autre semblable lui jette pour qu’il le lui renvoie, comment inventer les formes vivantes (plastiques, plurielles) d’une résistance à l’image ? Comment se déprendre des formes pétrifiées de l’identitaire ? Comment inventer à chaque instant les figures mouvantes de la représentation de soi et de l’autre sans y perdre toute identité ? Sous ce mot de défiguration, on tentera de suivre le mouvement de déstabilisation qui affecte, dans les textes modernes, la figure : mise en question inlassable des formes de la vérité et du...

Éloge de l'hypersensible

Auteure: Evelyne Grossman

Nombre de pages: 223

Qu’est-ce qui nous affecte ? Assistons-nous à un retour du sensible ? Ces questions, l’hypersensible contemporain les repose dans l’art, la pensée, l’écriture. Il invite à réhabiliter ce qui, en chacun de nous, apparaît trop souvent comme une faiblesse à surmonter : la fragilité, la vulnérabilité. Qualités dites « féminines » ? Ce dont les hommes en tout cas devaient autrefois se garder, préservant leur impénétrabilité – ce tabou fondateur de toute différenciation. L’hypersensibilité doit se concevoir comme un outil d’analyse, un instrument de connaissance fine au service d’un mode de pensée subtil, aussi fragile qu’endurant, permettant d’inventer d’autres modalités créatrices, étrangères à l’habituel partage sexué. Selon quelle autre logique que celle de l’éternelle division qui oppose la douceur réceptive des unes à la force de pénétration des autres ? Question que posèrent eux aussi Deleuze ou Barthes, mais également quelques femmes peu soucieuses d’incarner la force phallique du pouvoir intellectuel de l’époque, comme Marguerite Duras, laquelle joua crânement l’idiotie ou Louise Bourgeois, l’éternelle...

La Créativité de la crise

Auteure: Evelyne Grossman

Nombre de pages: 127

On affirme parfois que les crises génèrent des forces créatrices. Idée à méditer, au-delà des banales affirmations publicitaires ou entrepreneuriales sur le caractère fécond des crises (politiques, sociales, économiques ou personnelles). C’est le versant psychique, littéraire et philosophique de la notion de crise qui est ici exploré dans son rapport à la création. Crise de la créativité : silence, retirement, stérilité. Tout un chacun connaît ces périodes de vide, de blocage dépressif. La créativité de la crise en est-elle le simple renversement ? Comme le surent Deleuze ou Beckett, Nietzsche ou Foucault, mais aussi nombre d’artistes et créateurs modernes, il n’est pas facile d’endurer l’instabilité qu’exige toute création, les forces d’égarement qu’elle déchaîne, tout comme son indéniable jouissance. La création est sans doute un apprentissage de l’insécurité.

Le Réel de traviole

Auteure: Nathalie Barberger

Nombre de pages: 231

Dessin à regarder de traviole, le titre d'Artaud formule un étrange mode d'emploi, tout comme sa définition du lecteur de poésie - lire l'œuvre d'un poète c'est avant tout lire au travers - restitue à la lecture une étrange valeur d'usage. Ecrire, lire, dessiner, penser, regarder de traviole, au travers, là serait l'unique chance pour que le réel advienne, dans la décomposition et l'ouverture des formes, le renoncement à l'identité, la violence faite au langage, le refus de tout système fabricateur de réalité. A partir de la revue Documents qui fut dirigée par Georges Bataille, c'est l'exigence et le travail du réel que ce livre tente d'explorer. Ou comment la littérature, la peinture, la pensée critique, en fustigeant l'ancienne attitude esthétique qui n'aurait été qu'escamotage, mensonge et sérieux métaphysique, s'acharnent à déstabiliser les codes de perception et à faire voir le réel, inventent un tout autre réalisme.

