Gibet de fortune
Auteure: Maurice Bastide
Nombre de pages: 260Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Auguste Maquet, né à Paris le 13 septembre 1813 et mort à Sainte-Mesme le 8 janvier 1888, est un romancier et dramaturge français, connu surtout pour sa collaboration comme « prête-plume » pour le compte d'Alexandre Dumas. Publié pour la première fois au lendemain de la guerre, en 1919, cet essai éclaire d'un jour nouveau la collaboration ambiguë de Dumas et de son « nègre » resté oublié de la postérité. Comme le rappelle Gustave Simon en introduction, « C'est à ceux-là [les proches de Maquet] que devait appartenir la tâche de rendre publiquement à Auguste Maquet la justice qui lui était due. Lucien Roiffé, neveu d'auguste Maquet était de ceux-là. Il possédait les manuscrits, la correspondance, les papiers de son oncle. Il les dépouillait devant moi, il me montrait les documents les plus intéressants, et convaincu qu'ils honoreraient une mémoire qui lui était chère, il me demanda de les publier en les commentant. Je le lui ai promis. Il me connaissait assez pour savoir que, lui disparu, je tiendrais ma promesse. C'est ainsi que j'ai écrit l'Histoire d'une collaboration". (Gustave Simon). Un livre rédigé comme une enquête sur les tréfonds d'une ...
Surprenant ce petit village de Normandie dont le passé recèle de nombreux trésors allant des haches à écusson au stationnement de légions romaines ou villae. Puis se succèdent Guillaume Ier Duc de Normandie, donation de l'Eglise Saint Martin, le relais postal, le chasse-marée avec sa tour de guet, Dame Marie Crespin fondatrice de l'Abbaye de Saint Amand de Rouen ainsi que la famille Louvet domiciliée depuis la mi du XVIIè siècle et donnant naissance à un enfant à la Principauté de Monaco. Pierreval a de tout temps été dans l'univers du cheval. Merci à tous les historiens, chercheurs, cités dans la chronologie, dont les sources (à consulter) sont disponibles dans les espaces publiques, sans qui cet ouvrage ne pouvait être réalisé. Par ce livre, j'espère donner au petit village le rayonnement qui lui est dû par sa grande Histoire méconnue ou peut-être délaissée.
Au matin du 2 septembre 1715, alors qu’il vient d’être désigné régent par le Parlement de Paris, Philippe d’Orléans annonce qu’il entend modifier la forme du dispositif gouvernemental prévu, dans son testament, par Louis XIV. Celui-ci souhaitait que, pendant la minorité du roi (Louis XV est encore un enfant), un conseil unique, le Conseil de Régence, préside aux destinées du royaume, assisté par des ministres et des secrétaires d’État. Philippe d’Orléans estime en revanche qu’ayant besoin des lumières de chacun, il est plus opportun de créer plusieurs conseils, chargés d’assister dans sa lourde tâche le Conseil de Régence. Quelques semaines plus tard, sept conseils, placés à la tête des départements ministériels, remplacent les secrétaires d’État, pierre angulaire du système institutionnel louis-quatorzien. Et c’est ainsi que durant trois ans, de 1715 à 1718, la France fut gouvernée par cette administration, qui marqua le retour aux affaires de la noblesse d’épée. Elle passera à la postérité sous le nom de « polysynodie » (gouvernement par conseils). À l’image de la Régence de Philippe d’Orléans, souvent réduite à...
Qu'est-ce que le développement ? Qu'est-ce qui permet la modernité, le progrès, la croissance ? Depuis Adam Smith et Karl Marx jusqu'à Max Weber et Fernand Braudel, on n'a cessé de s'interroger sur les causes de la « richesse des nations » ou de leur pauvreté. La plupart des penseurs ont privilégié les explications matérielles : capital, travail, ressources naturelles, climat. Et si les mentalités et les comportements constituaient le principal facteur du développement - ou du sous-développement ?Pour évaluer la fécondité de cette hypothèse, Alain Peyrefitte propose de revisiter l'histoire de la chrétienté occidentale, du XVe au XVIIIe siècle. Il montre en particulier que le développement en Europe trouve sa source dans ce qu'il appelle un « éthos de confiance » - disposition d'esprit qui a bousculé des tabous traditionnels et favorisé l'innovation, la mobilité, la compétition, l'initiative rationnelle et responsable.