"Par son oeuvre novatrice et provocante, voulant transcender le Mal, Charles Baudelaire semble incarner à lui seul la modernité littéraire, dans le constant désir d'ouvrir des voies nouvelles. Sa vie tumultueuse, pourrait nous inspirer le thème du poète maudit, et sa volonté tend à converger vers un axe essentiel: dire l'Homme dans l'infinitude de son être, avec ses contradictions, laissant une grande place à l'imagination créatrice, qui elle seule serait capable de déchiffrer le secret de l'Univers, le spleen et l'ivresse du retour à l'état paradisiaque originel. Baudelaire porte en lui l'horreur de la vie et l'extase de la vie, son destin pourrait se jouer ainsi entre Aube et Crépuscule, ange ou démon, paradis ou enfer. C'est l'étendue de son oeuvre, diversifiée, ses affinités spirituelles, que cette étude s'attache à parcourir, à décrypter. Laissons-nous porter par cette poésie des lieux hauts où les parfums, les couleurs et les sons se répondent"--P. [4] of cover.
Alice Machado, auteur de trois romans qui viennent d'être traduits à l'étranger, a fait partie des écrivains invités d'honneur du vingtième Salon du Livre de Paris. Elle a également participé à de nombreux festivals internationaux de poésie et certains de ses textes sont parus dans diverses revues littéraires européennes. Son poème "Les Géants", extrait de son recueil "ECLATS", figure dans l'Anthologie Parlementaire de Poésies publiée par l'Assemblée Nationale en 1999.
Gabriel vit dans la vallée de la Côa, aujourd'hui classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité, où un gigantesque barrage est en train de se construire. Un jour, des peintures rupestres d'une valeur archéologique inestimable sont découvertes et les travaux s'arrêtent, laissant le barrage vide d'eau et de sens, au cœur d'un débat qui agite tout le pays : l'âge de pierre parviendra-t-il à triompher de l'ère du béton ? Ce contexte inattendu devient pour ce jeune garçon exalté et épris d'absolu, un fabuleux théâtre où il va mettre en scène ses passions et son désir ardent de devenir un véritable Héros...
Née au nord du Portugal, dans la région du Tras-Os-Montes, Alice Machado a poursuivi ses études à l'Université Paris VIII, où elle a obtenu une maîtrise en Art et Civilisation latino-américaine, et une autre en Lettres Modernes sur le thème : "Les Figures féminines dans l'oeuvre de Gérard de Nerval". En tant qu'écrivain, elle a représenté la diaspora portugaise d'Europe, lors des "Ponts Lusophones", un événement présidé par le ministère des Affaires Etrangères portugais, qui s'est tenu au Mozambique, en présence du Prix Nobel de Littérature, José Saramago. Elle a fait partie de la délégation des écrivains portugais, invités d'honneur de la vingtième édition du Salon du livre de Paris. Elle est la première femme à avoir reçu la médaille d'honneur du Parlement portugais en reconnaissance de son travail de création littéraire, et l'un de ses poèmes "Les géants ne meurent pas" figure dans l'Anthologie Parlementaire de poésies françaises, publiée par l'Assemblée Nationale. En mars 2018, elle a été invitée à un colloque sur le thème de la culture comme lien social et de découverte de l'autre, qui a débuté au Portugal et s'est poursuivi...
Retrace l'histoire du Café de Flore, lieu de rencontre de la vie intellectuelle et mondaine parisienne, emblématique de Saint-Germain-des-Prés.
Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, Nicolas II, le dernier tsar de toutes les Russies, la tsarine Alexandra, leurs cinq enfants et quatre fidèles serviteurs se sont purement et simplement volatilisés: la plus grande énigme de l'Histoire est alors née. Le juge Nicolas Sokoloff a enquêté sur cette disparition mystérieuse. Il conclut au massacre de la Famille Impériale dans la maison Ipatiev à Ekatérinenbourg et à l'anéantissement des corps réduits en cendre ou dissous dans de l'acide. Retrouvés récemment, des squelettes attribués aux Romanof contredisent pourtant ses allégations. Mais, ne s'agit-il pas d'une ultime imposture pour masquer la vérité? Cette vérité, un homme de l'ombre l'a certainement connue, il s'agit du prince Nicolas Orloff. Haut fonctionnaire de la police secrète et proche des Romanof, il a été le protecteur du juge Sokoloff et de sa jeune et mystérieuse épouse. L'auteur a recueilli des informations inattendues provenant de personnes qui ont directement ou indirectement connu le prince et le juge réfugiés en France après avoir fui la Russie sibérienne. L'une d'elles lui a fait des confidences tellement surprenantes qu'il a voulu en...
Dans ses souvenirs, Emilie Schindler raconte sa jeunesse, sa vie avec son mari Oskar, les années difficiles de la guerre et la période terrible au cours de laquelle elle contribue à sauver, dans l'ombre de celui-ci, plus de 1 300 juifs déportés. Le conflit terminé, le couple quitte l'Allemagne pour s'installer en Argentine. Après la mort de son mari, Emilie effectue plusieurs voyages en tant que témoin, ce qui va l'amener à assister au tournage du célèbre film de Steven Spielberg : La Liste de Schindler. Ce n'est qu'en 1999 qu'elle découvrira une valise appartenant à son mari contenant des documents inconnus, rapportés aujourd'hui dans cet ouvrage, qui apportent un complément indispensable à cette existence extraordinaire et donnent un tout nouvel éclairage à cette histoire exemplaire.
Alors que l'Homme se prépare à marcher sur la Lune, le Portugal de Salazar s'enfonce de plus en plus dans la dictature, le sous-développement, les guerres coloniales. Dans les campagnes, la vie a peu évolué. D'un côté des familles riches possédant les terres, les hommes, les chevaux, de l'autre des paysans sous-alimentés, exploités, souvent analphabètes, et toute une jeunesse sacrifiée qui part se battre en Guinée, au Mozambique, en Angola ou encore au Timor. A travers ce roman inspiré de faits réels, l'auteur, toujours en quête d'un idéal, nous brosse le tableau d'une société figée, hors du temps, où la détresse, la solidarité, l'amour et la mort, s'entrecroisent chaque jour.
Cédric quitte une vie insipide et se retrouve à Rome où il rencontre le bel et mystérieux Antonio qui l'emmène visiter la Villa d'Hadrien. C'est alors qu'il fait une étrange découverte. A partir de cet instant, quelque chose bascule en lui, un compte à rebours face à l'irrationnel commence. Plongée historique et délicieuse dans le temps et les rêves de Cédric où plusieurs personnages se superposent comme dans un jeu de miroirs. L'errance d'un être attachant et fragile entre Rome, Istanbul et Venise.
Le Rabbin est un témoin incontournable tant dans la littérature que dans la vie de tous les jours. On ne faisait rien, on ne prenait aucune décision sans le consulter. Le Rebbe par-ci, le Rebbe par-là, le Rebbe a dit... Il arrive que ce dernier bénisse, mais ne rallonge pas la vie. Et si le Rebbe avait trouvé son maître?
" Bernard Leconte contemple, jour après jour, l'assassinat de sa mère la langue française. Chacun des billets contenus dans ce recueil est un pansement qu'il applique sur les plaies de la pauvre vieille. " Jean Dutourd de l'Académie française.
