En 1991, Emilia Masson est invitée au colloque de Tende, au pied de la Vallée des Merveilles, vallée d'altitude dans le Mercantour, où des milliers de roches gravées à l'Age du Cuivre/du Bronze font de ce haut lieu archéologique l'un des plus mystérieux d'Europe. Cette invitation fortuite est à l'origine d'une passion qui détournera E.M. du Proche-Orient ancien et l'amènera aux antiquités nationales. Guidée par la curiosité du chercheur, aidée par une succession de hasards, elle va mener d'année en année des explorations sur ce massif du Mont Bego. Sa connaissance de l'histoire de l'écriture et des religions la conduira à une interprétation du site dans son ensemble. Son intuition aiguisée par l'expérience de sites rupestres lui fera découvrir, dès sa première visite, un immense visage de pierre puis une grotte abritant un culte astral qui lui est associé. Ces études oscilleront rapidement entre les cimes du Mont Bego et les abîmes de la Recherche française. Au fur et à mesure des pages, E.M. révèle ses aventures et mésaventures sur le site et à travers les méandres et pratiques des différents corps d'État dont relève la science :...
Au sommaire de Savants maudits Chercheurs exclus T4 : Viktor Schauberger - Naturaliste autrichien qui découvrit dans les années trente comment produire une énergie égalant 127 fois celle obtenue par les moyens classiques. Aujourd’hui méconnu. Emilia Masson - Archéologue française qui découvrit dans le massif du Mercantour les traces d’un très antique culte religieux. On dégrada le site pour la discréditer. André Berthier - Archéologue français qui trouva à La Chaux-des- Crotenoy le site authentique de la bataille d’Alésia. Il mourut sans avoir réussi à faire triompher la vérité historique. Jean Elmiger - Médecin homéopathe suisse qui mit au point la méthode «homéopathie séquentielle». Malgré l’accumulation des preuves de validité, il se heurte à l’hostilité du corps médical. Jean Laigret - Médecin et bactériologiste français qui parvint à fabriquer du pétrole à partir de cultures bactériennes. Son invention est demeurée inexploitée à ce jour. Yvette Parès - Docteur en sciences et en médecine qui devint praticienne des thérapies traditionnelles africaines et prouva leur efficacité contre la lèpre, le paludisme et le sida. En...
Les tablettes exhumées dans les archives de la capitale hittite Bogazköy-Hattusa (disparue au XIIe siècle avant J.C.) ont fait connaître un lot de textes mythologiques dont la rédaction difficile, foisonnant d'allégories et de métaphores, dissimule le véritable message, sans doute à dessein. Des motifs d'apparence anodine et des récits naïfs laissent entrevoir des croyances et des pratiques rituelles que les Hittites ont eues en commun avec d'autres populations indo-européennes. Ainsi, des formules toutes faites, lues dans des conjurations, offrent un schéma connu par Homère, par les Véda indiens, par les Edda scandinaves ou par des traditions slaves toujours vivantes. L'étendue et la haute antiquité de cette documentation hittite en font un précieux apport au comparatisme indo-européen, tel qu'il a été illustré par Georges Dumézil, et dégagent de nouvelles attestations de la tripartition fonctionnelle mise en lumière par le grand historien des religions. Les données hittites sont parfois rejointes par des informations puisées directement par l'auteur dans le riche folklore des Slaves du sud, et complétées par ses soins grâce à une reconnaissance...
Etude des dessins préhistoriques sur les surface rocheuses de la Vallée des Merveilles, (massif du Mont Bego dans les Alpes-Amritimes). Ces dessins révèlent les mythes et croyances des hommes préhistoriques relatifs à la création de l'Univers, à sa pérennité et à la permanence de la vie.
