La sociologie d'Auguste Comte
Auteure: Jean Lacroix
Nombre de pages: 144Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Le positivisme, initié par l'œuvre d'Auguste Comte, est vite devenu une référence dominante, et très vite aussi une étiquette largement distribuée, tant par ceux qui s'en sont déclarés militants que par ceux qui veulent inspirer la suspicion, voire jeter l'anathème. Pourtant, bien qu'ils soient souvent évoqués, et peut-être même à cause de ces emplois fréquents et multiples, les positivismes, celui de Comte et ceux qu'on désigne comme tels, restent assez mal connus, et leur sont données des acceptions les plus diverses. Cet ouvrage, qui réunit des contributions de philosophes, d'historiens, de penseurs du scientifique, du politique et du social, éclaire le rôle historique d'une œuvre complexe et féconde, les mouvements prolixes qui s'y sont rattachés ou s'en sont détachés, et les interprétations actualisées que l'on en peut faire. Sont donc suivies ici les " trajectoires positivistes " dans leurs parcours variés et compliqués, pluriels en tout cas, et leurs effets exportés parfois bien loin. Cet ouvrage s'adresse aussi bien au curieux qu'au spécialiste. Muni de références aux archives disponibles et d'un index, il est appelé à devenir un...
Dans sa recherche épistémologique des fondements d'une méthode universellement valable, Auguste Comte se soumet à la règle de la description. Deux éléments irréductibles s'imposent à lui, le signe et l'histoire. En effet, la formation des différents systèmes de signes, que constituent les sciences positives dans leur histoire, a partie liée avec l'histoire sociale. Ces éléments s'expriment dans les principaux schèmes directeurs produits par les sciences positives, à commencer par la science mathématique. Celle-ci forme la théorie de l'abstraction qui préside à toute l'élaboration des systèmes de signes quels qu'ils soient : qu'ils concernent les fétiches, les images et les symboles, les signes algébriques. Redécouvrant la théorie générale de l'homogénéité, Comte en étend le principe à tous les niveaux de l'anthropologie positive dans laquelle œuvre un principe d'homologie.
Le biographe tourne autour d'une realite a deux inconnues. Il y a l'homme et il y a l'image de l'homme dans l'homme. Je dois retrouver Auguste Comte tel qu'il s'est vu; il m'est interdit de renoncer a savoir s'il s'est vu tel qu'il fut. La vie de Comte romancee par Comte est un fragment de son histoire: c'est un fait que le biographe rencontre lorsqu'il regarde l'interieur de son personnage; mais il simplifierait trop sa tache s'il n'essayait point de saisir d'autres faits, au dela de la vision qui les deforme.
« Auguste Comte, le fondateur du positivisme », a construit une des grandes philosophies systématiques du XIXe siècle. Le positivisme connut en son temps un très grand succès, à la fois auprès des savants et des politiques, en Europe comme en Amérique latine. Depuis quelques années, la recherche s’attache à étudier plus précisément l’œuvre de Comte en elle-même, qu’il convient de distinguer du positivisme au sens large. Les articles ici réunis portent sur la pensée scientifique de Comte, en particulier sur son œuvre mathématique et biologique. » Extrait de: Michel Bourdeau. « Auguste Comte aujourd’hui. » iBooks.
Loin d'être cet impérialisme du savoir scientifique que l'on nous enseigne dès les bancs de l'école primaire, le positivisme apparaît ici comme ce qu'il est : une religion. Comte le voulut ainsi, souhaitant qu'il ne soit dissocié ni de sa vie, ni de ses amours, ni même de ses moments d'égarement. Deux événements saillants marquèrent cette vie : sa rencontre avec la folie au départ de son enseignement (elle devait l'interrompre), et la mort de Clotilde de Vaux, son grand, unique, tardif et chaste amour, qui ne dura qu'un an du vivant de la dame, mais que la religion positiviste devait rendre immortel. Ces deux événements eurent des rapports parfaitement explicites avec sa doctrine. Enfin dégagé de l'emprise d'Esquirol à l'asile de Charenton, Comte mise sur la science positive comme voie de résolution objective de la folie, mais aussi des questions de société. L'expérience de l'amour puis du deuil de Clotilde bouleversa ces certitudes. Le cœur, qui n'avait pas de place dans son système, faisait désormais valoir ses droits. S'ouvre alors une crise de la méthode objective des sciences. Comte y rencontre les limites de son discours. Son deuil fut la voie par...