"L’Imaginaire mélancolique de Samuel Beckett, de Murphy à Comment c’est"

Auteure: Yann Mével

Nombre de pages: 436

La mélancolie porte en elle l’héritage d’une très longue histoire, qui aura traversé de multiples champs de la culture : médecine de l’âme et du corps, arts et littérature, philosophie, religion... L’imaginaire de Samuel Beckett, son esthétique aussi, n’ont eu de cesse de se confronter à toutes ces facettes de la mélancolie, de se jouer d’elles, de les réinventer. Comment, pour le génie mélancolique, mieux cerner le mal qu’en l’abordant de manière détournée, par le biais de ceux qui avant lui le rencontrèrent ou tentèrent de percer son obscurité – tels Démocrite, Dürer, Robert Burton ? A travers ces miroirs, et bien d’autres encore, la mélancolie beckettienne se réfléchit, met en scène son théâtre intérieur, cherche à s’arracher à une emprise mortifère, tente d’apercevoir son image propre – scrute la terre sans perdre de vue l’horizon.

Maurice Blanchot et la philosophie

Auteure: Collectif

Nombre de pages: 437

Dans Le Pas au-delà, Maurice Blanchot fait le constat suivant : « Derrière le discours parle le refus de discourir, comme derrière la philosophie parlerait le refus de philosopher : parole non parlante, violente, se dérobant, ne disant rien et tout à coup criant. » Cette résistance de Blanchot à l’égard de la philosophie montre les limites de la qualification d’une œuvre, qu’elle soit philosophique, littéraire ou poétique. L’écriture philosophique est-elle plus ou moins philosophique dans le fragment d’Héraclite, le système d’Hegel ou l’aphorisme de Nietzsche ? De tout cela, Blanchot semble se moquer. Et qu’importe de savoir si Blanchot est philosophe. Notre intention dans cet ouvrage est ailleurs. Elle est dans le souhait d’interroger le « et », chacun avec ses lectures et ses convictions. Ce « et » dans Blanchot et la philosophie, faut-il l’envisager comme une addition, une disjonction, une impossibilité, un ou bien ou bien, un ni ni, une localisation... ? Où est Blanchot en fin de compte ?

Matière et lumière dans le théâtre de Samuel Beckett

Auteure: Arnaud Beaujeu

Nombre de pages: 363

Toujours en cheminement (« [...] comme frères mineurs vont leur chemin faisant » ) vers un insaisissable point, « éternel tiers » ou « ici-loin », Beckett ne cesse de nous prévenir, comme Pascal en son temps, de deux erreurs fatales : « 1° prendre tout littéralement. 2 prendre tout spirituellement. » En acceptant l’inconnaissable, au carrefour de trois voies (la matière, le langage, la lumière), l’auteur a su convertir l’esprit trivial irlandais – cette lande ironique, quoique parfois mystique - en chair spirituelle, en langue (a-)visuelle. Le langage beckettien – pas forcément textuel, lorsqu’il est théâtral, radiophonique, télévisuel... - œuvre à la « transsubstantiation » de la matière en lumière, relie le concret à l’abstrait, bien que la lumière puisse encore être de l’ordre du phénomène, en tant que vestige d’un big-bang esthétique inédit. Pour Beckett, face à la mise en doute de « l’être-là » comme de « l’au-delà », j’ai préféré employer la notion d’« autre-là ». Car « [...] il n’y a rien ailleurs », tout est dans « l’autre-là » d’un passage luminescent, d’une trace, un mirage, ou d’une...

Représenter à l’époque contemporaine

Auteure: Isabelle Ost

Nombre de pages: 360

La notion de représentation demeure plus que jamais sujette à caution : imprécise, elle manque de tranchant conceptuel ; idéologiquement marquée, elle charrie une anthropologie implicite que l'ère du soupçon n'a pas manqué de dénoncer. Dans le même temps, elle est constamment utilisée, dans des acceptions d'ailleurs très diverses, et cela y compris dans des domaines spécialisés comme les études littéraires, artistiques et philosophiques. Les recherches dans ces domaines sont ainsi grevées par un même impensé ou, à tout le moins, par un même flou conceptuel, auquel voudrait pallier le présent ouvrage, en proposant un repérage de ce que signifie encore - pour autant que ce soit le cas - l'acte de représenter à l'époque contemporaine. Une telle notion demeure-telle opératoire ? Dans chacun des articles s'entrecroisent ainsi une série de questions majeures pour notre temps : l'articulation entre subjectivité et représentation, les logiques du signe et systèmes de visibilité concurrents, la valeur performative et instituante de l'énonciation comme réponse à l'emprise de la représentation, les formes contemporaines de la présence, la valeur...