Albert Einstein a écrit « Ce qu’un homme peut expérimenter de plus beau et de plus profond, c’est le sens du mystère. C’est le principe qui sous-tend la religion et toute entreprise artistique et scientifique sérieuse. Celui qui n’a pas expérimenté cela, s’il n’est pas mort est au moins aveugle. » C’est ce que démontre Guy Tarade dans ce livre. Ici, l’auteur nous entraîne aux frontières de notre univers quotidien, clair, solide et rassurant, où se dressent des espaces invisibles et magiques, peuplés d’entités qui viennent parfois hanter notre monde et bouleverser la tranquillité intellectuelle de nos doctes cartésiens. Il nous propose également d’extraordinaires révélations sur les visiteurs de la « quatrième dimension », et nous fait découvrir de nombreuses énigmes qui nous invitent à scruter les profondeurs d’un passé oublié, pour ne pas dire volontairement effacé, au cœur duquel sommeillent les derniers vestiges des races anciennes. Au moment même où notre civilisation va pénétrer dans le IIIe millénaire, la magie des premiers âges est toujours présente. Ce ne sont pas des rêveurs qui l’affirment, mais des...
Dès le milieu du IVe millénaire se développe en basse Mésopotamie, un système d'écriture sur argile et sur pierres qui nous renseigne sur l'évolution des sociétés archaïques. Ces documents nous révèlent l'hitoire des pays de Sumer et d'Akkad, puis par l'adoption de cette écriture dans les pays voisins, toute l'histoire du Proche-Orient antique. Cet ouvrage est rédigé à partir d'une importante documentation présentée au début du volume, les incertitudes encore existantes sont également exposées.
Depuis plus de cent cinquante ans, les specialistes de grammaire comparee des langues indo-europeennes ont recueilli et analyse des faits qui relevent de l'usage esthetique des formes linguistiques dans les textes de plusieurs langues: l'enquete est desormais elargie a l'ensemble de la famille linguistique indo-europeenne. Les faits couvrent tous les aspects de la langue reconstruite appelee par convention indo-europeen: phonetique, morphologie, syntaxe, phraseologie, metrique. Ce domaine de recherche, qui associe constamment la philologie et la linguistique, est appele poetique indo-europeenne, et vise a situer une partie des faits en question dans la perspective d'une tradition poetique heritee. Le present volume reunit les communications presentees lors d'un colloque international qui s'est tenu a Paris en octobre 2003, et qui etait organise par l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, section des Sciences historiques et philologiques, en association avec le Centre d'Etudes Anciennes de l'Ecole Normale Superieure. Les contributions, au nombre de trente-deux, sont signees d'une grande partie des meilleurs specialistes francais et etrangers et concernent, a travers differentes...
Le présent volume est consacré aux formes et à l'expression de la prière dans les langues indo-européennes : il réunit des études de linguistes et d'historiens des religions, qui tous travaillent sur les textes ou des documents épigraphiques. Les énoncés de prières attestés dans les langues indo-européennes sont ainsi étudiés d'un point de vue pluridisciplinaire, croisant les apports de la linguistique et de l'histoire des religions. La prière est un énoncé au lexique bien défini et elle constitue un acte de langage. La typologie des différentes sortes de prières est ici mise en valeur dans les différents contextes et situations extralinguistiques : demande, voeu, hymne, supplication sont tous des actes de langage en contexte religieux (offrande, sacrifice, actions de grâces). Les énoncés linguistiques possèdent alors une réelle efficience, qui est elle-même au fondement du fait religieux mettant l'homme en relation avec les dieux. L'ouvrage aborde la littérature de l'Inde classique, les inscriptions achéménides, les langues celtiques (domaines brittonique, vieil-irlandais, gaulois), la prière hittite, la prière latine, les langues italiques, la...
Cet ouvrage rassemble des textes qui abordent quelques-unes des grandes questions que se posent préhistoriens et protohistoriens aujourd'hui. Il permet, en outre, de mieux comprendre la manière dont les données archéologiques sont exploitées dans une discipline qui s'est fondamentalement modifiée depuis quelques années.