La philosophie positive, et le positivisme qui la developpe, ont ete d'une importance majeure au XIXe siecle. Une vulgate confondant parfois les positions explicites de Comte avec les modifications voire les derives apportees par des disciples plus ou moins fideles, ou avec ce que les adversaires en ont caricature, a multiplie les malentendus. Il s'agit ici de retracer le parcours comtien et d'en montrer les enjeux. Comte a voulu construire une philosophie en rupture avec celle de l'Encyclopedie et de la Revolution. Il a fonde un mouvement pour son temps, et dont le notre a sans doute herite plus qu'on ne l'a dit. L'accent est mis sur la systematisation complexe elaboree par Comte, liant les savoirs et les pouvoirs, les desseins intellectuels et sociaux, le souci de l'avenir appuye sur l'histoire. En partant des sciences, dont il s'efforce d'etablir une appellation controlee, il edifie une philosophie de l'ordre et du progres; il la prolonge en une socio-politique, puis la deploie, en reintegrant l'affectif, en une nouvelle religion, qui se veut sans Dieu pour mieux servir l'Humanite.
Ce fut surtout au cours des années 1850-1860 que la doctrine positiviste d'Auguste Comte (1798-1857) commença à gagner du terrain et à rassembler des adhérents et des disciples. Le plus fameux d'entre eux, celui-là même qui sortira Comte de l'isolement dogmatique dont il a été l'objet, fut sans nul doute le savant Emile Littré (1801-1881). S'emparant de la philosophie du maître du positivisme qu'il va populariser, il exercera une influence très importante sur le mouvement philosophique en France en ralliant à la doctrine de Comte de nombreux scientifiques et médecins attirés par les questions philosophiques. Si Littré s'est toujours proclamé " disciple " de la philosophie positive de Comte, il resta peu fidèle à la doctrine sur de nombreux aspects de son œuvre. En ce qui concerne plus spécialement la psychologie, celle-ci fut largement interprétée en termes physiologiques et amendée dans nombre de ses aspects. Dans son fameux ouvrage sur " Auguste Comte et la philosophie positive " (1863), Littré a examiné l'œuvre de Comte et présente la position comtienne sur la psychologie. Il montre dans son livre la nécessité scientifique de l'absorption de la...
Ce livre traite de la vie et de l’œuvre d’Auguste Comte, le philosophe du positivisme. Au sortir de l’école polytechnique, Auguste Comte, qui se trouve, à dix-huit ans, sans emploi, seul à Paris, songe à émigrer en Amérique. Tout en donnant, pour vivre, des leçons de mathématiques, et en collaborant de loin en loin à quelques journaux, il étudie avec passion les sciences et la politique. Ce jeune homme, prompt à l’enthousiasme, semblait destiné, comme tant d’autres parmi ses camarades, à s’éprendre de quelque utopie sociale, et à en poursuivre énergiquement la réalisation. Bientôt il rencontre Saint-Simon. Pendant quatre ans, il travaille avec lui et se nourrit de ses idées. Pourtant, à partir de 1822, il se détache de ce maître tant admiré ; et marche d’un autre pas que lui. Il pense, comme Descartes, que la méthode est essentielle à la science, et que la « cohérence logique » est le signe le plus sûr de la vérité... Comte, à vingt-quatre ans, a déjà construit un système de philosophie.
Voici enfin la réédition dans sa forme originale, près de cent ans après sa première publication, et plus de dix ans après la parution de sa version anglaise, de la précieuse correspondance entre John Stuart Mill et Auguste Comte, telle qu'elle avait été présentée par Lucien Lévy-Bruhl en 1899.
Nos sociétés tendent spontanément vers un compromis social-démocrate, entre liberté totale et contrainte sociale, entre individualisme et solidarisme. Bizarrement, les forces politiques porteuses de ce projet sont plutôt en recul, ne parviennent plus à conquérir les peuples, les opinions, le pouvoir. Le projet de ce livre est de montrer que des éléments essentiels de cette idéologie réformiste et socialiste peuvent être trouvés chez Auguste Comte.
Auguste Comte is widely acknowledged as the founder of the science of sociology and the 'Religion of Humanity'. This text examines Comte's sociological vision and shows that because he thought sociology could and should be reflexive, encyclopaedic and utopian, he considered topics such as fetishism, fate and love.
Une anthologie dans l'oeuvre du fondateur du positivisme, qui rend compte de la richesse et de la diversité de sa pensée politique.
Alors que la philosophie s'est longtemps pensée comme "mère de toutes les sciences", les nouveaux champs de savoirs de l'époque moderne, soucieux désormais d'assurer leur autonomie scientifique, n'ont eu de cesse de contester cette position. C'est encore vrai à l'époque contemporaine où les sciences sociales ont cherché à ravir la place jadis occupée par la philosophie. Tel est le conflit que Johann Michel explore dans cet ouvrage à la fois original et novateur, dont tout l'enjeu est de mettre en lumière la manière dont, d'une part, les sciences sociales dérivent de courants fondateurs de la philosophie (positivisme, pragmatisme, phénoménologie...) et, d'autre part, les sciences sociales opposent leurs méthodes et leurs objets à ceux de la philosophie. Enfin, il s'agit d'éclairer la manière dont les sciences sociales et la philosophie peuvent chercher, sous certaines conditions, à se féconder mutuellement.
Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d’Universalis Le Cours se situe dans la seconde des trois grandes périodes que traditionnellement la postérité voit dans la production d’Auguste Comte (1798-1857), juste entre les Opuscules (1820-1826) et le Système de politique positive (1851-1854). Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Cours de philosophie positive d'Auguste Comte Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre. A propos de l’Encyclopaedia Universalis : Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 200 auteurs spécialistes et riche de près de 30 000 médias (vidéos, photos, cartes, dessins...), l’Encyclopaedia Universalis est la plus fiable collection de référence disponible en français. Elle aborde tous les domaines du savoir.
Dans ce petit livre plaisant et merveilleusement bien informé, Wolf Lepenies, auquel on doit des ouvrages majeurs de sociologie historique sur la vie intellectuelle en France au XIXe siècle, ne nous livre pas une biographie de Comte pas plus qu'il ne nous fournit une introduction à la doctrine positiviste et à ses remaniements successifs. Il revisite d'un pas alerte la trajectoire parisienne d'un des plus grands producteurs de théorie épistémologique et politique de son siècle, un homme dont Marx raillait les prétentions encyclopédiques, mais qui fut sans doute, après Hegel, le dernier représentant de l'ambition qui visait à produire une synthèse universelle, assortie, en l'espèce, d'un projet théologico-politique.
Le principe général de l'épistémologie comtienne est la nécessité du passage du concret à l'abstrait, représenté par l'analyse mathématique. Dans les mathématiques - et surtout dans l'analyse infinitésimale - Auguste Comte reconnaît des systèmes de signes qui détiennent leur force de l'emploi de signes généraux représentant des idées générales. Du point de vue des signes des langages scientifiques, la classification comtienne des sciences peut ainsi s'ordonner aux trois classes de signes de Peirce : signes abstraits, signes concrets et signes collectifs. Auguste Comte rapporte les systèmes de signes scientifiques à leur origine dans la " logique des signes " du monothéisme, qu'il rattache à la vision complète de la " logique positive " comprenant également les deux autres logiques premières que sont la " logique des images " du polythéisme et la " logique des sentiments " du fétichisme.
Auguste Comte est-il positiviste ? Du moins son nom est-il attaché à la philosophie de la science référée au "positivisme ". Mais le "comtisme " reste à redécouvrir et le présent ouvrage s'emploie à en restituer l'unité et l'actualité : il apparaît alors que la pensée de Comte s'efforce de réaliser l'ambition philosophique de réunir les savoirs et de fonder conjointement une éthique, une politique et une religion. Cela suppose d'en explorer la thématique en trois temps qui en déploient la dynamique : épistémologie, histoire et philosophie des sciences, puis sociologie, enfin Philosophie proprement dite. Ce qui prend ainsi forme, c'est la portée du comtisme comme épistémologie des sciences humaines, qui débouche sur une philosophie politique originale. Cette réintroduction à la philosophie de Comte - nouveau Discours de la Méthode - en révèle la résonance pour la problématique de la philosophie contemporaine. Au-delà de l'image d'un scientisme périmé, le comtisme permet de penser une politique comme dissolution des formes classiques du politique, un rapport original entre vérité philosophique et sciences, une pensée séculière du religieux,...
Quoique le fondateur du positivisme ne donne qu’à partir de 1852 le nom de « morale » à une science particulière, la « préoccupation morale » est, sans aucun doute, « au moins aussi constamment présente chez Comte que le souci politique ». C’est au reste bien d’une « préoccupation » que, du début à la fin d’une longue carrière, il s’agit. « M. Comte », dit justement Stuart Mill, « est un homme enivré de morale ». Ni la fondation de la sociologie, en vérité, ni l’élaboration de la philosophie positive, ni l’interprétation de la « physiologie phrénologique » donnée dans le Cours et dans le Système, ni la gnoséologie de notre auteur, ni sa classification des sciences, ni la théorie positive du langage, ni, bien entendu, l’instauration finale d’une religion de l’Humanité ne peuvent s’expliquer, nous allons essayer de le prouver, si on ne les rapporte à l’ambition comtienne de mettre fin à une « grande crise », c’est-à-dire de rétablir un ordre moral dans la société. Un « Essai sur la morale d’Auguste Comte » ne peut donc être, dans le fait, qu’un essai sur « l’ensemble du positivisme ».
