Edifices - Artifices
Auteure: Collectif
Nombre de pages: 1272Panorama des disciplines d'un champ où se croise l'archéologie, l'architecture, l'ingénierie, la mécanique ?
Panorama des disciplines d'un champ où se croise l'archéologie, l'architecture, l'ingénierie, la mécanique ?
L'objet de ce livre est de montrer comment la Monarchie s'est conservée et développée du Xe au XIIIe siècle, en France et en Angleterre, à l'époque où la réorganisation de la société politique dans les formes seigneuriales et féodales semblait la condamner à dépérir. Nous n'avons pas cherché à retracer toute l'histoire politique de la France et de l'Angleterre, mais en une époque où les annales de la Royauté, au moins en France, sont souvent plus maigres ou moins intéressantes que celles d'un duché ou d'un comté, c'est d'elle cependant que nous nous sommes occupé exclusivement. Les causes matérielles et morales de sa faiblesse au temps d'un Edouard le Confesseur et d'un Hugues Capet, les circonstances qui l'ont aidée à vivre et à grandir, les institutions qu'elle a fondées en mettant à profit les principes mêmes de la Féodalité, la faillite des tentatives faites en Angleterre pour lui imposer un contrôle aristocratique...
À la demande de la société, mais aussi de son propre aveu, le rôle du médecin a changé : il ne se contente plus de soigner, il décide du droit de vivre ou non et contribue à l'équilibre budgétaire de la nation. Ce livre part de l'hypothèse qu'un changement de rôle analogue touche les historiens qui des salles de cours sont entrés dans les prétoires, en qualité d'experts ou de témoins. Traditionnelle-ment garants du passé, ils se reconnaissent maintenant des droits dans l'élaboration de l'avenir et participent au processus judiciaire. Olivier Dumoulin s'interroge sur la manière dont l'ensemble de la profession justifie cette mutation et ses symptômes actuels : témoignages lors de procès suscités par l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité, expertises effectuées à la demande de l'État, de particuliers ou d'entreprises, etc. Prenant pour point de départ la France et l'Amérique contemporaines, il retrace l'évolution du métier d'historien depuis la fin du XIXe siècle. L'affaire Dreyfus, la Conférence de la paix en 1919, les rapports des historiens avec le militantisme démontrent que ces pratiques ne sont pas nouvelles ; la rupture se...
Le monde va mal, mais il y a des signes d'espérance dans les mouvements qui aspirent au changement. L'enseignement prépare-t-il les jeunes à construire un monde meilleur ? L'humanité devra-t-elle accomplir sa troisième révolution après celle du néolithique et la révolution industrielle qui épuise nos ressources d’énergies fossiles, pollue notre environnement et crée un nouveau fléau, le chômage ? Faire autrement, pour nous adultes, nous semble utopique. Il faut l'audace et la créativité des jeunes pour transformer notre civilisation. Notre devoir est de leur faire connaître les crises qu'ils devront affronter, les encourager dans leur mission qui est celle des humains : agir pour que notre espèce, la seule survivante du genre homo, poursuive son évolution.
Le premier Métronome, c'était le grand souffle de l'histoire de France sur la capitale. Métronome 2 C'est tout le passé des Parisiens qui se déroule au fil de nos pas jusqu'à nous projeter dans notre réalité d'aujourd'hui. Tout a commencé rue Saint-Jacques. Puis, à chaque siècle, une nouvelle voie fondatrice a matérialisé le développement de la ville, s'éparpillant bientôt en un maillage de rues, carrefours et ruelles où le temps nous échappe dans un flot de souvenirs... La chambre de François Villon à l'arrière de la Sorbonne, Ravaillac en embuscade rue de la Ferronnerie, la Pompadour enterrée place Vendôme, les fripes du Carreau du Temple, des homosexuels brûlés vifs place de Grève, l'invention des champignons de Paris, du baba au rhum et des godillots ! Et tout un monde qui frissonne de créativité pour modeler l'avenir. Ici on crée l'art de demain, là on fomente une révolution. Des mots naissent sur le trottoir, " guillemet ", " argot ", " bistro " ; des petits métiers s'y installent : premiers marchands de lunettes, claqueurs de théâtre ou ramasseurs de mégots. Notre Paris intime, c'est celui des poètes et des chiffonniers, des artisans et...