Des deux côtés de la Méditerranée, des peuples ont laissé des signes gravés. Traces de leur culture ou préécriture ? Les grandes civilisations de la Mésopotamie et de l'Égypte possèdent les cunéiformes et les hiéroglyphes, systèmes très complexes qui réservent la connaissance de l'écriture à une élite de scribes et de prêtres. Mais, entre 1800 et 1000 avant J.-C., apparaissent au Proche-Orient quelques systèmes alphabétiques qui permettront de communiquer plus facilement. D'autres tentatives de simplification avaient déjà existé. Les Élamites avaient inventé un syllabaire de signes linéaires à partir de signes pictographiques. Comment alors expliquer que l'écriture syllabique cunéiforme, si complexe, se soit imposée et maintenue si longtemps dans la région alors que les Ougaritains avaient inventé un alphabet cunéiforme consonantique ? Bien avant encore, les Égyptiens ont su, dès le IVe millénaire av. J.-C., isoler les consonnes de leur langue et les utiliser pour noter les noms propres. Pourquoi ces signes ne pouvaient-ils pas être utilisés pour noter tous les mots de la langue égyptienne ? Dans l'empire de Méroé, une écriture composée ...
Cypriote is an Ancient Greek dialect of the first millennium BC, closely related to Mycenean, which has come down to us as an Aegean syllabary. The renowned Indogermanic scholar Markus Egetmeyer (Sorbonne) is one of the few specialists for this dialect. The two fascicles presented here offer a unique and comprehensive documentation and analysis of the Cypriote dialect. The first fascicle is a systematic grammar; the second a collection of inscriptions arranged according to region and documenting all surviving material in the language (with translations).
Pour conjurer son angoisse existentielle, l'homme a construit des théogonies souvent très complexes et a aussi cherché dans la rationalité des explications logiques. Cet ouvrage, après une étude détaillée des théogonies et des positions matérialistes, celle-ci se reportant aux travaux neurobiologiques modernes, tente d'apporter une amorce de réponse aux éternelles questions de la foi et de l'athéisme.
(Peeters 1989)
Ser. 6, v. 11, 14 and 18; ser. 7, v. 1 and 9, ser. 7, v. 16 and 19, ser. 8, v. 5, 9, 13 and 17 include "Bibliographie ottomane. Notice des livres turcs arabes et persans imprimés à Constantinople durant le période 1281-1307 de l'Hégire" (title varies slightly).
Pourquoi cette passion, jamais démentie en France depuis deux siècles, du grand public pour l'archéologie ? Est-ce parce que l'irruption dans le présent des traces d'un passé soudain tangible parait offrir la possibilité d'un rapport direct avec les hommes qui les ont laissées ? L'archéologie, discipline douée d'une indéniable puissance évocatrice, ouvre la porte à de multiples réactions individuelles, de l'émotion esthétique à la naissance d'une vocation, de la reconstruction de véritables récits historiques à la production d'une oeuvre littéraire ou plastique. Les apparitions de l'art préhistorique, la sidération du jeune archéologue tombé amoureux de la jeune morte antique Gradiva, les controverses sur l'Atlantide, les quêtes folles des chercheurs de trésor; l'invention artistique de la civilisation pessinoise, l'amour exigeant des propriétaires de grottes ornées: les auteurs étudient ici dans le détail quelques-uns de ces imaginaires produits par l'expérience archéologique. Ces contributions s'inscrivent dans une généalogie qui, depuis le recueil des légendes attachées aux mégalithes par le folklore préhistorique de la fin du xixe siècle...
Cet ouvrage conserve sa valeur de référence du fait de la complexité des sujets traités : écritures étrusque, minoenne, vénète, écritures des langues ibériques, écritures d'Asie Mineure, inscriptions protosinaïtiques, khitan, écriture harapéenne, écritures aztèque et maya. À PROPOS DE L'AUTEUR Jean Leclant, né à Paris le 8 août 1920 et mort à Paris le 16 septembre 2011, est un orientaliste et égyptologue français. Agrégé de géographie. Spécialiste de l'histoire et la civilisation pharaonique, en particulier la XXVe dynastie, il a aussi consacré ses travaux à la civilisation méroïtique, à l'histoire religieuse, et à l'histoire de l’art, en iconographie et ethnographie.