À M. RICHARD CONGRÈVE, à Oxford. Paris, le 22 Bichat 64 (Jeudi 23 Décembre 1852). Mon cher Monsieur, j’accomplirai volontiers, et sans aucun dérangement, la petite commission qui m’a valu votre bonne lettre de Lundi. Mais elle exige un éclaircissement préalable, d’après une méprise résultée de notre heureuse entrevue de Septembre. La libre disponibilité de mes ouvrages comporte une exception passagère, qui, je crois, importe beaucoup au cas actuel, quant à la première édition de mon traité fondamental, le Système de philosophie positive. Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Pour qui ne connaît l'œuvre de Comte que par ouï-dire et s'en tient au sens actuel de positivisme, la lecture fera l'effet d'une découverte. La présence de Clemenceau au côté de Comte et de Mill témoigne de ce que la politique positive n'était pas moins importante alors que la philosophie positive. La présentation du Cours et du Système est accompagnée d'un examen critique. Depuis 1865, les temps ont bien changé, mais le débat entre les deux auteurs n'a rien perdu de son actualité.
L’amour pour principe Et l’ordre pour base, Le progrès pour but. Tous les travaux d’Auguste Comte eurent le même but, celui de relever l’autorité spirituelle déchue en Occident depuis la fin du moyen âge, en la rétablissant sur des principes compatibles avec les exigences de l’esprit moderne. Les motifs théologiques de la conduite humaine étant épuisés, il sentit profondément, dès l’abord et de plus en plus, la nécessité de leur substituer des motifs humains, et d’établir enfin la morale et la politique sur des bases rationnelles inébranlables. Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Auguste Comte, quelques principes de conservation sociale / par Leon de Montesquiou...Date de l'edition originale : 1911Ce livre est la reproduction fidele d'une oeuvre publiee avant 1920 et fait partie d'une collection de livres reimprimes a la demande editee par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliotheque nationale de France, offrant l'opportunite d'acceder a des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.Les oeuvres faisant partie de cette collection ont ete numerisees par la BnF et sont presentes sur Gallica, sa bibliotheque numerique.En entreprenant de redonner vie a ces ouvrages au travers d'une collection de livres reimprimes a la demande, nous leur donnons la possibilite de rencontrer un public elargi et participons a la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.Nous avons cherche a concilier la reproduction fidele d'un livre ancien a partir de sa version numerisee avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous esperons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entiere satisfaction.Pour plus d'informations, rendez-vous sur...
Auguste Comte, l’inventeur du « positivisme », n’est pas un philosophe positiviste des sciences comme les autres. L’importance qu’il accorde à l’histoire des sciences, sa critique de la « méthode » et du « psychologisme », son attention à la diversité et à l’irréductibilité des sciences, ses objectifs politiques annoncent bien plutôt une pensée « post-positiviste », illustrée par Georges Canguilhem ou Michel Foucault. De même l’inspiration biologique et médicale du système comtien est particulièrement moderne. La biologie sert de modèle à la sociologie, avec les notions d’organisme et surtout de milieu. Avec la philosophie comtienne de la « médecine synthétique », le cerveau devient pour la première fois un objet philosophique à part entière. Et la politique de l’avenir est décrite comme une « biocratie », une politique de la vie et de la santé, que Comte résume en trois « utopies positives » : longévité indéfinie, « vaches carnivores » et « Vierge Mère », c’est-à-dire procréation artificielle. Comte est enfin le fondateur d’une religion étrange, organisée autour d’un véritable culte des morts, censés «...
Auguste Comte ! Ce nom ne dit plus rien à personne. Ceux qui le connaissent encore parlent de lui comme d'un grand philosophe : concepteur de la sociologie, du positivisme et de la théorie des trois états. On oublie cependant qu'il fut aussi à l'origine d'une religion personnelle, un culte des morts destiné à relier et rallier l'Humanité tout entière. Mais au fond, que reste-t-il de son oeuvre ? Un vestige lointain d'un cours de philosophie ? Une rue connue des seuls Parisiens du Quartier latin ? ... Voilà un bien maigre héritage pour ce curieux prophète de l'ère contemporaine ! Si l'influence quasi mondiale de la philosophie positive n'est plus à démontrer, comment expliquer l'échec de sa religion ? Cette question, longtemps boudée par l'historiographie, trouve ici sa réponse, notamment grâce aux diverses références que l'auteur convoque tout au long de son enquête. Parmi elles : Régis Debray, Don Quichotte, Milan Kundera, Philip Roth, Dante, Marcel Jousse, Salvador Dali, Joseph Campbell, Homère, saint Paul, Michel Onfray, Marcel Proust, Louis-Ferdinand Céline, Anatole France ou encore Star Wars...