Préface Avoir la chance de préfacer un grand auteur – un maître de la nouvelle –, n’est pas donné tous les jours. Les écrivains contemporains dont l’oeuvre perdure ne sont pas si nombreux… Malgré le risque d’apparaître déplacé ou prétentieux, il était impossible de résister à la tentation offerte à l’occasion de cette nouvelle réédition de la biographie d’Anne d’Autriche (1601-1666) par Jean de La Varende (1887-1959)1. * *
" Ce n'est pas un livre à lire, c'est un livre à étudier et à apprendre ": Michel de Montaigne connaît la valeur de son écriture, qui traduit la voix en mouvement, et le passage de l'être humain, d'instant en instant. En défiant les lois de la nature, il veut faire barrage au sens de la fin, reconstruire sa voix passagère et mortuaire, dans le film de la vie, par le rythme des paroles. N'est-ce pas une réponse à l'incertitude des signes, et une défense du langage comme preuve de la vie, et même de Dieu? Montaigne lance son nom à la postérité, par sa voix récupérée et inscrite dans le trinôme langue, corps et parole. La complexité des Essais s'éclaire, au fur et mesure que nous captons leur voix interne et leur résonnante polyphonie. Le désordre du Livre n'est-il pas le désordre magique de la voix de l'auteur? La parole-conversation de la voix avance parmi les épines de la vie, discute, capte et redonne le rythme du corps de Montaigne. Il écrit de la façon dont il parle, à l'écoute du monde, en comparant sa voix et celle de l'autre. Le Livre se libère de ses contraintes et prend la substance de la voix. L'écriture de Montaigne n'est pas morte avec...
La 4e de couverture indique :"" J'ai été charmé par votre petit recueil de poèmes. Ce que ceux-ci ont de particulièrement réussi c'est leur mélange de tendresse et d'humour grâce à quoi vous arrivez à de petites perfections qui rappellent Toulet et Levet. Léon-Paul Fargue aurait été enchanté par votre recueil. Quant à moi je vous envoie mes plus vives félicitations. " Jean Dutourd. " Bref, comment ne pas être charmé par cette irruption inattendue de la poésie grâce à Jean Berteault. Il chevauche Pégase avec une élégance que l'on pourrait croire à tort, surannée. " P-L Moudens. " Voilà ! Je ne savais rien de vous, que votre nom que j'orthographiais mal. Et je suis devenue en 88 pages une fan, presque nonagénaire ! " Denise Greff, une lectrice."
« Gardez précieusement les mots que je n’ai pas su vous dire, mais qui restent présents en vous, dessinés sur la peau dans un long baiser silencieux. Vous n’avez jamais compris mes mots. Les baisers peut-être… », « Diaphragme de velours-intrépide, et plume doux-acidulée, sont les deux caractéristiques que j’affectionne particulièrement d’attribuer à cette passionnée de photo et de lettres ». Horácio Ernesto André.
" On aurait pu penser à l'écriture automatique, mais c'est tout le contraire : il n'est pas question der recueillir le flux de la pensée en évitant out contrôle, il s'agit de trier la lecture comme l'orpailleur trie le sable de la rivière pour isoler la pépite -sauf quand Alain Marc crée la pépite en la découvrant [...] Le mot isolé est posé là dans son plus simple appareil, puis confronté à un suivant tout aussi nu. L'effet est détonnant car il déroute le " poétique " pour ne laisser que le nerf tendu, l'intensité. " Bernard Noël
Le recueil "tableautins", a reçu le Prix Arthur Rimbaud en 1996. Ce prix, délivré par la Maison de Poésie et le Ministère de la Jeunesse et des Sports, est considéré par le guide Cartier des Prix et Concours littéraires, comme l'un des meilleurs consacré à la poésie. "Tableautins" est suivi d'un recueil composé de textes plus récents, intitulé : "des limbes au jour".