Louise Bourgeois

Auteure: Danesi Fabien , Grossman Evelyne , Vengeon Frédéric

Nombre de pages: 72

« Qu’est-ce que c’est ? » « Que voyons-nous ? » Ou, plus précisément : « Que s’est-il passé ? ». La vision est soudain confrontée à un trauma : nous sommes saisis par l’urgence et l’intensité d’une présence qui tout à la fois captive la vue et incite à détourner le regard. Three Horizontals a la force d’une énigme. À qui sont ces corps mutilés ? D’où proviennent-ils ? Ce sont des corps génériques en mal d’appartenance. Corps de Louise Bourgeois. Corps de sculpture. Corps de la féminité. Corps aussi d’une nécessité aveugle. Corps enfin de nos sociétés contemporaines. Fabien Danesi replace Three Horizontals dans l’ensemble du corpus de Louise Bourgeois ainsi que dans les explorations esthétiques et théoriques de cette fin du XXe siècle. Evelyne Grossman retrouve dans les motifs biographiques de l’oeuvre les affres de l’identité confrontée à l’instabilité des différences sexuelles. Frédéric Vengeon voit dans cette oeuvre la puissance d’un sphinx contemporain qui interroge la condition humaine. Sculpteur et plasticienne américaine d’origine française, Louise Bourgeois (1911-2010) a reçu le Lion d’or de la...

French XX Bibliography

Auteure: William J. Thompson

Nombre de pages: 516

This annual French XX Bibliography provides the most complete listing available of books, articles, and book reviews concerned with French literature since 1885. Unique in its scope, thoroughness, and reliability of information, it has become an essential reference source in the study of modern French literature and culture. The bibliography is divided into three major divisions: general studies, author subjects (arranged alphabetically), and cinema. Number 59 in the series contains 12,703 entries. William J. Thompson is Associate Professor of French and Undergraduate and Interdisciplinary Programs in the College of Arts and Sciences at the University of Memphis.

L'esthétique de la trace chez Samuel Beckett

Auteure: Delphine Lemonnier-Texier

Nombre de pages: 242

Le texte beckettien est en tension perpétuelle entre ce qu'il nie (la possibilité de faire trace, de signifier, d'être un lieu de mémoire) et ce qu'il manifeste (l'absolue vitalité de la langue, la conscience de l'écriture comme inscription, la constitution du texte comme trace et comme image, qu'il s'agisse de l'espace de la page ou de celui du plateau). De la mise en scène du processus mémoriel dans les textes (narratifs ou dramatiques) à la mise en archive du processus de création dans le fonds Beckett, le présent volume se propose d'explorer la manière dont l'écriture beckettienne est travaillée par ces paradoxes de la trace, de la mémoire et de l'oubli, par des processus simultanés de déshistoricisation et d'historicisation, d'effacement de l'événement et d'inscription de l'acte de parole ou de l'acte de création.

Proust et le théâtre

Auteure: Romana Goedendorp , Sjef Houppermans , Nell de Hullu-van Doeselaar , Manet Van Montfrans

Nombre de pages: 292

L'Erudition imaginaire

Auteure: Nathalie Piégay-Gros

Nombre de pages: 208

Le discrédit qui pèse sur l’érudition depuis les Lumières et la sentence rendue à son encontre par la théorie et la critique littéraires au XIXe siècle n’ont pas occasionné, tant s’en faut, l’éreintement de la notion. Détournée de ses fins de connaissance, dégagée de l’établissement d’un savoir fiable, l’érudition s’en fut hanter la conscience des écrivains, Flaubert en tête. Michel Foucault aura été l’un des premiers à noter l’empire qui s’ensuivit de la fiction sur le savoir et la mémoire. Ainsi promue affaire d’imagination, l’érudition s’implante dans le roman, qui représente des démarches savantes, des enquêtes critiques : Aragon, Borges, Nabokov, Queneau, Simon, Pinget, Perec, Roubaud, Quignard, Yourcenar s’en emparent. L’érudit que donnent à voir leurs récits est moins qu’un savant qu’un fou ayant le goût de l’archive, un excentrique esseulé dans une bibliothèque ou formidable ou fabuleuse, un mélancolique égaré dans un monde qu’écrase une mémoire impuissante. De ce fond aride, l’érudition imaginaire tire, elle, une étonnante fécondité : elle invente des dispositifs insolites, elle débauche...