« Voici, après Pré-ambules, ou les premiers pas de l’homme, Pré-textes, ou l’homme préhistorique en morceaux. Ces “morceaux” se rapportent, bien sûr, aux hommes fossiles que j’ai toujours fréquentés, souvent cherchés, parfois trouvés, mais aussi aux produits artisanaux ou artistiques, parfois les deux, de leur esprit. C’est un vrai livre de paléoanthropologie et de préhistoire qui fait le tour des sujets servis par ces disciplines. En dehors des faits évoqués en permanence et illustrés souvent, je souhaiterais en effet que le lecteur, et notamment le jeune lecteur, trouve dans ces textes la passion de la recherche, l’éclat de ses résultats et l’élégance de ses démonstrations, en d’autres termes l’esprit scientifique tel qu’il m’a séduit, tel que je l’ai vécu et continue, bien sûr, de le vivre. » Y. C. Dans un style clair et enlevé, voici donc, par l’un de nos plus grands paléontologues, reconnu dans le monde entier, un livre, aussi plaisant que riche, qui nous présente plus de vingt ans d’actualité préhistorique.Découvreur mondialement connu de nombreux fossiles humains célèbres dont Lucy, Yves Coppens est...
L'inflexible Caton avait voulu que de la grande cité qui fit trembler Rome il ne restât rien. Il fut bien près d'y parvenir. Jusqu'à la fin du siècle dernier, Carthage n'a en effet guère laissé dans la mémoire des hommes que ce que les récits des Anciens, pour beaucoup hostiles, ont bien voulu nous en dire. Quant à Flaubert, en dépit de ses efforts, il dépeint dans Salammbô une civilisation quelque peu imaginaire. La révélation est venue de l'archéologie qui, depuis quelques années, a fait des avancées décisives. Elle a permis de faire justice des mythes ou des calomnies propagés par les ennemis de Carthage et surtout de nous informer avec une précision croissante sur les croyances des Carthaginois, sur leur mode de vie, sur la vigueur économique de leur cité, sur les multiples villes qu'elle fonda, sur son commerce, sur son agriculture... L'étude de la culture matérielle a permis de mettre en évidence le caractère métissé de la civilisation d'une cité aux racines orientales établie dans l'ensemble de la Méditerranée occidentale, ouverte aux influences extérieures (notamment artistiques). Il ne fait pas de doute que sa destruction impitoyable en...
Nous voici en plein dans les contemporains : Marguerite Yourcenar, André Fraigneau, Marcel Jouhandeau, le "cher Dumézil", Bernard Privat, Henri Sauguet, Pierre Boulez, Alain Robbe-Grillet, Roger Vailland, Jean Genet, Raymond Queneau... Les uns savoureux, les autres drôles, certains acerbes. Outre les portraits, ce que le lecteur retiendra, c'est l'éloge de la mondanité, la définition d'un art de vivre et la célébration de l'imaginaire. Voici un livre d'émotions et de culture. Entre un grand éloge de Thomas Mann et des considérations sur le sacré et l'éternité, on sera sensible à une inspiration cosmique qui va de pair avec le goût intimiste. Rien, en outre, qui ne soit exprimé avec une grande pudeur de sentiment. Tome I : L'Eternité fragile. Tome II : Innocence et vérité. Tome III : Le Palais des mirages.
Ouvrage couronné par l'Académie française Mais où sont passés les Indo-Européens ? On les a vus passer par ici, depuis les steppes de Russie, ou par là, depuis celles de Turquie. Certains les ont même vus venir du Grand Nord. Mais qui sont les Indo-Européens ? Nos ancêtres, en principe, à nous les Européens, un petit peuple conquérant qui, il y a des millénaires, aurait pris le contrôle de l'Europe et d'une partie de l'Asie jusqu'à l'Iran et l'Inde, partout où, aujourd'hui, on parle des langues indo-européennes (langues romanes comme le français, slaves comme le russe, germaniques comme l'allemand, et aussi indiennes, iraniennes, celtiques, baltes, sans compter l'arménien, l'albanais ou le grec). Et depuis que les Européens ont pris possession d'une grande partie du globe, c'est presque partout que l'on parle des langues indo-européennes – sauf là où règne l'arabe ou le chinois. Mais les Indo-Européens ont-ils vraiment existé ? Est-ce une vérité scientifique, ou au contraire un mythe d'origine, celui des Européens, qui les dispenserait de devoir emprunter le leur aux Juifs, à la Bible ? Jean-Paul Demoule propose dans ce livre iconoclaste de...