L'ombre de Dieu
Auteure: Étienne Souriau
Nombre de pages: 408Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Baudelaire a dit : Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Peut-on dire qu’il en est aussi ainsi entre les diverses œuvres d’art ? Entre une cathédrale et une symphonie, un tableau et un poème, une statue et un film, quelles peuvent être les structures communes, les affinités et les oppositions ? Comment la force créatrice unique - l’art - dont procèdent toutes ces œuvres se diversifie-t-elle en s’exprimant dans ces langages artistiques si divers ? Jusqu’à quel point reste-t-elle pourtant semblable à elle-même dans tous ses domaines d’action ? Chercher cela, c’est l’objet de l’esthétique comparée, dont la méthode est de trouver des notations comparables pour toutes les structures artistiques.
Tous les systèmes traditionnels de morale sont en perte de vitesse. Que faire ? Dans cette évanescence du bien, le beau reste un but et une norme. Un art de vivre s’impose. Que peut donner, soit à l’individu, soit à la cité, l’action résolument orientée ainsi ? Instauration artistique de soi-même ; harmonisation résolue des rapports humains ; possession esthétiques des biens ; médiation des hommes pour une œuvre commune concertante ? Une introduction à la vie sublime.
La 4e de couverture indique : « Le champ sémantique de « présence » s'organise autour du sens d'origine : est présent ce qui est là, in vivo, hic et nunc, dans une constellation déictique, saisissable par ostension. Ainsi la présence est-elle observable, sensible, pour la vue essentiellement mais également pour l'ouïe et les sens intimes, l'odeur, le goût et le toucher. La présence se dit aussi bien d'une personne que d'un fragment du monde, objet, état de fait, événement. Mais une présence divine, mystique ou spirituelle n'est pas observable : elle est réelle quoique non matérielle. D'autre part, la reconnaissance, ou le saisissement d'une « présence » est une affaire hautement affective : les présences sont pathémisées et jamais les corrélats d'états purement cognitifs. Notre parcours consistera à capter le surplus caractérisant la présence dans son rapport à l'existence sémiotique dans sa définition orthodoxe, cheminement ponctué par des philosophèmes que Kant, Husserl, Merleau-Ponty et Lyotard ont exemplairement médités. Notre parti-pris, facilement reconnaissable, met la présence intrinsèquement dans un rapport modalisé avec le...
Ces études contribuent à montrer que Gilbert Simondon occupe une large place dans la philosophie contemporaine grâce aux multiples domaines qu'il a abordés : technique, artisanat, cybernétique, physique du cristal, biologie des coraux et des parasites, psychologie de l'émotion, sociologie, éthique...
La mise en abyme reproduit au sein de l'oeuvre le sujet même de cette oeuvre. Dresse un tableau des différentes occurences sémiologiques de la mise en abyme filmique (langage verbal, image, bruit, musique) et s'interroge sur leur portée narratologique. Entreprend aussi de confronter la théorie à la réalité d'un film, en l'occurence Trans-Europ-Express d'Alain Robbe-Grillet.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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La philosophie du drame n'est pas chose nouvelle: mais, le plus souvent, elle est entierement constitue avant meme que la metaphysique rencontre le theatre. Le tragique, par exemple, trouve son sens au sein d'une vision du monde a laquelle le theatre vient ensuite offrir une illustration. Ne pourrait-on essayer d'aller du theatre a la philosophie, et non plus de la philosophie au theatre?
Quel rapport entre l’existence d’une œuvre d’art et celle d’un être vivant ? Entre l’existence de l’atome et celle d’une valeur comme la solidarité ? Ces questions sont les nôtres à chaque fois qu’une réalité est instaurée, prend consistance et vient à compter dans nos vies, qu’il s’agisse d’un morceau de musique, d’un amour ou de Dieu en personne. Comme James ou Deleuze, Souriau défend méthodiquement la thèse d’un pluralisme existentiel. Il y a, en effet, différentes manières d’exister, et même différents degrés ou intensités d’existence : des purs phénomènes aux choses objectivées, en passant par le virtuel et le « sur-existant » dont témoignent les œuvres de l’esprit ou de l’art, tout comme le fait même de la morale. L’existence est polyphonique, et le monde s’en trouve considérablement enrichi et élargi. Outre ce qui existe au sens ordinaire du terme, il faut compter avec toutes sortes d’états virtuels ou fugaces, de domaines transitionnels, de réalités ébauchées, en devenir, qui sont autant d’« intermondes ». Servi par une érudition stupéfiante qui lui permet de traverser d’un pas allègre toute...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.