Altérations, créations dans la langue

Auteure: Anne Tomiche , Université de Clermont-Ferrand II. Centre de recherches sur les littératures modernes et contemporaines

Nombre de pages: 379

L'élaboration du mythe de soi dans l'oeuvre de Samuel Beckett

Auteure: Solveig Hudhomme

Nombre de pages: 348

Dans L'Elaboration du mythe de soi, Solveig Hudhomme démontre comment les oeuvres de Samuel Beckett construisent leur propre intériorité, lieu d'images et de mythes créateurs. In L'Elaboration du mythe de soi Solveig Hudhomme highlights how Samuel Beckett's works build their own inner space, their own image and mythology.

Des Éléments Aux Traces

Auteure: Matthijs Engelberts , Danièle de Ruyter , Karine Germoni , Helen Penet-Astbury

Nombre de pages: 408

Table des matières/Table of Contents Avant-propos/Introduction Les quatre éléments/The Four Elements Angela MOORJANI : Le complexe de prométhée ou sous le signe du feu: Tyrannie et volonté de savoir chez Beckett Mark NIXON : ¿Infernal Streams¿ ¿ Beckett¿s Rivers Yannick HOFFERT : Aspects de l¿eau dans le théâtre de Beckett Chiara MONTINI : Sinking in the Mud: From an Abandoned Work et le difficile retour à l¿anglais Mireille BOUSQUET : La boue dans comment c¿est: ¿Petits paquets grammaire d¿oiseau¿ Michel BERTRAND : L¿être de boue ne saurait être un être debout: L¿eau et la terre dans Molloy de Samuel Beckett Isabelle OST : ¿Et rêve d¿un espace sans ici ni ailleurs¿: Parcours en terre beckettienne Sjef HOUPPERMANS : Père de pierre Stéphane INKEL : figure de mère et image de pierre: Le temps des cimetières dans Mal vu mal dit et Worstward Ho Thomas HUNKELER : ¿Quelque chose d¿arborescent ou de céleste¿: Poésie et poétique selon le jeune Beckett Yann MEVEL : Beckett et le devenir du paysage Marie-Claude HUBERT : La mise en scène des éléments Aphrodite SIVETIDOU : L¿expression terrestre de la ¿réalite humaine¿ chez Beckett Jana María...

Écritures sans frontières

Auteure: Karim Bougrine

Nombre de pages: 114

Écrire ou parler de la folie appartient aussi bien à l’historien qu’au médecin, au philosophe, au psychologue, au psychanalyste, au sociologue. Chacun « ne voyant midi qu’à sa porte ». Il y a plusieurs définitions de la folie, et par là plusieurs lectures. Pour façonner l’intrigue principale de leurs œuvres, certains auteurs francophones déploient la folie comme élément de stratégie littéraire. L’acte d’écriture incube la déraison pour traduire le malaise humain, le texte favorise l’installation de la folie en l’accueillant au travers de ses structures, il assure parfaitement sa libre circulation pour mieux dire un monde voué à l’échec. Ce qui la rend énigmatique, c’est qu’elle affecte l’humanité dans ce qu’elle a de plus spécifique : la capacité de réflexion, la capacité de se situer soi-même, de définir sa propre identité, de se comporter en sujet responsable de ses pensées et de ses actes. Aussi la folie se déclare-t-elle positive et heureuse, donnant raison au grand philosophe Aristote, qui disait : « Il n’y a pas de génie sans un grain de folie ».