Avec la vie, le vent, l'auteur poursuit son œuvre poétique. Dans ce nouveau recueil, il saisit les instants fugaces. L'aventure est peut-être à côté, et des vents multiples apportent le désir ou le trouble, révèlent parfois la mélancolie ou la solitude. " Légère et profonde ", comme l'a qualifiée Andrée Chedid, son écriture touche juste. Ainsi que le lui a écrit Jean L'Anselme : " Aucun doute pour moi, tu montres le chemin à ceux de demain. "
Se sentir étranger (à soi-même ou aux autres) ou être perçu comme tel relève d'un jeu de perception et de regards multiples que l'art et la littérature ont souvent étudiés : toute une partie de l'histoire littéraire prend assise sur la notion d'étranger, parfois ambiguë. Les contributions regroupées ici étudient les diverses formes que prend la dimension étrangère et son impact sur le champ culturel français et francophone, dans lequel la figure de l'écrivain-artiste, en tant que médiateur, assure le passage entre une culture étrangère et la culture nationale. Il s'agit alors d'acclimater l'étranger et le rendre nouveau. L'ouvrage jette un nouveau regard sur le processus de déconstruction des anciennes binarités ici/ailleurs, étranger/national, centre/périphérie, où s'affirment des composantes comme l'hybridité, la polyphonie et la diaspora.
De l'importance, je contemple le monde assis, D'un souffle, à jamais ébloui, D'instants amusés, Moments transcendés, Je m'anoblis...
Michel Cosem, a obtenu le Prix Artaud et le Prix Malrieu, et il dirige actuellement la revue "Encres vives". Il est l'auteur de nombreux recueils de poèmes et de plusieurs romans. Si l'amour de la nature, sert de fil conducteur à l'ensemble de son oeuvre, ses textes sont, dans une large mesure, le fruit de rencontres diverses et multiples, comme un cheminement dans le réel sous le regard de l'imaginaire.
"Sous la forme d'une rose des vents, c'est un recueil de textes issus pour certains de mes livres d'artistes. Parfois, c'est aussi un va-et-vient entre mon allemand d'origine et la langue de mon pays. C'est ma vie dans les grandes lignes, dans les gares, entre les lignes, entre les chaises, entres brumes et palmiers..."
La tradition chrétienne nous a habitués à voir le mal en tant qu'unité, péché, manipulation de Satan. Le mal a cependant un visage multiple et de nombreux masques. Chaque époque et chaque culture trouvent leur propre mal. C'est la littérature et l'art qui peuvent élucider l'être multiforme du mal. Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire, le Faust de Goethe, Les frères Karamazov de Dostoïevski, illustrent de nombreux types différents du mal. Quand on regarde le mal en face, on peut voir le mal absurde et le mal vil, mais il peut être aussi effrayant et charismatique, et dans la stupidité banale peut somnoler un mal qui cause une grande souffrance et une destruction. L'homme moderne est entouré de symboles du mal, mais la raison en peut-être la recherche de la tension vitale entre le bien et le mal. Tarmo Kunnas parvient ici à tracer un parcours intellectuel au travers des époques de l'art et de la littéraire de façon remarquable. Il analyse profondément les différentes formes du mal et nous expose en même temps l'horreur du mal et la fascination éternelle qu'il exerce sur l'être humain.
Un recueil de poèmes en vers et en prose.
Une route ensoleillée, une belle journée d'été et soudain c'est l'accident... Laure vient de perdre Marc, son compagnon et le monde semble basculer dans le vide. Mais peu à peu un nouveau lien finira par les réunir, un lien fait de mystères, de communion et d'amour. Et si la mort n'était pas une fin?... Depuis longtemps passionnée de spiritualité, l'auteur aborde dans ce livre les questions que nous nous posons tous, sur la vie et la mort, en engageant le lecteur sur des pistes de réflexion et d'espoir.
Sous les yeux de ses parents, Stéphan a été arraché à cette vie qu'il aimait intensément. Il venait d'avoir quatorze ans. Perdre uni enfant c'est perdre tous ses repères. Trois longues années plus tard, l'auteur parviendra à écrire ce livre, grâce à la vision traditionnelle africaine et à l'expérimentation de la TCI, qui lui ont ouvert les yeux. La disparition brutale de son enfant a fait remonter à la surface cette sagesse enfouie " Je n'étais qu'un aveugle de l'intérieur... Je pensais que la mort était une fin, maintenant je sais qu'il n'en est rien. Mon enfant m'a tout simplement devancé, je le retrouverai bientôt, très bientôt. "