Opinions littéraires
Auteure: André Thérive
Nombre de pages: 298Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Ce cahier, le vingt-neuvième de la série des Cahiers Jean Giraudoux, porte sur le thème : « Surnaturel et création ».
Comment pouvons-nous être certain de savoir si Marie-Antoinette et Axel de Fersen n'ont pas entretenu pendant plus d'une dizaine d'années une véritable histoire d'amour et de passion, sans doute l'une des plus célèbres des coulisses de l'Histoire de France ? Les récentes découvertes scientifiques sur l'analyse de leur correspondance secrète permet de l'affirmer, mais aussi de revenir sur un intéressant ouvrage qui se basait, en 1931, sur cette supposition. Comme le souligne son auteur, Émile Baumann, dans l'introduction de cette biographie romanesque des deux amants : "Il convient à un livre comme celui-ci d'avoir des parties romanesques; mais je n'ai pas voulu qu'il fût un roman. Aucun épisode n'est fictif; de rares détails sont supposés vrais, d'après des inductions vraisemblables; je prends soin, là où elle se dérobe, de ne jamais violenter l'histoire. La discrétion des deux personnages, les ratures ou les lacunes dans le "Journal" de Fersen, dans ses lettres et celles de Marie-Antoinette, rendent délicates à suivre les phases des sentiments."
Il convient à un livre comme celui-ci d'avoir des parties romanesques;mais je n'ai pas voulu qu'il fût un roman. Aucun épisode n'est fictif; de rares détails sont supposés vrais, d'après des inductions vraisemblables; je prends soin, là où elle se dérobe, de ne jamais violenter l'histoire. La discrétion des deux personnages, les ratures ou les lacunes dans le "Journal" de Fersen, dans ses lettres et celles de Marie-Antoinette, rendent délicates à suivre les phases des sentiments.
Les Vendéens célèbres et illustres auraient pu se conter par milliers tant les occasions leurs furent données de porter haut l’honneur, le courage et la gloire de leur petite patrie. Il s’agit donc de plus de 400 notices dont une soixantaine d’incontournables qui ne sont pas nés en vendée mais s’y sont illustrés à un moment donn頗 Simenon voisine avec Le Ricolais, Cécile Sauvage avec Goupilleau de Fontenay — toute la société, la culture, l’intelligence vendéenne émergera de la plaine, du bocage et du marais qui ne feront plus qu’un. L’objectif de cette étude est de montrer comment ces femmes et ces hommes issus ou installés dans ce coin de terre de France ont fait sa gloire.
Jacques Vier nourrit depuis longtemps une admiration fervente pour Léon Bloy, auquel il a consacré quelques articles ou conférences. Il sait qu’il n’est pas possible de le lire sans enregistrer des secousses sismiques, préludes à une régénération ouverte par un éventail de significatifs avertissements. Léon Bloy n’ignorait pas que la guerre de 1914, dont il ne vit pas la fin, et celle qui suivrait, qu’il a toujours prédite, ne suffiraient pas à reconduire la France aux sources de sa vocation. Ses dures, très dures campagnes contre le clergé de son temps — qu’il ne séparait guère des mauvais bergers de la Troisième République — n’étaient qu’une invitation à la pénitence et au repentir. La Révolution de 1789 fut, il l’a maintes fois proclamé, le péché de la France. Léon Bloy s’est plu à établir la carte des expiations. Son œuvre — élaborée dans la colère mais aussi dans les prières et les méditations de la messe quotidienne — reste contemporaine de nos tribulations. D’abord parce qu’elle découvre le mal jusque dans ses racines, ensuite parce qu’elle enseigne les voies trinitaires de la Réparation. De La Salette au...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Comment la foi s’est-elle inscrite dans le siècle ? À partir d’exemples empruntés aux différentes périodes de l’histoire, les auteurs de cet ouvrage collectif interrogent les modes d’interaction entre la religion chrétienne, la culture profane et la société. On redécouvrira ici sous de nouveaux traits l’empreinte culturelle du christianisme (musique, peinture, construction et restauration d’églises, travaux des clercs érudits). On comprendra, à travers des études de cas régionaux et de manuscrits inédits, comment la religion chrétienne diffuse ses valeurs de référence par le biais de réseaux et de relais spécifiques, comment elle inspire un certain type de rapports à la cité ou à la science, suscitant par là des pratiques sociales singulières mais aussi des controverses politiques et des confrontations intellectuelles passionnantes. Les conflits du XXe siècle sont des temps majeurs de cette histoire. On lira donc aussi dans ce volume de quelle manière ceux-ci pèsent sur l’expression culturelle, individuelle ou collective, de la foi. Cet ouvrage est un hommage à Brigitte Waché dont les travaux contribuent à faire sortir l’histoire...
La Revue politique et littéraire, revue bleue