Passions du corps dans les dramaturgies contemporaines

Auteure: Alexandra Poulain

Nombre de pages: 233

Les dramaturgies contemporaines se passionnent pour le corps, les corps. Jadis instrument de l'action dramatique, le corps reprend à présent ses droits sur scène ; se donne alors à voir la physis d'un corps vulnérable, désirant, traversé d'intensités, toujours déjà travaillé par l'échéance de sa propre mort. Les " passions du corps ", au sens étymologique de " souffrances ", désignent ainsi tout ce qui porte atteinte à l'intégrité du corps, tous les flux, forces ou émotions qui l'écartent de lui-même, l'arrachent à la fiction de l'identité entendue comme pure intériorité. Enfin, le terme " passions " fait évidemment référence au paradigme christique, et à la Passion comme forme théâtrale d'origine médiévale. Les dramaturgies contemporaines s'intéressent plus particulièrement au moment iconique de la Passion, celui de l'agonie du Christ en croix. Là où le théâtre de tradition aristotélicienne tend à occulter le corps en l'instrumentalisant comme support du logos, le théâtre de la Passion est tout entier tourné vers la monstration du corps agonisant. A la suite d'Artaud, les dramaturgies contemporaines font retour vers un théâtre...

Seul, comme on ne peut pas le dire

Auteure: Arnaud Maisetti

Nombre de pages: 134

Koltès est mort en avril 1989. Vingt ans plus tard, le bousculement qu’il inaugure agit non seulement sur l’univers du théâtre, mais l’ensemble du territoire romanesque. Bousculement de la représentation, bousculement de contenus et de formes : toute une pièce dans un échange de regards, et la haute phrase des villes confiée à la nuit et à ceux qui la hantent. Et le travail d’Arnaud Maisetti, entre fiction et théorie, entre livre et web, croise intimement cette recherche d’une prose lyrique, en prise avec la ville et sa nuit, hantée des voix qui en marquent la quête. Son site ArnaudMaisetti.net témoigne de ces pans différents de recherche, et comment ils se complètent. Seul comme on ne peut pas le dire est la première monographie exclusivement consacrée à l’oeuvre de naissance de Bernard-Marie Koltès, le célèbre soliloque La Nuit juste avant les forêts. Ce livre en présente les différentes strates et composantes du bref mais fulgurant texte de Koltès. Il le resitue dans sa genèse, dans ses enjeux de théâtre, en examine l’architecture et le fonctionnement narratif (dernier chapitre sur la notion de fugue...). Et, surtout, Arnaud Maïsetti...

De l'informe, du difforme, du conforme au théâtre

Auteure: Yannick Butel

Nombre de pages: 142

En 2005, dans le tumulte du festival d'Avignon, croisant des créations malmenées par la presse et une partie des spectateurs, l'informe, le difforme et le conforme s'imposaient comme des ouvertures propres à répondre aux interrogations comme aux jugements des détracteurs du festival et de ses artistes (notamment Anatoli Vassiliev, Jan Fabre et Pascal Rambert, entre autres). S'il faut avouer, comme l'écrivit Jean-François Lyotard, que devant l'étrangeté de ces productions nous étions face à des « intrigues plastiques moins monnayables, racontables, signifiables », le rejet, la condamnation, le procès étaient-ils de mise ? L'idée de parler de ces réactions vives, d'y consacrer un colloque et un temps de réflexion, s'est alors imposée. L'intention de revenir sur une pratique théâtrale qui rompt avec l'horizon d'attente du spectateur d'un « art bonasse » (comme l'écrit Alain Badiou) devait nous conduire à ce recueil de commentaires. Les chercheurs qui ont contribué à ce nouvel essai tentent d'analyser, de livrer des clés, de donner à réfléchir sur la réception de formes poétiques et esthétiques qui hantent la scène.

Artaud, l'aliéné authentique

Auteure: Evelyne Grossman

Nombre de pages: 169

S'exprime sur cette étrange expression par laquelle Artaud évoque, à la fin de sa vie, la résistance à la mort et au néant, c'est-à-dire une mise en acte, en espace théâtral et poétique d'un devenir autre dans l'écriture.

L’éthique beckettienne et sa réalisation dans la forme

Auteure: Caroline Mannweiler

Nombre de pages: 260

Tout en étant influencée par la théorie esthétique d’Adorno ainsi que par la pensée deleuzienne, L’éthique beckettienne et sa réalisation dans la forme ne cherche pas à formuler son sujet à travers un système philosophique. L’étude se propose bien plus de le développer à partir et à travers les œuvres de Beckett. Plus précisément, elle retrace l’éthique beckettienne au fil d’une analyse portant sur le contenu des œuvres, sur les réflexions poétologiques de Beckett ainsi que sur les évolutions formelles de l’œuvre, évolutions qui ne sont pas seulement décelées dans les œuvres tardives et leurs innovations médiatiques mais dans l’ensemble de la prose et du théâtre de Beckett. Un chapitre sur les préférences de Beckett concernant la peinture illustre les liens entre esthétique et éthique dans l’univers beckettien. Des chapitres sur Sartre, Camus et Ionesco axés autour des sujets de la liberté et de la solitude humaine précisent l’originalité de l’éthique beckettienne, éthique ni moderne, ni postmoderne, mais tout à fait pertinente.

La traversée de la mélancolie

Auteure: Evelyne Grossman , Nathalie Piégay-Gros

Nombre de pages: 272

"Recueil de textes sur la mélancolie tentant d'en donner une définition autour des thèmes de la dépression et de la sublimation.

Samuel Beckett & compagnie

Auteure: Sjef Houppermans

Nombre de pages: 153

Samuel Beckett & Compagnie est l'histoire d'une quête infinie à la recherche de l'autre. L'autre tel qu'il échoit dans les textes, surgit dans les figures théâtrales, se faufile parmi les ombres. Cette Compagnie sera mal vue et mal dite avant de s'évader « Cap au Pire ». La Compagnie, c'est aussi Marcel Proust, Claude Simon, Robert Pinget, Christian Oster, Gilles Deleuze.

Lectures blanchotiennes de Malraux et Camus

Auteure: Emmanuelle Anne Vanborre

Nombre de pages: 173

Dans cet ouvrage, l'auteur entreprend de relire, avec une perspective blanchotienne, André Malraux et Albert Camus, souvent considérés comme des écrivains existentialistes. L'auteur utilise les analyses de Blanchot pour étudier les notions d'absence et de mort qui sont centrales au langage et à la littérature. Les problématiques du témoignage et du rapport à l'autre sont également examinées, ainsi que les liens entre la littérature et l'Histoire. L'auteur fait ainsi ressortir certains aspects des écrits de Malraux et Camus qui ont été laissés dans l'ombre par certains critiques et qui abordent des idées essentielles sur la littérature, l'écriture et la mort.

Samuel Beckett : trivial et spirituel

Auteure: Arnaud Beaujeu

Nombre de pages: 196

Quoi dire, mal dire, ouïr, mal entendre, en-deçà du langage, à l’écoute d’un manque, mèr(e) morte ou « souffle-esprit » ? Dans et hors de la langue, triviale ou spirituelle, aimée ou haïe, anglaise ou française, exil ou patrie... Le travail de Beckett, dans ses pièces théâtrales, télévisuelles et radiophoniques, est le travail d’un poète sur la matière des mots, dénudés de leurs sens par trop utilisés, travail musical et rythmique, d’une exigence qui dépasse la frontière des langues dans leur labilité. Le théâtre beckettien donne à écouter une présence (peut-être celle du « mot perdu »), la présence d’une absence qui n’en finirait plus... Ainsi le néologisme de « spirivial » – qui provient (tout comme son dérivé, la « spirivialité ») de la jonction (ou bien encore du va-et-vient) entre le mot « trivial » et le mot « spirituel » – permet-il de désigner le passage ou bien encore l’anamorphose au cœur du processus de destruction-reconstruction, propre au langage beckettien. Il peut s’agir, par extension, du « lieu-non-lieu » de la Question ou du mystère qui palpite au centre d’un mouvement paradoxal-spiroïdal,...

Écologies de l’attention et archéologie des media

Auteure: Yves Citton

Nombre de pages: 406

L’attention que nous sommes conduits à porter aux divers objets constituant notre monde conditionne la façon dont nous nous comportons envers eux. Si les problèmes d’économie de l’attention sont aujourd’hui à la mode, il reste à comprendre l’immense diversité des multiples écologies attentionnelles développées par les sociétés humaines, celles que nous héritons du passé, celles qui coexistent dans notre présent et celles qui s’esquissent pour l’avenir. Or un nouveau champ de recherche émerge depuis une vingtaine d’années sous le titre d’« archéologie des media » : son ambition est d’apporter une lumière nouvelle sur les transformations les plus récentes (entraînées par la numérisation) de nos formes de médialités et de nos régimes attentionnels, en les éclairant par ce que nous apprennent des couches oubliées des pratiques matérielles, des appareillages et des imaginaires médiatiques du passé plus ou moins lointain. Par les va-et-vient déroutants qu’elle propose entre un passé enfoui et un futur émergent, ainsi qu’à travers l’interaction constante qu’elle opère entre la recherche savante et l’expérimentation...

Théâtre et réception

Auteure: Catherine Bouko

Nombre de pages: 258

Le modèle postdramatique de Hans-Thies Lehmann suscite de nombreuses réactions, positives et négatives, parmi les spécialistes du théâtre. Pour la première fois, l'ouvrage propose une étude approfondie de la question postdramatique. S'appuyant sur une quarantaine d'exemples de théâtre contemporain, l'auteure examine la théorie postdramatique et fournit une analyse critique des codes propres à ces pratiques artistiques. Les formes postdramatiques, situées au croisement du théâtre, de la danse, de la performance, des nouvelles technologies et des arts plastiques et visuels, invitent le spectateur à des processus de réception spécifiques. Cet ouvrage propose d'interroger la relation que tisse le spectateur avec le spectacle au moyen de modèles de réception fondés sur des approches esthétiques, sémiologiques et sociologiques. Le spectateur y est abordé sous un angle individuel (personne singulière) et collectif (membre d'une communauté). Les points de vue théoriques, ponctués de nombreux schémas et photographies, sont illustrés par l'analyse de productions significatives, entre autres de Roméo Castellucci, Jan Fabre, Heiner Goebbels, Tadeusz Kantor, Jan...

L'affaire Artaud

Auteure: Florence de Mèredieu

Nombre de pages: 678

L'Affaire Artaud met en scène un poète maudit (Antonin Artaud), des manuscrits et dessins, une grande prêtresse (Paule Thévenin), une maison d'édition réputée (Gallimard), une famille (les Artaud-Malausséna), quantité de medecine men (Gaston Ferdière, Jacques Lacan, etc.), des intellectuels de renom (Jean Paulhan, François Mauriac, André Malraux, Jacques Derrida, Philippe Sollers, etc.), de grandes institutions (la Bibliothèque nationale de France, le Centre Georges-Pompidou, etc.), des avocats devenus de puissants hommes politiques (tel Roland Dumas). Miroir de la vie intellectuelle des années 1948-2008, L'Affaire Artaud est aussi un feuilleton médiatique, les journaux (Combat, Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, La Quinzaine littéraire, etc.) ayant assuré une sulfureuse carrière posthume au poète, mort à Ivry en 1948. L'histoire comporte des clans, des tribus, des gourous, des reliques, des magiciens et des illusionnistes. Entrée il y a vingt-cinq ans au cœur de l'Affaire, Florence de Mèredieu a participé à ses multiples rebondissements. Ce Journal ethnographique relate les événements, recense les documents et donne à voir ce que furent - en ...

Michaux l'insaisissable

Auteure: David Vrydaghs

Nombre de pages: 198

Secret, beyond classification, elusive: these judgements are frequently penned by commentators of the poet and essayist of Belgian origin, Henri Michaux, to the point that his readers have been deprived of a better understanding of his work and historical impact.In order to get beyond this impasse, it is necessary to situate the author and his work in the literature of his time. One thus discovers a Michaux very different from that of legend: quick to talk about his era, attentive to the literature of his contemporaries and anxious to differentiate himself from them. Confronted by such a gap between a period and later critical comments on it, we have wanted to understand what made possible the emergence and imposition of this critical reception. The investigation has not confined itself to a discourse analysis applied to the poet, but has also taken into account Michaux's interventions. One thus sees how, from the Liberation onwards, and in a context of heightened politicization, Michaux worked to make himself elusive. Covering the first decades of Michaux's literary career, this study shows in what circumstances a poet who wanted to situate himself in the literature of his time...

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